Le Baccalauréat version TrashTalk : les résultats de chaque franchise

Le 04 juil. 2014 à 19:05 par Clément Hénot

Baccalauréat

Aujourd’hui fut un jour crucial dans la vie de chaque lycéen en terminale, qui sait désormais s’il s’est viandé lamentablement au baccalauréat, s’il a au contraire tout dégommé aux épreuves, ou s’il aura droit à une seconde chance de la part du jury. Si toi aussi, tu as été en stress pour tes résultats, viens ici et lis les notes de chaque équipe, cela pourrait te détendre, ou te stresser encore plus, c’est selon.

Mention Très Bien

San Antonio Spurs : Ça fait environ 38 fois que les Spurs passent leur bac, juste pour le kif, mais ça, le big three, il en a rien à foutre. Il continue de dompter son sujet, sans même une bouteille d’eau sur la table. Le genre d’élève qui demande une nouvelle copie double alors que t’as à peine commencé ton brouillon. En voilà un premier de la classe que t’as pas trop envie d’égorger.

Mention Bien

Miami Heat : Le Heat de Miami agaçait tout le monde avec ses manières de star, un peu comme cette meuf trop fraiche de la classe sur qui tout le monde bave mais qui énerve son monde et qui est fille à papa maman comme pas deux, sauf qu’au final, ils auront encore assuré jusqu’aux finales. Mais les voir perdre leur statut de premier de la classe au profit des Spurs aux telles facilités qu’ils ont à peine besoin de réviser la veille, c’est une aubaine pour toute la classe.

Oklahoma City Thunder : Avec son MVP, le Thunder aura encore une fois été présent dans les grands moments, mais craque sur la fin, la fatigue sans doute. Pourtant, c’est le genre d’élève qui est capable de taper un 16 en improvisant sur absolument TOUTE sa copie, et comme le bac, ça vaut plus rien. Bah ça a failli totalement marcher pour la bande à Kevin Durant.

Phoenix SunsTout le monde pensait qu’ils se chieraient dessus lors des épreuves importantes et qu’ils n’avaient tout simplement pas le niveau, mais dans la plus grande des décontractions, les Suns auront fermé la bouche de chaque professeur qui disait d’eux qu’ils n’arriveraient jamais à rien dans la vie. Et toc.

Mention Assez bien

Los Angeles Clippers : L’élève frustrant par excellence, il n’en fout pas une ramée en cours et fait toujours le con au dernier rang de la classe, mais arrive toujours serein aux contrôles surprises. Les Clippers n’exploitent jamais totalement leurs capacités et préfèrent se reposer sur leurs lauriers que sont leurs incroyables physiques d’athlètes. Il y a eu du progrès cette saison, mais pas encore assez. Ils auraient sûrement eu la mention Bien sans leurs problèmes de comportement et d’alley-oops.

Indiana Pacers : Ils ont baissé en régime au fur et à mesure que l’année passait, l’élève surmotivé au début qui finit par ne plus avoir d’énergie au moment crucial, et qui doit donc passer des nuits blanches en tête à tête avec ses classeurs. Dommage, se croûter lamentablement en mathématiques coeff. 7, ça ne pardonne pas pour les Pacers, et ça les empêche de taper la mention. Ça vous apprendra à recruter Evan Turner.

Toronto Raptors : Le nouvel élève avec un accent chelou aura réussi à se faire une place au soleil malgré ses difficultés de compréhension et les railleries de ses camarades au début d’année. Personne n’attendait les Canadiens à ce niveau, et pourtant, ils ont bien prolongé le plaisir en PlayOffs, une année pleine de régularité, un beau 13 de moyenne, ni trop, ni pas assez.

Portland Trail Blazers : Il est là, l’élève fashion de la classe, celui qui fait craquer toutes les filles avec son charisme qui n’est plus à prouver. En plus, cet élève que représente les Blazers est plutôt bon en cours, surtout dans les gros coefficients, lors des dernières journées. Bon, ils finissent pas dans les premiers, mais au moins, ils assurent l’essentiel. Reste à savoir s’ils seront toujours aussi bons en drague cet été.

Golden State Warriors : Toujours au dernier rang, près du radiateur, mais c’est finalement là que les Warriors sont le plus efficaces, travaillant toujours mieux dans l’urgence et au fond de la classe pour se sentir intégrés parmi les grands, ils auront réussi leur mission dans les matières principales, il faudra juste arrêter les bagarres à répétition avec son camarade roux de Los Angeles.

Washington Wizards : Malgré Otto Porter, les Wizards sont à classer parmi les élèves discrets mais efficaces, appréciés par le corps enseignant, incompris par le reste de la classe, les gars de la capitale restent une sacrée énigme. Personne ne les voyait à ce niveau là, et pourtant… Chapeau les gars, faites juste attention de pas vous manger un mur après…

Dallas Mavericks : L’erasmus allemand aura bien emmerdé le futur champion en titre jusqu’au bout, pour une fois avec un effectif très équilibré, ne négligeant aucune matière. La mention de justesse, mais mention quand même, faut dire que Nowitzki, il sera toujours au top. Rigueur allemande.

Mention Passable

Chicago Bulls : Le symbole même de la roublardise et de la besogne, conscient de ses difficultés sans D-Rose, Chicago aura bossé dur pendant toute l’année sans pour autant être excellent, le genre de type qui bosse tout le week-end pendant que les autres se collent une mine mémorable, mais au final ça a payé. Les Bulls méritent leur bac, mais sans mention, faut pas déconner non plus.

Brooklyn Nets : Lui, c’est le gosse de riche qui vient à l’école en Bentley, qui s’habille avec des pompes en peau de requin et un manteau en poil de cul de zèbre. On s’était dit en début d’année que les Nets allaient faire partie des bons éléments et mettre beaucoup de monde misérable, car en plus, son professeur n’est autre que son père, mais au final, son arrogance l’aura rattrapé. On attendait bien mieux de lui.

New Orleans Pelicans : Le jeune élève discret qui ne fait jamais parler de lui, et qu’on découvre même au bout de 6 mois de cours, c’est lui. Travailleur de l’ombre sans avoir énormément d’amis, les Pelicans arrivent quand même à leurs fins en obtenant le sésame, mais nul doute que cet élève va devenir extraverti très bientôt.

Memphis Grizzlies : Voilà un autre élève qui a le souci du travail bien fait, mais toujours maladroit en TP, et capable de réviser ses leçons de mathématiques pour un contrôle d’histoire. Les Grizzlies auraient pu passer à la trappe. Mais bien vus du corps enseignant, ils valident leur billet pour les études supérieures.

Atlanta Hawks : Les Hawks, c’est chaque année le même refrain, ils commencent chaque année en trombe en se hissant aux premières places de la promo en n’étant exceptionnel nulle part, puis malheureusement, la réalité les rattrape à mesure que le programme scolaire se corse, service minimum = notes minimum pour les Faucons.

Charlotte Bobcats : Lui, c’est le type qui est pas trop fort, mais qui doit assumer l’héritage de son grand frère, mention très bien avec 18.5 de moyenne générale. Forcément, les Bobcats ont eu la pression face au Heat, mais globalement, ils méritent bien leur diplôme, même s’ils n’ont jamais gagné en PlayOffs. C’est pas aussi bien que le grand frère, mais l’important c’est les 3 points.

Rattrapages

Houston Rockets : En voilà un autre qui veut faire le fou en allant aux contrôles surprises en freestyle, sauf que pour lui, ça ne marche pas. Faut dire que les fondamentaux, ça, les Rockets ne connaissent pas vraiment. Obtiendra son bac au rattrapages, car de toutes façons, c’est démonétisé.

Sacramento Kings : Le genre d’élève qui dit à chaque début d’année “Bon, cette année je bosse” mais qui finit toujours par se laisser rattraper par ses vieux démons. N’apprenant jamais de ses erreurs et ne se remettant jamais en question, les Kings collectionnent les heures de colle et auront même été menacés d’être renvoyés de l’établissement. Au final, ils sont restés, mais il va falloir cravacher à l’oral.

Minnesota Timberwolves : L’élève un peu frileux n’aura pas surmonté ses peurs. Pleins de bonne volonté, mais plafonnant à une intelligence limite, ils ont raté l’occasion de se mettre à l’abri plus tôt. Cependant, parce que ce n’est pas un élément perturbateur, et qu’il aura révisé pendant 18 heures, il aura son bac à l’oral, avant de partir dans une autre ville. Félicitations quand même hein.

Denver Nuggets : Malgré les blessures, on ne peut pas dire que les Nuggets aient mis toutes les chances de leur côté, entre la légalisation de la marijuana, puis les embrouilles régulières du délégué avec leur professeur principal, c’était compliqué à négocier. Sans compter tous ces passages récurrents à l’infirmerie. Feignasse va.

Detroit Pistons : Une nouvelle saison pleine de promesses pour les Pistons, mais une nouvelle fois finie en queue de poisson, les rattrapages sont inévitables, il va falloir arrêter de s’engueuler avec tout le monde, réviser un peu plus et se concentrer sur les matières fortes pour les prochains examens.

Cleveland CavaliersLe petit gros de la classe aura galéré toute la saison malgré un bel effectif. On leur promettait monts et merveilles après un recrutement audacieux, mais au final, les petits nouveaux n’étaient autres que des gars dont aucun autre établissement ne voulait, prévisible donc. Le gars qui a 12 de moyenne toute l’année et perd ses moyens lors du jour J…

Redoublement

New York Knicks : La possibilité de faire une année de folie couronnée de succès, mais non, les Knicks sont toujours venus défoncés en cours, ce qui aura considérablement limité leurs capacités d’apprentissage, toujours obligé de subir les moqueries de ses camarades. A cause de Gérard Smith, c’est peut être ça finalement “la pire classe” que n’aient jamais vu les professeurs.

Boston Celtics : Cette année, les camarades avaient une vraie raison de se foutre de la gueule des roux, en plein tanking. Les Celtes n’auront pas livré une grande saison et se pointaient donc sans aucune pression au bac. Sauf qu’on sait très bien qu’ils vont faire bien mieux avec un vrai effectif et de vraies révisions sur de vrais cahiers de vacances.

Los Angeles Lakers : Ils ne pouvaient pas espérer beaucoup mieux que leur meilleur ennemi vert et noir, mais quand même. Il y’a un moment où il faut arrêter de faire le pitre pour le Shaqtin’ A Fool et bosser sérieusement ses cours. Eux aussi sauront se remettre de cet échec l’an prochain, mais en attendant, il faut nous soigner ce vilain style vestimentaire incompréhensible en mode “Swaggy P”. Le gothique de la classe.

Philadelphia Sixers : Forcément, c’est compliqué de réussir quand on fait l’école buissonnière toute l’année, avec un absentéisme trop régulier, et pas de réelles capacités de toute manière, les Sixers n’étaient présents que pour justifier leurs absences avec leurs billets de retard. Le pire, c’est qu’ils ne semblent pas apprendre de leurs erreurs.

Milwaukee Bucks : Ils séchaient aussi les cours pour se fumer des gros buzz ou bien partir à la chasse au cerf, mais les Bucks auront raté leur saison, et puis les seules fois ou ils venaient en cours, ils foutaient le bordel ou bien se battaient en cours, on aurait dit une classe de 3ème dans un lycée de ZEP de Roubaix.

Orlando Magic : L’élève un peu paresseux qui regarde par la fenêtre en attendant des jours meilleurs. Le Magic finira bien par sortir la tête de l’eau, mais en attendant, il doit rester en difficulté, et continuer de s’armer de patience pour l’année scolaire suivante, mais c’est un bon élément, peu habitué aux mauvaises remarques, donc il s’en sortira.

Utah Jazz : Le religieux de l’école, toujours obligé de se soumettre aux traditions mormones, il en aura très souvent délaissé ses cahiers à spirales. Tout n’est pas à jeter chez cet élève, il n’avait simplement pas le niveau, l’année prochaine sera la bonne, on le sait.

Au final, avec Adam Silver comme professeur principal, cette NBA 2013/2014 est quand même une sacrée classe de galériens, mais bon, ne vous en faites pas, lycéens que vous êtes, car le bac, ils vous le donneront quand même, ou pas d’ailleurs. Allez, colle toi une bonne mine si tu l’as eu, révise bien si t’es aux rattrapages, et pleure bien si tu es ajourné. La bise.