Trop clutch : les 29 points de Jimmy Butler face à Atlanta, dont 20 dans le dernier quart !

Ce n’est qu’un match de présaison certes, mais c’est toujours bon de voir un joueur prendre feu quand son équipe en a besoin et qu’il y a un match à remporter à la maison : hier soir, Jimmy Butler s’était tout simplement déguisé en Michael Jordan.

Pour une nuit uniquement, une soirée, qui n’aimerait pas faire ce qu’a réalisé le jeune arrière des Bulls ? Le scénario est parfait, digne des meilleurs scripts hollywoodiens, à raconter aux oreilles des gamins avant d’aller se coucher. Quelques 36 minutes d’un basket affreux offert par les hommes de Tom Thibodeau, personne ne souhaitant réveiller les troupes et agresser ces Hawks à peine meilleurs. Le score gonfle tellement à la fin du troisième quart-temps que Benny the Bull dansant sur Blurred Lines devient l’attraction principale de la soirée. C’est justement à ce moment-là que le jeune Butler prendra le match à son compte, sorte de gros majeur fait à ses coéquipiers pour s’occuper de la tâche tout seul comme un grand. Déjà qu’il avait montré par le passé qu’il pouvait défendre 48 minutes sur LeBron, il n’aura pas fallu longtemps à Jimmy pour martyriser le pauvre John Jenkins envoyé en sacrifice par Mike Budenholzer.

Rebonds offensifs, jeu au poste soigné, lancers provoqués et public réveillé : le numéro 21 est intouchable sur ce quatrième quart et la foule croit de plus en plus à un comeback. Mieux encore, les Hawks font n’importe quoi en attaque comme en défense, et offrent ainsi aux hôtes une chance d’égaliser au score. Butler continue son festin en imposant son physique sur ses adversaires, l’écart de points qui était à 21 en début de dernier quart passe à 3. Bien évidemment, on peut compter sur un no-name typique de présaison pour faire faute sur le héros du soir : trois lancers tous rentrés afin de forcer la prolongation. Atlanta revient alors en calmant l’ambiance grâce à un superbe drive de Dennis Schröder, mais sur la remise en jeu suivante la défense des visiteurs fait honneur aux Lakers en jouant à Colin-maillard. Catch-and-shoot, prière, ficelle. Explosion du public, victoire, 20 points dans le dernier quart. 29 au total, 8/14 au tir, 5 rebonds et un leadership affolant. Il est pas mal finalement ce petit Jimmy, n’est-ce pas Chicago ?

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