Joel Embiid impressionne, mais les Cavs restent réticents
Le 24 mai 2014 à 21:48 par David Carroz
On le sait, la cuvée de la draft 2014 s’annonce très intéressante, en quantité et en qualité. Mais malgré la densité de talent, un consensus semble se dégager sur le nom du futur premier choix : Joel Embiid. Si des doutes étaient apparus suite à sa blessure au dos, son dernier workout à Los Angeles a rassuré les recruteurs qui confirment leurs premières impressions : le pivot est trop doué et offre une telle combinaison taille/habileté qu’aucune franchise ne peut passer à côté. Voici quelques images :
De quoi rassurer les plus sceptiques sur sa santé, puisqu’il a fait preuve d’une bonne mobilité et que sa blessure ne paraissait qu’un lointain souvenir. Joel Embiid a impressionné et probablement verrouillé sa première place à la draft. Et pourtant, les Cavaliers doutent toujours. Il faut dire que l’histoire leur donne des raisons de se poser des questions. Non pas parce qu’ils se sont lamentablement vautrés l’année dernière en sélectionnant Anthony Bennett, mais parce que drafter un pivot avec des problèmes au dos, ils connaissent. Petit rappel.
Draft 1988. Les Cavaliers disposent du premier choix et sélectionnent Brad Daugherty, pivot talentueux issu de North Carolina et à qui les observateurs prédisent un avenir doré en NBA. Pendant 8 ans, il s’imposera en effet comme un pivot dominant de la ligue. Pas plus longtemps, stoppé par des problèmes au dos (hernie discale). Forcément, cela leur revient à l’esprit au moment de choisir Joel Embiid.
Alors bien entendu, le jeune pivot ne souffre pas – a priori – de douleurs chroniques. Mais l’alerte suite à cette première blessure leur impose une certaine méfiance. Car nul ne sait si les soucis ne se reproduiront pas. Les visites médicales que Joel Embiid va passer lors des workouts privés permettront probablement de lever les principaux doutes. Alors, risqué de choisir Joel Embiid ? Peut être, mais bien moins qu’Anthony Bennett l’an dernier.
Source : SLAM Online et NBC Sports
Source image de couverture : USA Today