Pas rancunier : Gordon Hayward a aimé faire partie de l’aventure Team USA
Le 15 sept. 2014 à 17:32 par Ludovic
Laissé sur le côté peu avant le début de la compétition en compagnie d’autres joueurs comme Damian Lillard et Chandler Parsons, Gordon Hayward retire du positif de son été. Même sans médaille d’or, il estime avoir bénéficié de l’aventure.
Hier, Team USA a étrillé la pauvre Serbie en finale de la FIBA World Cup. Et si la joie des joueurs était grande, une pensée a sans doute traversé les esprits lors de la remise des médailles : la blessure de Paul George, mais également les derniers recalés. Parmi eux, le franchise player d’Utah, Gordon Hayward.
S’il a d’abord signé une extension de contrat à hauteur de 63 millions de dollars sur 4 ans avec les Hornets, c’est bien le Jazz qui va enregistrer le retour de son swingman en égalant l’offre, le joueur étant restricted free agent. Un jeune homme qui a d’ailleurs bien profité de son été, dans le bon sens : en prenant du muscle (presque 5 kilogrammes) ce qui visuellement, le rend déjà plus impressionnant qu’avant. Et vu le peu de street cred’ que le bonhomme dégageait avant, c’était pas vraiment très compliqué. Mais c’est aussi une plus grande expérience qu’il a pu tirer de sa participation au camp de Team USA.
J’ai eu de bons retours des coaches, et c’est vraiment quelque chose qui booste ma confiance. Ces gens sont très respectés. Pour qu’ils vous fassent un compliment, il faut que vous le méritiez. Ils sont habitués à entraîner les meilleurs depuis toujours. J’ai aussi beaucoup appris en jouant avec de grands joueurs dans cette équipe. Ce n’est pas vraiment une situation où vous allez voir un mec et vous lui demandez de vous montrer quelque chose, mais vous pouvez les voir de loin quand ils s’entraînent. Après nos sessions collectives, tout le monde faisait son entrainement personnel, de façon individuelle, donc j’en profitais pour leur piquer quelques petits trucs.
Parmi les interactions qu’on pouvait avoir, beaucoup d’entre elles étaient liées au Trash Talk et à la compétition : qui peut mettre le plus de trois points, ou celui qui arrive à 5 en premier, ce genre de trucs. Tout ça vous aide à être meilleur et à bâtir votre confiance, et c’est quelque chose que vous pouvez ressentir tout de suite. Être simplement autour des meilleurs joueurs du monde et avoir une chance d’être en compétition avec eux a probablement été la meilleure partie de mon expérience. – Gordon Hayward.
Auteur de 16,2 points et 5 rebonds par match cette saison, Gordon Hayward devra sans doute faire encore mieux pour aider son équipe. Si les PlayOffs sont sans doute hors d’atteinte pour cette jeune équipe, faire mieux que la dernière place de la conférence West serait déjà un bon début. En effet, l’équipe de Salt Lake City avait fini avec un bilan de 25 – 57 la saison passée.
A travers ce témoignage, on comprend sans doute un peu mieux l’intérêt du programme concocté par USA Basketball. En incorporant des jeunes espoirs, et en les faisant côtoyer les stars qui iront chercher le titre en compétition internationale, les instances s’assurent que les nouveaux venus prennent des bonnes habitudes avec des mentors confirmés, et s’habituent dès le départ à une éthique de travail suffisante pour assurer leur progression. Et puis bosser avec des grands du coaching comme Kryzewski et Thibodeau, offensivement ou défensivement, ça ne peut faire que du bien. A part pour James Harden, peut être…
Source article : NBC Sports
Source image : 247Sports.com