Manu Ginobili est un dieu vivant : l’Argentine lui dédie une belle statue à Buenos Aires !

Le 01 sept. 2014 à 10:59 par Bastien Fontanieu

Manu Ginobili

Dans un pays comme l’Argentine où le football a toujours été roi, Manu Ginobili fait figure de dieu vivant pour ses basketteurs. C’est donc en toute logique qu’un honneur des plus prestigieux lui a été réservé ce week-end, lui qui ne peut malheureusement pas participer au Mondial.

En effet, si certains sportifs peuvent recevoir les clés d’une ville, un gymnase à leur nom voir même une rue, le sommet de la gloire représente quand même le fait d’avoir sa propre statue dans un lieu public. Le vétéran des Spurs a donc eu droit à cette distinction, lui qui a mené et représenté la Selección depuis plus de dix ans, en lui apportant un palmarès qu’elle n’aurait jamais pu imaginer. Bien évidemment, il faut prendre en compte les coéquipiers d’El Manu, cette génération dorée qui a tout remporté autour de Luis Scola, Andres Nocioni, Pablo Prigioni et Fabricio Oberto, mais si vous demandez dans les rues de Buenos Aires qui est le Michael Jordan local, c’est bien Gino. La capitale sera donc désormais décorée par cette belle statue, que le joueur a photographiée ce week-end et postée sur son compte Twitter.

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En vieillissant, je n’ai pas reçu de visite du médecin mais on me fait ma propre statue à Buenos Aires !

On va prendre tout le temps nécessaire pour rappeler à certains que, oui, Manu Ginobili mérite d’entrer au Hall of Fame les yeux fermés, grâce à un palmarès tout simplement hallucinant sur les scènes FIBA comme NBA. Commençons par 4 titres de champions chez l’Oncle Sam, avec un titre de Meilleur Sixième Homme, deux participations au All Star Game et deux nominations dans la All-NBA Troisième Team. Pas la peine de sortir les statistiques, lui qui aurait largement pu repartir en 2005 avec le trophée de MVP des Finales. En Europe ? Double-MVP de la Ligue italienne, triple All Star, MVP des Finales Euroleague remportées en 2001, deux coupes d’Italie, un championnat,… En Argentine ? Joueur de la décennie 2000 grâce au Konex Award, MVP du tournoi des Amériques en 2001, deux fois dans le meilleur cinq, double vainqueur de ce même tournoi,… On ne vous dira pas non plus qu’il a été médaillé d’or aux JO de 2004 en atomisant la compétition et qu’il finit 3ème en 2008, que son nom fait encore cauchemarder de nombreux américains et que son jeu a fait fantasmer une génération d’arrières.

Comme quoi, les statistiques ça ne fait pas tout. On attend simplement que la France fasse pareil avec un certain Tony Parker…

Source : Twitter

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