Non sans combattre, les Knicks perdent de peu à Dallas, 102 à 109 : la vengeance de Calderon ‘spoilée’ par le duo Dirk/Chandler !
Le 27 nov. 2014 à 07:00 par Leo
Dans un match très largement à l’avantage des Mavs sur le papier, les Knicks de New York, privés de leur poumon offensif Carmelo Anthony pour l’occasion, ont été très loin de se ramener la fleur au fusil et les fesses à l’air cette nuit à Dallas. Redoublant d’efforts et de culot sous l’impulsion du revenant José Calderon sur les terres de son ancienne équipe, les hommes de Derek Fisher n’ont pourtant pas su contenir les assauts répétés de la paire intérieure texane, à savoir Dirk Nowitzki – Tyson Chandler, et finissent à deux doigts de décrocher une victoire précieuse en prolongation. Score final : 109 à 102 pour les locaux…
Perdant “Melo” et leur dextérité durant les dernières minutes du duel qui les opposait aux Houston Rockets lundi soir, les New-Yorkais n’avaient, vous l’aurez compris, pas vraiment la cote pour leur second arrêt dans le Texas cette semaine. Or, comme le stipule la nouvelle idéologie imposée par le “Fish” cette saison, en comparaison au marasme total de l’an passé, ceux-ci n’avaient pas l’intention de venir se faire charcuter impunément par des Mavericks eux aussi dans le gaz, surpris par les braves Indiana Pacers précédemment. Dans ce contexte pour le moins feutré, les deux équipes se sont livrées un combat des plus décousus qui a longtemps arrangé des visiteurs jouant leurs chances de l’emporter à ‘donf’. Si les Knicks résistent autant et semblent même en contrôle du tempo de ce pugilat nébuleux, c’est que leur audace décuplée force une réussite déconcertante, notamment à longue distance. Pour son troisième match de la saison, José Calderon, plus qu’aux anges à l’idée vengeresse de retrouver et de vaincre sur son terrain la franchise qui s’était débarrassée de lui sans explications quelques mois auparavant, inscrit en patron 7 des 14 tirs primés des Knicks, comme possédés au-delà de cette fameuse ligne à trois-points. Le vétéran espagnol termine la rencontre avec 21 points, 10 rebonds et 4 passes décisives au compteur, très bien imité par son compère argentin Pablo Prigioni (12 points et 6 offrandes en provenance du banc) qui a harcelé les porteurs de balle adverses du début à la fin.
Malgré cette performance notable de la ligne arrière des sbires new-yorkais, leur abnégation fut réduite à néant par la présence combinée de l’Allemand Dirk Nowitzki et d’un ancien gladiateur du Madison Square Garden, autrement dit Tyson Chandler. Comme à son habitude, le “Wunder Kid” s’empresse d’enfiler les perles en attaque sur un Quincy Acy plus qu’impuissant sur les multiples one-leg step-backs initiés par la légende de Wurtzbourg de 36 ans (30 pions dans la musette et 6 prises aux rebonds), pendant que Chandler démonte la raquette d’en face façon “Godzilla” (17 unités mais surtout 25 rebonds captés, record de la saison, toute franchise confondue). Dans de pareilles circonstances, entreprise délicate pour des Knicks acculés mais avenants d’aller décapiter dans le money time des hôtes plus habiles et soigneux ballon en mains (11 pertes de balles contre 21 pour New York). Ainsi, bien que J.R. Smith (15 points à 7/20 au shoot et 5 passes) eut la présence d’esprit de se réveiller soudainement et de rentrer, tel le prince de tous les excès qu’il est, le jumper de l’égalisation à 0,9 seconde du terme, les adeptes du “Triangle” à l’hypoténuse erronée se font platement dominer dans l’exécution des cinq ultimes minutes de jeu (14 à 7 pour Dallas en OT).
Des regrets ? Une légère poignée peut-être, mais rien de plus. Sans la présence vitale de leur franchise player sérieusement touché au dos, ces Knicks courageux auront montré une nouvelle fois que baisser la tête et s’apitoyer lamentablement sur leur sort ne font plus partie de leurs mauvaises habitudes. Des progrès ? Certainement, même s’il serait grand temps d’en matérialiser quelques uns en véritables succès d’ici peu…
Source image : montage