Mister Clutch : Ray Allen envisage de raccrocher les sneakers à la fin de la saison

Le 25 mai 2014 à 22:33 par Benoît Carlier

A 38 ans, Ray Allen sait que les belles années sont déjà derrière lui, en termes de vivacité au moins. Et même s’il s’avère encore très précieux pour le Heat, comme en témoignent ses quatre tirs primés marqués en fin de rencontre pour verrouiller le succès floridien pas plus tard qu’hier soir, « Jesus Shuttleworth » va véritablement considérer l’idée de prendre sa retraite sportive en fin de saison.

Nous les croyons immortels, mais il y a un jour où nos idoles des parquets doivent se retirer pour laisser la place aux plus jeunes, et aussi pour prendre du repos bien mérité. Toujours affuté physiquement – il joue 26 minutes par soir en moyenne cette saison – et sans rien avoir perdu de son adresse dévastatrice derrière l’arc, Ray Allen songe à dire stop au terme de cette campagne de PlayOffs avec le Heat, qui rapporte encore 3,2 millions de dollars à son compte en banque. Ce n’est donc pas une question d’argent, mais plutôt d’honneur et cela remet en cause l’incapacité de certains à quitter les parquets, au détriment de leur propre santé, à l’instar de Kevin Garnett, son ex-coéquipier à Boston.

A moins de deux mois de son 39ème anniversaire, « Ray-Ray » n’ose imaginer jouer au-delà de la quarantaine :

« Quand Barry Sanders (ex-joueur des Detroit Lions en NFL) a pris sa retraite, nous étions tous très étonnés. Il n’a joué que 10 ans et nous voulions qu’il joue plus. Mais il est parti comme il le voulait. C’était probablement un peu tôt, mais personne ne veut connaître le déclin, » racontait-il à Yahoo! Sports.

Et même s’il continue d’apprécier être sur un terrain de basket pour faire ce qu’il fait depuis 17 saisons en NBA maintenant, même s’il estime être capable de scorer 15 points par match au sein d’une autre franchise, celui que ses coéquipiers surnomment « The Committee » en référence à l’aura qu’il dégage dans le vestiaire se rappelle de ces mots pleins de sagesse, lâchés par un certain Michael Jordan :

« Est-ce que je veux jouer au plus haut niveau ? Ou est-ce que je veux juste exister dans une équipe où je gagne, ou peut-être même pas ? Ce sont les questions que vous devez vous poser. C’est ne sont pas que des matches, c’est aussi une préparation. »

Arrivant au terme de son contrat cet été avec une hypothétique bague supplémentaire au doigt – ce serait alors sa troisième -, Ray Allen pourrait définitivement mettre un terme à cette routine, cette exigence physique quotidienne du plus haut niveau. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne l’aura pas volé.

Source texte : Yahoo! Sports

Source image : Getty Images


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