VDM : Brook Lopez a vécu un enfer total la nuit dernière face aux Wolves et à Nikola Pekovic
Le 06 nov. 2014 à 14:36 par Benjamin
Après un galop d’essai plutôt facile face à Oklahoma (116-85 pour Brooklyn), pour son premier match de retour de sa fracture du pied, Brook Lopez allait avoir du boulot la nuit dernière, face aux Wolves et à Nikola Pekovic qui se présentaient au Barclays Center (victoire finale 98-91 pour le Loups). Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le pivot est retombé en plein dans les travers qu’on lui connait et a vécu un cauchemar bien douloureux.
En plus d’être en méforme offensive, avec un miteux 5/14 au tir et un seul lancer franc tenté, Brook Lopez est l’une des raisons principales de la défaite de son équipe face à Minnesota hier soir. Alors que Brooklyn était en contrôle du match au milieu du dernier quart-temps, les Wolves ont fait le choix d’aller chercher leur gros bourrin, Nikola Pekovic, sous le cercle pour recoller au score et ça a payé. Auteur de 7 points dans la période, le Monténégrin a complètement broyé le pivot des Nets.
Symbole de l’impuissance du grand Lopez, les Timberwolves choisissaient d’attaquer sur lui, alors que le score était à 91-91 à 48 secondes de la fin du match. Un post up de “Peko” qui écrasait littéralement son vis-à-vis et s’en allait chercher le panier avec la faute et le lancer franc qui va bien derrière.
Un Pekovic qui ne pouvait qu’être ravi d’avoir une chance de toucher la balle dans sa position préférentielle, au poste bas, en fin de match. Malgré une prestation brouillonne (5/12 au tir), il a toujours persévéré (7/8 aux lancers) et a fini par avoir le dernier mot :
“C’était le plan du coach (de mettre Pek au poste sur Lopez en fin de match). Je suis content que les gars aient cru en moi et m’aient donné la balle. Le coach a appelé un système pour quelqu’un d’autre (sur le temps mort à 91-91) et Ricky (Rubio) a dit qu’il fallait plutôt me donner la balle”.
Une satisfaction qui ne pouvait que contraster avec la détresse de son adversaire direct. Après le temps mort qui suivait le 2+1 de “Pek”, Lopez ne trouvait pas mieux que de faire un écran mobile sur Ricky Rubio lors de la remise en jeu. Une bourde qui enlevait tout espoir de retour dans le match aux Nets et qui symbolisait bien la soirée pourrie vécue par le pivot de Brooklyn.
Attendu comme un pierre angulaire de la franchise cette saison et constamment poussé par son coach, Lionel Hollins, a être plus agressif, Brook Lopez a failli dans les grandes largeurs face aux Wolves. Une réalité que n’a même pas cherché à nier Hollins en conférence de presse d’après match, bien au contraire :
“Et bien, ce gars (Pekovic) lui a mis une bonne fessée. Je veux dire, ça arrive. Il faut donner du crédit à Pekovic. Il a dominé ce soir et comme je dis toujours, il y a toujours quelqu’un de plus méchant que vous dans la prison”.
Un parallèle carcéral qui en dit long sur le calvaire vécu par Brook Lopez, quand on sait en général ce qui arrive à ceux qui ne savent pas se défendre en prison. Lionel Hollins répète depuis son arrivée qu’il ne tolèrerait pas les faux-fuyants dans son équipe, voilà Lopez (encore) averti.
Un Brook Lopez déjà prêt à passer à autre chose, en l’occurrence aux Knicks, que les Nets retrouveront vendredi soir sur leur parquet, pour le désormais célèbre “Merdico” :
“Après ce soir (face aux Wolves), nous serons motivés, peu importe qui nous jouons après. Je sais que je veux y retourner”.
Retourner à la fessée, ou au basket ? le doute persiste. Toujours est-il que passer de Nikola Pekovic et Gorgui Dieng comme vis-à-vis, à Samuel Dalembert et Jason Smith devrait faire le plus grand bien à Brook Lopez, qui a une longue saison devant lui pour enfin apprendre à arrêter de se faire balader et bouger physiquement. La nuit dernière, huit joueurs ont pris autant ou plus de rebonds que lui (Lopez en a pris 5), parmi lesquels Ricky Rubio (8), Kevin Martin (7), ou Jarrett Jack (5). Inacceptable.
Source : nydailynews.com
Image : New York Post