Papy fait de la résistance : Richard Hamilton veut repartir pour un an
Le 25 juil. 2014 à 13:01 par Giovanni Marriette
Resté loin des parquets la saison passée après un exercice 2013 timide à Chicago, Rip Hamilton s’est longuement entretenu avec David Alarcon de hoopshype.com. On vous retranscrit les grandes lignes de cet appel à une dernière campagne, si possible pour se parer d’une bague supplémentaire.
David Alarcon (D.A.) : Vous n’avez pas joué la saison passée. Pourquoi ?
Richard Hamilton (R.H.) : C’était la première fois dans ma carrière où je me retrouvais free-agent. Ca me convenait très bien car c’était ma décision. Ce fût une opportunité pour moi d’être avec mes enfants, de les voir un peu plus. Et puis, vous savez, être avec ma famille et profiter d’eux m’a aussi aidé à laisser mon corps tranquille car je n’avais pas coupé avec le basket depuis mes 7 ans…
D.A. : Vous avez pensé à la retraite ?
R.H. : Oh que oui ! A ce moment de ma vie je me suis dit : “j’ai tout fait dans ma carrière, j’ai gagné un titre, j’ai gagné le final four NCAA et j’ai aussi été All Star… C’était donc une opportunité de me concentrer sur d’autres priorités comme passer du temps avec les miens. Et seulement au bout d’un an me poser la question de savoir si oui ou non j’étais prêt à repartir et continuer à jouer”.
D.A. : Qu’est ce qui vous a le plus manqué ?
R.H. : Les PlayOffs mec ! Les PlayOffs m’ont manqué, être avec mes coéquipiers également… Ce sont ces moments avec un groupe de potes dans le locker-room qui m’ont le plus manqué…
D.A. : Vous pouvez nous parler de votre dernière saison à Chicago ?
R.H. : C’était une super période. Je pense que ce qui a dérangé tout le monde là-bas, ce sont toutes ces blessures. Ça a tout changé pour moi et tout les gens autour… Mon seul but à moi était de gagner un titre avec ces gars, malheureusement l’état de santé d’un paquet de mecs en a décidé autrement.
D.A. : Que s’est-il passé avec Tom Thibodeau ? On a entendu des rumeurs concernant un problème relationnel entre vous…
R.H. : Je comprends ce genre de rumeur mais jamais il n’y a eu de soucis entre le coach et moi. A la fin de saison, j’ai dû rater 6 semaines de compétition à cause d’une blessure au moment où l’équipe se qualifiait pour les Playoffs et le coach a estimé que ce sont les gars qui avaient participé à ça qui devaient jouer… C’est quelque chose que je ne pouvais changer et ça a juste été très frustrant pour moi parce que c’est pour ce genre de matches que les Bulls m’avaient fait venir.
D.A. : Quels sont vos objectifs aujourd’hui ? Vous vous voyez repartir pour un tour ?
R.H. : Bien sûr ! Je dois voir dans un premier temps dans quel état est mon corps à la fin de l’été. Mais mon objectif est de jouer un an de plus et si possible dans une équipe avec l’opportunité de gagner le titre.
D.A. : Certaines franchises vous ont-elles déjà contacté ?
R.H. : Oui, oui, j’ai effectivement eu quelques contacts…
D.A. : Lesquelles ?
R.H. : Ça je ne peux pas vous le dire (rires)… tout ce que je peux dire c’est qu’il y a des opportunités mais j’attends juste de trouver la bonne situation pour moi. Comme mon agent me le répète sans cesse, j’ai la chance de pouvoir décider de ma future destination donc je prends le temps qu’il faut pour faire le bon choix…
D.A. : On a parlé la saison passée d’un potentiel intérêt des Wolves. Est-ce vrai ?
R.H. : Effectivement… (rires)
D.A. : Avez-vous pensé jouer en Chine ou même en Europe ?
R.H. : Je pense que l’argent ne fait pas tout. Tout ce qui m’importe à l’heure actuelle c’est de savoir si j’ai encore assez d’essence dans le moteur pour évoluer à un haut niveau de performances. J’aime toujours autant jouer et pour moi c’est déjà une bonne chose. Quand j’étais gamin je disais toujours que mon rêve était de jouer en NBA et ensuite partir en Europe une fois ma carrière aux États-Unis terminée. Ça a toujours été un rêve pour moi mais maintenant que je le vis vraiment, je ne peux pas vraiment dire ce qui serait le mieux pour moi.
D.A. : Quel genre de contrat visez-vous ?
R.H. : J’ai déjà gagné un paquet d’argent dans ma carrière. J’ai fait ce qu’il fallait pour être à l’abri financièrement et maintenant j’ai l’opportunité de continuer malgré tout à évoluer à un niveau intéressant. A présent il n’y a plus que l’amour du jeu et la chance d’être encore là qui me guident.
D.A. : Vous pourriez coacher ?..
R.H. : Oh non… (rires). C’est un boulot compliqué pour un gars comme moi. C’est vraiment beaucoup de travail, tu dois passer énormément de temps à la salle, tu ne vois pas ta femme, tes enfants… Donc moi coach ? Je ne crois pas avoir le profil…
On ne connaît pas encore la décision de Richard aka Rip aka “le vengeur masqué” mais nul doute que la franchise qui le signera, sans doute au minimum vétéran, fera l’une des bonnes affaires de l’été en enrôlant le champion NBA en 2004. C’est pas LeBron mais c’est pas Mike Beasley non-plus le gonze… Faîtes partir les enchères !
source : hoopsype.com
image de couverture : sportingnews.com