Tu m’étonnes : l’idée de rejoindre le King à Cleveland ne déplaît pas à Timofey Mozgov
Le 01 sept. 2014 à 23:51 par Benoît Carlier
L’heure presse à Cleveland. Alors que l’ossature générale de l’équipe est maintenant établie, David Blatt reste toujours dans l’attente d’un pivot capable de faire souffler Anderson Varejao sur de courtes séquences la saison prochaine. Toujours sous contrat avec Denver, Timofey Mozgov aurait déjà un œil sur le prix des avions en partance pour l’Ohio.
C’est l’option numéro 1 depuis les démentis sur le retour éventuel de Zydrunas Ilgauskas dans son jardin de la Quicken Loans Arena. Timofey Mozgov, médaillé de bronze aux Jeux de Londres avec la Russie de David Blatt, a le profil du back-up idéal pour « Tahiti Bob ».
« Bien sûr que ça serait intéressant de jouer pour l’équipe de David Blatt. Je connais bien sa philosophie de jeu depuis que j’ai travaillé avec lui avec la sélection russe. Ce que j’aime chez lui, c’est qu’il fixe toujours des objectifs très élevés pour lui et pour l’équipe. »
À 28 ans, Mozgov aimerait beaucoup rejoindre un véritable contender pour le titre final, lui qui n’a finalement connu qu’une campagne de PlayOffs, en 2012 avec les Nuggets.
« J’aimerais jouer avec LeBron. Et bien que rejoindre un candidat au titre soit cool, vous devez comprendre que je veux faire partie de l’équipe et pas simplement intégrer un favori pour être traîné comme un fardeau ensuite. »
Seulement jusqu’à preuve du contraire, le Russe est encore lié aux Nuggets jusqu’en 2016, ces derniers disposant d’une Team Option sur sa dernière année de contrat. Ainsi, malgré sa volonté avérée de retourner évoluer dans la conférence Est – il a évolué à New York -, le problème reste donc inchangé. Qui les Cavaliers vont-ils bien pouvoir envoyer dans les montagnes du Colorado ? David Griffin a déjà fait le forcing cet été pour construire son roster actuel et sa marge de manœuvre est extrêmement réduite.
Il faut parfois plus qu’un simple coup de fil de LeBron pour faire signer un joueur à Cleveland. Et pour le coup, on doute qu’un appel du « King » ne suffise à convaincre Josh Kroenke de lâcher son pivot remplaçant.
Source : SLAM | Image de couverture : Chris Humphreys – USA TODAY Sports