John Wall, phénoménal face aux Cavs : 28 points, 6 rebonds, et 7 passes sur la tête à Kyrie !
Le 22 nov. 2014 à 07:01 par Bastien Fontanieu
Chris Paul, Tony Parker, Russell Westbrook ou Derrick Rose : lorsque la discussion des meilleurs meneurs a lieu, elle met souvent John Wall de côté alors que le meneur des Wizards est capable de performances exceptionnelles une fois concentré. Hier soir, en antenne nationale, personne n’a mieux joué que le leader de la Maison Blanche.
Il avait probablement entouré cette date au feutre rouge, comme un rendez-vous avec un client qu’il doit probablement apprécier en dehors des terrains mais redouter médiatiquement : Kyrie Irving, son sourire d’ange, ses dribbles séduisants, sa place pour le Mondial et son titre de MVP lors du dernier All Star Game alors qu’il n’a jamais joué le moindre match des PlayOffs. Recalé du squad américain cet été et souvent oublié quand les meilleurs généraux sont mentionnés, Wall a tenu à offrir la totale aux Cavs et on s’est régalé de la première à la dernière minute devant cette déferlante. Agressif au bon moment sur ses pénétrations, trouvant ses partenaires démarqués et mettant constamment la pression sur la défense des visiteurs, John était au sommet de son art et c’est dans le troisième quart que le match basculera définitivement en faveur du numéro 2. Quelques 17 points pour maintenir son équipe devant, un leadership en constant progrès et une sérénité qui fait plaisir à voir : s’il a encore une sélection de tirs assez suspecte et une forte irrégularité dans ses performances, le phénomène formé à Kentucky reste un meneur de classe internationale et qui peut vous rendre ridicule si vous n’aimez pas défendre. Cela tombe bien, Kyrie était justement dans ce siège hier soir.
28 points, 6 rebonds, 7 passes et 4 interceptions à 12/20 au tir, une gestion parfaite du tempo et une première victoire référence pour ses Wizards. Il y avait beau avoir Paul Pierce, Kyrie Irving, Kevin Love et LeBron James sur le même parquet, mais il n’y a pas eu débat lorsqu’il fallait pointer du doigt l’homme du match.
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