Les favoris dans la course au MIP 2014/2015 : plutôt Kawhi, Lamb, Rubio ou Sullinger ?
Le 24 oct. 2014 à 21:15 par Bastien Fontanieu
Plus que quelques jours avant le début de la nouvelle saison, l’occasion idéale pour observer quels acteurs seront bien placés pour remporter les trophées distribués au printemps prochain : cinquième étape, le MIP bien évidemment !
Nous sommes désolés. Désolés pour Giannis, pour Hardaway, pour Bennett, McCollum et même Oladipo. Sorry guys ! Ce trophée n’est pratiquement plus disponible pour les joueurs de deuxième année : il suffisait de voir le chantier abattu l’an passé par Anthony Davis pour se rendre compte que la porte avait bien été fermée derrière Gilbert Arenas et Monta Ellis. On ne va pas aller jusqu’à critiquer la sublime saison offerte par Goran Dragic, vainqueur de la campagne 2014, mais on tient juste à avancer cette petite règle respectée par la NBA pour que les noms avancés ne choquent pas l’ensemble de l’auditoire au point d’en voir la plupart quitter notre plateforme. En effet, il reste un paquet de jeunes en troisième ou quatrième année, qui auront du gros temps de jeu, des responsabilités, et un trophée à remporter. On fait la liste ensemble et on voit qui va s’en sortir le mieux ? Allez, c’est parti..
Kawhi Leonard
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Tellement proche du profil de Paul George, en espérant qu’aucun incident grave ne lui arrive à la jambe lors d’un match amical… Kawhi est devenu une star internationale en étant nommé MVP des dernières Finales, une série magistrale qui aura permis à un paquet de monde de découvrir cet espèce de robot sans émotions, capable de défendre 40 minutes sur LeBron tout en claquant la vingtaine de points. C’est George justement, qui était passé d’une douzaine de points de moyenne à 18 en devenant le leader offensif de son équipe aux côtés de David West. Côté Spurs ? Plus les mois passent, plus Duncan et Ginobili sont en retrait : le paquebot texan est désormais contrôlé par Tony, et Kiwi. Ce sera donc au phénomène de concrétiser son mois de Juin de rêve en s’invitant au All Star Game 2015, avec un bon bump statistique et une régularité dont Popovich parle depuis des semaines. Pas le grand favori, mais le pari le plus solide.
Jeremy Lamb
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Le mec tombé au bon endroit et au bon moment. Autant son talent offensif ne nous rendait pas fou à cause de ses pieds qui trainent et une dégaine digne d’un cartoon, autant on ne pourra pas fermer les yeux devant la situation évidente qui déboule dans le bureau de Scott Brooks. Oui, allo, finalement on va devoir jouer sans Kevin Durant pendant 8 semaines. Grosse panique à OKC ? Pas le genre de la maison, elle qui offre tous les ans un jeune capable de tirer le meilleur de ce centre de formation pour exceller sur la grande scène et se faire un petit nom. L’an passé, en plus de Reggie Jackson c’est Steven Adams qui a profité de la faiblesse à son poste pour sortir son plus beau game. Cette saison, avec un poste de scoreur à partager avec quelques uns et surtout des munitions à disposition en l’absence de Durant, le jeune Lamb pourrait s’offrir une doublette : multiplier par deux l’intégralité de ses statistiques par rapport à la dernière campagne.
Ricky Rubio
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Celui que la NBA chouchoutait dès son arrivée grâce à ses passes magiques et le coup de boost qu’il a offert à Minnesota n’a pas vraiment suivi la trajectoire qu’on lui promettait. Trop maladroit au tir, à la limite du pénal tellement c’est insupportable à regarder, le tir de Ricky est devenu une punchline de référence sur le net, au point de voir Thomas Heurtel lui faire la totale en Septembre dernier. La carrière de Rubio prend cette année un vrai virage, notamment grâce au départ de Kevin Love mais aussi par la présence d’un nouveau coach : tu veux ton contrat max en tant que meneur ? Très bien, va nous faire une 15-7-10 façon Jason Kidd en envoyant des caviars pour les Wiggins and co, et la discussion peut être ouverte. Laissé tomber par beaucoup, mais probablement celui qui a le plus à gagner cette saison.
Jared Sullinger
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Il nous fait de la peine, si souvent. Perdu dans un bordel innommable aux couleurs vertes et blanche, Jared taffe tous les soirs sans broncher et avale sa dizaine de rebonds en allant gratter une quinzaine de points. Un vrai col bleu qui mériterait de se donner dans une franchise qui joue pour quelque chose, mais hélas à Boston cette année on repassera… Possible abonné du club très renfermé des géants au-dessus des 18 points / 10 rebonds la saison, membre VIP du club des gros shorts, Sullinger fera son boulot comme d’habitude et devrait faire tourner des têtes grâce à des performances dont lui seul a le secret. Des 31/16 ou 22/22 face à des raquettes blindées, qu’il adore faire exploser grâce à un boule n’ayant rien à envier à Nicki Minaj. On le mentionne parce qu’il le mérite, mais le jour où Boston dépasse les 40 victoires…
George Hill
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Peut-être pas le choix le plus évident, mais celui qui pourrait flinguer les dominos de tout le monde s’il arrive à imposer les siens. La majorité de la population NBA a mis une croix sur lui, sur les Pacers sans Paul George, et sur tout ce qui pourrait venir d’Indianapolis. Pourquoi ne pas tromper tout le monde en offrant une saison statistique solide (15-5-7) et en gardant Indiana dans le Top 8 ? C’est le genre de challenge que doit assumer George Hill cette saison, lui qui aura nettement plus de responsabilités en l’absence de PG. Il n’a désormais plus le choix : habituellement réservé et au service du collectif, son égo devra prendre le dessus pour que le navire soit maintenu à un niveau vivable. Loin d’être favori, mais celui qui a tout à gagner si son équipe fait le nécessaire.
Il existe bien évidemment d’autres candidats sérieux à envisager comme JaVale McGee, Terrence Ross ou Enes Kanter. Mais s’il y en a cinq à mentionner, ce sont bien ceux-ci. Alors, vous avez fait votre choix ? Qui repartira avec la médaille dans 8 mois ?
Source image : ESPN / FanSided / GettyImages