Cheval de trait : le genou de Carmelo Anthony ne supporte déjà plus l’accumulation des minutes

Le 19 nov. 2014 à 15:05 par Benjamin

Défaits pour la 9ème fois en 12 matches la nuit dernière à Milwaukee (117-113), les Knicks ne voient définitivement pas le bout du tunnel en ce début de saison. L’attaque en triangle a bien du mal à rentrer et l’effectif en général manque tout simplement de talent pour être compétitif soir après soir.

Pour rajouter un peu de pessimisme sur le tas, l’élément le plus talentueux du roster, Carmelo Anthony, pourrait venir à manquer quelques matches. “Melo” se plaint d’une douleur au genou depuis le début de la saison, et cette douleur ne fait qu’empirer d’après ses dernières déclarations.

Sorti du terrain lors du match d’hier, dans le deuxième quart-temps, pour se faire soigner après un choc genou contre parquet, Anthony était pessimiste sur l’état de son articulation après la rencontre :

“C’est gonflé depuis peut-être le match de Cleveland. J’ai passé des tests et je ne sais pas trop ou est le problème. Je veux dire je le sais, il faut juste que je n’y pense pas trop et que je fasse avec”.

Pas de doute à avoir quand Camelo Anthony dit qu’il fera avec, puisqu’en 11 saisons en NBA, il n’a joué qu’une seule fois moins de 65 matches, ce qui devrait rassurer un peu du coté de New York.

La clé se trouve donc certainement dans la poche de Derek Fisher. Le coach des Knicks se penche énormément sur sa star depuis le début des hostilités, avec en moyenne 37 minutes jouées par rencontre (9 de plus que J.R. Smith, deuxième de l’effectif dans cette catégorie), pas le meilleur moyen d’économiser un genou en piteux état. D’un autre coté, Fisher n’a pas vraiment le choix, quand on voit la tête de ses autres options offensives.

“Melo” est en effet le meilleur marqueur d’une attaque assez médiocre, puisqu’il score en moyenne 24,1 points des 95,5 par match de son équipe, soit presque le double du deuxième meilleur marqueur des Knicks, Iman Shumpert, qui tourne à 13,2 points par sortie. On comprend donc bien pourquoi Anthony a autant l’air indispensable à son coach.

Il va pourtant falloir faire un choix. Si New York veut pouvoir compter toute la saison sur son franchise player, Derek Fisher va devoir trouver un moyen de faire tourner la boutique même quand Carmelo Anthony reprend son souffle sur le banc, histoire de lui permettre de le faire plus souvent. Sans quoi l’ailier risque une blessure plus grave qui mettrait son équipe dans une situation encore plus précaire que celle d’aujourd’hui.

Source : probasketballtalk.nbcsports.com

Image : Getty Images


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