Zen Master 2.0 : pour Gregg Popovich, “le destin” a une très grande place dans les succès de son équipe

Le 29 sept. 2014 à 10:46 par Giovanni Marriette

Il y a de ça 3 mois, les Spurs remportaient leur 5ème titre en terrassant le Heat après 3 derniers matchs joués avec une intensité et un collectif rarement vus dans la ligue. Et si le monde entier a loué la perfection du jeu des hommes de Gregg Popovich, ce dernier a peut-être une autre explication à la domination de son équipe…

En se rappelant notamment que Tim Duncan et ses descendants avaient finis cette série sur des écarts de +19, +21 et +17, difficile d’imaginer une autre raison à cette domination qu’une explosion pure et dure de talent, qu’un partage de la gonfle sans équivalent depuis des années. Car même si le Game 1 a pu rentrer dans les annales grâce aux épisodes des crampes de LeBron James et de la panne de clim’ à l’AT&T Center, on ne peut que confirmer que même avec LBJ sur le parquet, les Spurs étaient beaucoup trop forts, tout simplement.

Malgré tout, concernant ce Game 1, beaucoup d’entre nous ont pu affirmer, à raison, que le scénario de ce match a pu mettre les Spurs sur de bons rails et que la série aurait peut-être pu tourner bien différemment en cas de victoire initiale du Heat. Gregg Popovich est d’ailleurs peut-être le mieux placé pour parler de tout ça et pour lui, dans une interview tirée d’une discussion autour d’un éventuel back-to-back, il n’y a pas d’ambiguïté possible : le destin était cette année du côté des Texans, et c’est en partie grâce à lui qu’il a pu glaner sa cinquième bague…

“La plupart du temps, quand une équipe gagne un titre, même si elle est probablement au final la meilleure de toute, c’est souvent grâce à toutes ces petites choses qui tournent en leur faveur. Des petits riens comme un mec sortant du banc pour prendre feu alors que l’on ne l’attendait pas, comme un coup de sifflet qui vient ou qui ne vient pas ou encore comme une blessure. Toutes ces choses sont des composantes qui influent forcément sur la façon de jouer d’une équipe…

Lorsque nous avons perdu un Game 7 face à Dallas il y a quelques années, nous étions sûrement armés pour aller jusqu’au bout. Idem quand Derek Fisher nous a rentré son shoot avec 0.4 au chrono… A ce moment-là, ces équipes ont eu aussi ce petit coup de pouce du destin qui vous emmène à un titre. L’an passé, personne n’aurait imaginé que nous irions chercher ce Game 6 face au Thunder, sans Tony. Mais une fois de plus, ça s’est passé car tout peut arriver dans un match, rien n’est pré-défini. Gagner des championnats ne peut pas se faire sans un minimum de concours de circonstances, ces petites choses qui tournent en votre faveur quand tout va bien.”

Pour Gregg Popovich, la réussite des Spurs serait donc due en grande partie à … la chance. Modeste va… L’explication à ce soudain détachement pourrait peut-être bien d’ailleurs venir de ce cruel Game 6 en Juin 2013, quand après s’être vus trop beau trop vite, Ray Allen se chargea de ramener les Spurs sur Terre… Le genre de scénario à désormais faire relativiser toute victoire…

Mais tout ça est aujourd’hui derrière nous. Et si Pop’ veut vraiment jouer avec le destin et voir s’il est si important dans le résultat d’un match, on lui propose d’attaquer la saison avec Cory Joseph, Aron Baynes et Matt Bonner dans son starting five. Juste pour voir …

source : nbcsports.com

image de couverture : tripledouble360.com