Michael Beasley n’arrive pas à trouver la moindre équipe : direction l’asile ou l’Asie ?

Le 26 août 2014 à 11:07 par Bastien Fontanieu

michael beasley

On ne sait plus quoi dire sur l’ailier formé à Kansas State, tant les déceptions s’accumulent aussi vite chez lui que les IRM chez Greg Oden. Les journées passent, mais aucune équipe ne souhaite offrir une chance au phénomène…

Pourtant, sur le papier, comment pouvait-on imaginer que le garçon n’allait pas exploser ? Des statistiques folles en université, un gaucher mobile au physique parfait pour le jeu actuel, capable de mettre la misère sous les arceaux comme à l’extérieur : on avait simplement oublié l’espace d’un instant qu’il fallait un cerveau pour réaliser une carrière professionnelle un minimum correcte. Aujourd’hui âgé de 25 ans, ce qui devrait être le meilleur moment pour montrer tout son talent quand on voit James Harden ou Blake Griffin eux aussi né en 89, Beasley a officiellement atteint le fond de la piscine et doit faire un choix important dans sa vie : après avoir eu une dernière main tendue vers lui à Miami, le garçon a tout fait exploser et doit trouver un nouveau toit ailleurs.

On l’a vu cet été du côté des Lakers pour tenter de gratter une place, mais on l’a aussi retrouvé quelques jours plus tard en train de faire l’imbécile avec une bagnole qu’il oublie de rendre chez son concessionnaire. Plus tard, on l’a croisé vers Miami pour voir si le poste d’ailier était disponible suite au départ de LeBron : non seulement le Heat a signé Luol Deng, mais quand ils ont encore eu la possibilité de rappeler Beasley ils ont fait la totale en signant Reggie Williams et Shawne Williams. Le pire ? C’est qu’ils ont carrément filé le numéro 8 au dernier, celui de Michael justement… Quand les Lakers refusent de vous prendre et que le Heat vous manque autant de respect, il est officiellement l’heure d’aller voir ailleurs.

Le dossier B-Easy est tellement pourri que les franchises s’appellent entre elles pour s’assurer que personne ne le prendra. C’est triste quand on connait son talent offensif, mais comment le soutenir quand on voit son attitude ? Même LeBron, qui l’avait aidé à se remettre sur le bon chemin en lui disant de couper ses cheveux et se concentrer sur le basket, a dû le dire en partant : son professionnalisme frôle celui d’une casserole. Et encore, elle quand on veut l’utiliser elle répond présent. Sa défense est annoncé suspecte, son énergie varie de semaines en semaines, et le basket reste un loisir avant tout. Il ne fait donc aucun doute que Mike a le profil parfait pour jouer en Chine avec ses copains de légende comme Byron Mullens, mais quel dommage quand on se souvient du potentiel…

L’asile ou l’Asie ? Après plusieurs saisons passées à trainer en NBA, la porte lui est enfin ouverte pour l’exclure du circuit : on l’accueille volontiers chez nous s’il sait un peu écrire…

Source : Miami Herald

Source image : Yahoo Sports


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