Bad beat : Melo n’était pas loin de signer à Chicago

Le 26 juil. 2014 à 11:57 par Benoît Carlier

Main dans la main, LeBron James et Carmelo Anthony ont agité la Free Agency comme rarement auparavant. Et finalement, l’un comme l’autre ont fait le choix de la maison, le premier retournant non loin d’Akron, le second restant au sein de la Big Apple. Toutefois, il a failli en être autrement pour « Melo », tout proche de rejoindre la franchise mythique de Michael Jordan avant de se raviser au dernier moment.

124 millions de dollars. C’est ce que touchera Anthony lors des cinq prochaines saisons à New York. Et s’il a rembourré son matelas de quelques clauses à son avantage, « Melo » martèle que ce n’est pas l’argent qui l’a guidé dans son choix, assurant que les Knicks « ne sont pas loin de prétendre à un titre NBA » et que c’est sur ce seul et unique point que sa décision s’est faite.

Le natif de Brooklyn a également admis que c’est entre New York et Chicago que le choix à été le plus dur :

« C’était vraiment stressant les derniers jours, c’est l’une des décisions les plus difficile que je n’ai jamais prise. J’hésitais, c’était dur. C’était Chicago, mais ensuite j’ai rencontré les Lakers et c’était L.A. Mais c’est finalement revenu à Chicago et ça s’est presque toujours joué entre Chicago et New York. »

À 30 ans, Anthony n’a toujours pas la moindre bague au doigt, si ce n’est celle qui représente son alliance avec LaLa Vasquez, sa femme. Aujourd’hui, il compte sur Phil Jackson et Derek Fisher pour lui apporter ce qu’il suit depuis 11 ans désormais :

« Je veux gagner, je me fiche de l’argent. Je crois en Phil pour ça. »

Il n’empêche. À New York, « Melo » a signé un contrat plus important qu’aucune autre franchise n’aurait pu lui offrir. Il rejoint une équipe en mutation, absente des PlayOffs la saison dernière, et qui s’est séparée de Tyson Chandler et Raymond Felton contre Jose Calderon, Samuel Dalembert, et deux twix. J.R. Smith, Andrea Bargnani et Amar’e Stoudemire, toujours dans les bons coups, devraient également repartir avec les Knickerbrockers la saison prochaine avec l’espoir de retrouver la forme grâce au jeu en triangle du « Fish ».

« C’est comme si nous avions une équipe toute neuve. C’est comme un nouveau départ et c’est excitant. »

Deuxième homme le plus prolifique du championnat l’an dernier avec 27,4 points par match, Anthony va devoir s’impliquer corps et âme dans ce nouveau schéma tactique s’il souhaite retirer son nom de la liste des All-Stars sans bijou au doigt. Alors, chiche de dire stop à l’iso à outrance ?

Les Bulls pourront se consoler en se disant qu’ils ont peut-être l’avenir le plus radieux devant Houston, Dallas ou encore les Lakers. Mais forts de l’arrivée de Pau Gasol, du retour de D-Rose et d’un rookie comme Doug McDermott, il ne serait pas improbable de voir Windy City devancer NYC au classement de la renaissante conférence Est. Oups…

Source texte : ESPN | Image de couverture : Glenn James – Getty Images


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