Les favoris dans la course au COY 2014/2015 : plutôt Blatt, Rivers, Thibodeau ou Hornacek ?

Plus que quelques jours avant le début de la nouvelle saison, l’occasion idéale pour observer quels acteurs seront bien placés pour remporter les trophées distribués au printemps prochain : quatrième étape, le COY bien évidemment !

L’an passé, c’est après avoir réussi à motiver ses troupes derrière une finale traumatisante que Gregg Popovich a logiquement reçu la médaille, sa troisième en carrière. Cependant, beaucoup de fans souhaitaient voir Jeff Hornacek repartir vainqueur, lui qui avait emmené une jeune équipe de Phoenix totalement inattendue et basée sur un basket champagne jusqu’aux portes des PlayOffs. Le gourou des Suns sera à nouveau dans la course, comme celui des Spurs d’ailleurs même si un back-to-back semble logiquement impossible. Du coup, qui s’invitera à la danse cette année ? On a du neuf un peu partout dans la Conférence Est, et des vieux loups qui demandent à avoir un peu de place au soleil dans 8 mois. On fait la liste ensemble et on voit qui va s’en sortir le mieux ? Allez, c’est parti.

David Blatt

Certains appelleront ça de l’opportunisme, d’autre de l’intelligence et du courage. Quoi qu’il en soit, David Blatt a du pain sur la planche et il le sait mieux que quiconque. Avec le statut de premier entraineur ‘européen’ de l’histoire en NBA, la valise était déjà particulièrement lourde à porter. Mais quitte à faire les choses à fond, l’ex-marabout de la sélection russe a décidé de faire son entrée dans l’équipe la plus médiatisée des 8 prochains mois, les Cavs de LeBron et compagnie. Autant dire que les questions les plus énervantes lui seront posées, les détails les plus chiants seront exposés, mais en gardant les bras croisés et en reprenant les systèmes de Mike Brown il ferait au moins 50 victoires cette saison. Pas grand chose à faire pour ce trophée, le vainqueur est presque déjà annoncé. Next ?

Doc Rivers

L’assurance tous risques. Certes, on n’aime pas vraiment le brossage de godasses insupportable qui lui est réservé alors qu’il a une palette offensive et défensive moyenne, mais quand on voit la façon dont il a géré l’épisode Sterling et la confiance qu’il a donné à Jordan + Blake, on va pas faire le coup de l’aveugle. Doc devrait une nouvelle fois se balader dans la Division Pacifique, quelques 60 victoires à prévoir pour tenter de voler la couronne de l’Ouest aux Spurs et au Thunder : assez pour surprendre les votants et s’approprier un trophée qu’il a déjà obtenu par le passé ? Il faudrait vraiment que les Clippers offrent une campagne intouchable dans leur conférence, ce qui est possible mais on demande à voir le bonus que va apporter Spencer Hawes dans tout ce bordel. Pas vraiment envie de le redire, mais favori…

Tom Thibodeau

La définition même de l’entraineur, qui fera encore le meilleur boulot de la NBA avec Gregg Popovich cette saison. Rien qu’en le voyant debout au mois d’Août à demander aux jeunes de Team USA de se baisser sur leurs cuisses pour mieux défendre alors qu’on est sur un match amical, on a encore eu un rappel qui n’était pas vraiment nécessaire : Thibs est un maniaque qui poussera encore les Bulls au-delà des 50 victoires sans aucun problème. Un meilleur effectif, le retour de son meilleur joueur et des jeunes qui ont faim, cette saison pourrait être celle du retour de Chicago tout en haut de la Ligue, mais pour cela il faudra écarter les Cavs et empêcher l’Ouest de repartir avec le meilleur bilan général. Possible, un peu comme tout dans le monde de Thibodeau.

Stan Van Gundy

Comme noté dans les désavantages qui se dressent sur la route de SVG, de nombreux autres coachs viendront pousser dans la course au trophée de meilleur entraineur soit par progression dans leur effectif soit parce qu’ils sont nouveaux. De tous, le sosie officiel de Wario a la plus belle marge de progression devant lui : les Pistons étaient tellement dégueulasses l’an passé qu’ils n’ont gagné que 29 matchs alors que leur raquette fait pleurer sur le papier. On ne pense pas voir le nouveau coach doubler ce total, mais s’il taquine les 45 victoires et que Detroit retourne en PlayOffs, un paquet de votes lui seront attribués. Pour ce faire, il faudra dresser Brandon Jennings, gérer la situation autour de Monroe et Smith, puis prier pour que Fisher ne soit pas un as du triangle pendant que Lionel Hollins tombe sur un Deron Williams en mode vacances. Un beau pari cette saison !

Jeff Hornacek

On ne va pas se mentir, le Coach de l’Année c’était lui l’an passé. Un bilan remarquable avec des Suns totalement inattendus, frappant à la porte des PlayOffs alors qu’on les avait enfermés aux toilettes dès le mois de Septembre. Un jeu fun, aucune prise de tête et des jeunes qui croient au plan mis en place : Hornacek a séduit un paquet de votants qui garderont un oeil sur lui cette année. Il sera extrêmement difficile de faire mieux que la cuvée 2014 qui avait remporté 48 matchs, mais en même temps l’an passé on disait que plus de 35 victoires à Phoenix c’était de l’ordre du miracle. Pas le choix le plus facile, mais s’il se glisse dans le Top 8…

Il existe bien évidemment d’autres candidats sérieux à envisager comme Derek Fisher, Rick Carlisle ou Lionel Hollins. Mais s’il y en a cinq à mentionner, ce sont bien ceux-ci. Alors, vous avez fait votre choix ? Qui repartira avec la médaille dans 8 mois ?

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