Steve Nash inapte à jouer cette saison : il est l’heure de tirer le rideau…
Le 24 oct. 2014 à 03:13 par Leo
Peu après 2h heure française, le couperet est tombé : Steve Nash, néo-quadragénaire, manquera l’ensemble de la saison à venir à cause de douleurs persistantes dans les terminaisons nerveuses qui empêchent son corps de suivre les informations dictées par son cerveau…
Mal le suivant nuit et jour, l’ancienne gloire des Suns de Phoenix n’est jamais réellement parvenue à surmonter ces blessures qui entachent au quotidien, avec une violence dépassant le supportable, sa fin de carrière dorée avec les Los Angeles Lakers. Absent durant une très grande partie de l’exercice précédent, les heures passées à la salle étaient devenues un véritable calvaire pour le Canadien qui espérait malgré tout tenir le choc encore une année complète. Cependant, le simple fait de porter des sacs ou de se lever de son lit s’apparente aujourd’hui à un supplice sans nom que l’ex-double MVP n’est plus en mesure d’endurer, en parallèle des exigences imposées par sa vie professionnelle. Mettre un terme à sa prestigieuse carrière dès à présent serait une sage décision qui lui éviterait d’autres complications plus graves d’ici une bonne décennie, chose qui lui pendrait au nez s’il persiste à vouloir revenir une nouvelle fois en 2015-2016. Toutefois, ce scénario, tout à son honneur mais purement orgueilleux, n’est pas prêt d’arriver pour le meneur californien qui n’a, au moment où vous lisez ces quelques lignes, pas encore évoqué le mot cinglant de “retraite”, d’adieux à une scène qui l’a tant admiré dans le courant des années 2000.
Ainsi, Nash laisse donc orphelins Jeremy Lin et Ronnie Price à la mène des Lakers, ceux-ci terminant à la hâte les derniers préparatifs du retour tant attendu de Kobe Bryant dans moins d’une semaine ! Plus qu’une prémonition, le site Grantland avait récemment diffusé un documentaire divisé en plusieurs parties, contant la préparation de l’ultime ligne droite de la carrière du meneur, nommé 8 fois All-Star. Il faut croire que le bonhomme est arrivé au bout de son sublime parcours au sein de la Grande Ligue, un chemin qu’il avait emprunté 18 ans auparavant, un soir de juin 1996.
Source texte : Bleacher Report / Source image : Getty Images
