Les choses sérieuses commencent : ces joueurs attendus au tournant pour le 1er tour des PlayOffs

Le 20 avr. 2014 à 17:09 par Clément Hénot

Ca y’est les amoureux de la baballe orange ! La saison régulière s’est terminée tout doucement, on va enfin pouvoir passer aux choses sérieuses et intéressantes : les PlayOffs ! Au programme donc, de la vraie défense, une intensité de tous les instants, de la dureté sur chaque contact, et surtout une vraie passion autour de cet évènement, en attendant les Finals. En attendant, certains joueurs vont connaitre leur dépucelage en terme de post-season. Si certains y ont déjà montré l’étendue de leur talent, d’autres vont devoir prouver à tout ce petit monde NBA de quel bois ils se chauffent. Focus et lumières sur eux.

DeMar DeRozan

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Malgré une bien vilaine peau, l’arrière s’est imposé comme un All-Star en puissance depuis le départ de Rudy Gay chez les Kings. DeRozan montre qu’il ne sait pas que poser des gros dunks à foison, mais également prendre le jeu à son compte dans les moments chauds, une éclosion tardive, mais qui réjouit la franchise canadienne aujourd’hui. DeRozan s’impose l’un des meilleurs à son poste, et forme avec Kyle Lowry l’un des back-courts les plus athlétiques et redoutables de la NBA. Peu de gens voyaient Toronto s’inviter en PlayOffs, et pourtant ils seront bien là, et très bien classés en plus. DeRozan va connaitre son dépucelage en termes de post-season, et il va devoir encore hausser son niveau de jeu et contourner la défense des papys des Nets, chose qu’il n’a malheureusement pas réussi sur le G1 avec un piteux 2/11 aux shoots. Et pendant ce temps là, Bargnani se morfond chez les Knicks…

John Wall

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Encore un qui a eu du mal a montrer la totalité de son immense potentiel, mais qui est aujourd’hui à la place ou il devrait être depuis encore plus longtemps. John Wall (Jean Mur pour les intimes) va enfin goûter aux joies des PlayOffs avec ses Wizards enfin débarrassés de ses cas sociaux. Autour d’un collectif solide, et du haut de son contrat maximum, Wall s’est enfin décidé à se muer en leader, et à montrer que son statut de numéro 1 de la Draft 2010 n’est pas usurpé, il va devoir continuer de porter son équipe pendant ces PlayOffs. Toutefois, le joueur doit encore canaliser sa fougue et doit devenir plus régulier pour vraiment devenir un point guard cinq étoiles. Il sera également tenaillé par Jimmy Butler et toute la défense des Bulls, mais contrairement aux anciens temps, Wall pourra enfin composer avec une raquette au QI global positif avec Marcin Gortat et Nene, ça change d’Andray Blatche et JaVale McGee…

Al Jefferson

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Pas mal de gens ont dû bien se foutre de sa pomme quand il a annoncé qu’il rejoignait les Bobcats, mais aujourd’hui, ces joyeux lurons doivent être en train de se planquer quelque part en Sibérie, car oui, les Bobcats iront bien en PlayOffs, et ils le doivent en grande partie à Al Jefferson et son double-double de moyenne. Même s’il reste encore perméable en défense, Jefferson sait tout faire en attaque, et est une arme redoutable lorsqu’il est associé à son meneur Kemba Walker. Et même si toute la NBA est au courant de son talent, il pourrait bien aider les Chatons à ne pas être trop ridicules face au Heat. Sinon, y a toujours Cody Zeller…

Russell Westbrook

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Alors qu’il a bien été ennuyé par les blessures ces derniers mois, le sosie de Raphaël des Tortues Ninja reviendra à point pour les PlayOffs, il sera ménagé pour les derniers matches de Saison Régulière, mais sera quand même attendu au tournant. Va t-il se transcender et porter avec son acolyte Kevin Durant le Thunder vers une nouvelle Finale NBA ? Saura t-il adapter son jeu pour le bien d’OKC ? Va t-il vouloir trop en faire et conduire le Tonnerre à sa perte ? Chamboulera t-il l’équilibre de sa franchise à un moment crucial ? Prendra t-il les bonnes décisions en match ? Tant de question dont ses fans, comme ses détracteus, répondraient volontiers. Westbrook devra montrer qu’il peut être ce Facteur X pour le Thunder. Dans le cas contraire ce sera Derek Fisher, 58 ans à la mène…

Paul George

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A l’instar des Pacers, PG24 accuse le coup sur cette fin de saison, mais Paul George reste Paul George les amis, et il est toujours capable de faire preuve d’une grosse défense sur l’homme, et il peut également balancer des gros cartons offensifs quand l’envie lui prend, et cette envie, il va falloir qu’elle le prenne dès ce premier tour face à ce qui reste des Hawks. On se souvient tous de ses Finales de conférences dantesques, ou il aura tenu tête au king LeBron James pendant 7 matches, ces PlayOffs 2013 l’ont révélé comme l’un des plus grands joueurs en devenir, saura t-il confirmer sur cette cuvée 2014 ? C’est ce que tout le monde attend de voir, mais désormais, l’effet de surprise n’est plus valable, car les Pacers sont désormais une place centrale de la NBA, et George fait partie de la crème de la crème. Va falloir aller le chercher

Joakim Noah

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COCORICO : Notre Joakim national (enfin, oui et non…) va encore une fois goûter aux PlayOffs avec Chicago, et il va devoir “profiter” de la jambe de bois de Derrick Rose, du transfert de Luol Deng et de la “JéromeMoisoite aiguë” de Carlos Boozer pour se muer en franchise-player pour les Taureaux, rares sont les pivots avec autant d’armes, défensives et offensives, et la réussite des Chicagoans en post-season dépendra essentiellement des performances de leur Roi Lion, leader du mur aussi solide que ceux construits par Gérard Smith en match qui fait office de défense. Mais s’il ne prend pas le dessus sur le marteau polonais Marcin Gortat et sa tête de tueur à gages d’Europe de l’Est, il passera pour un sacré tocard aux yeux de toute la NBA, allez JoJo, fais pas l’imbécile, fais le pour Yannick qui criera à ses interviews sur toi.

Monta Ellis

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Notre croqueur repenti ! Monta Ellis aura pris un véritable virage dans sa carrière au Texas, désormais au service du collectif et de son général allemand Dirk Nowitzki, toutefois, l’arrière de poche n’a rien perdu de sa folie, ni de son hang-time, et a moins de responsabilités en attaque, ce rôle semble lui convenir à merveille. Ces PlayOffs seront un bon moyen de vérifier sa bonne entente avec Kaiser Dirk, et surtout de convaincre les sceptiques du talent du bonhomme, nul doute qu’il aura à coeur de poursuivre ce premier tour face aux Cow-Boys de San Antonio dans la lignée de sa belle saison, mais les clés du camion reviennent à Dirk. Rigueur allemande oblige.

Mike Conley

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Si les Oursons se sont longtemps appuyé sur un collectif parfaitement huilé avant de chercher un véritable go-to-guy, il semblerait que Mike Conley ait de lui même endossé ce costume laissé vacant chez les Grizzlies, car si Memphis a toujours un excellent jeu d’équipe, et un roster équilibré, c’est bien le rejeton de Michael Conley Sr. qui est chargé de poser ses bourses sur le parquet et de porter l’équipe dans les dernières minutes d’un match, le meneur de poche va devoir, soit assurer au scoring avec son shoot soyeux, soit alimenter ses intérieurs Zach Randolph et Marc Gasol (qui cumulent une détente moyenne d’environ 11cm) et les gaver de ballons dans la peinture, et quand on rajoute le nez de Kosta Koufos, on se dit que le Mike aura du bétail à nourrir dans la raquette.

Mentions :

Lance Stephenson, pour sa folie, et pour son futur contrat surtout, et Roy Hibbert, parce qu’on sait qu’il peut fermer des bouches à n’importe quel instant
Le duo Aldridge-Lillard, pour les hipsters qui depuis cette année, sont des fans des Blazers “depuis toujours”et parce qu’ils sont bons aussi, quand même.
Blake Griffin, pour que l’on vérifie bien que ses progrès ne sont pas qu’illusoires, et s’il est capable de devenir sérieux pendant ces PlayOffs, et d’oublier “Lob City”
Les Splash-brothers Curry et Thompson, pour la pureté de leur shoot, pour les filets qu’ils vont torturer, et parce qu’ils sont bons aussi, quand même.
Kyle Lowry, parce qu’il forme avec son compère DeRozan l’un des back-courts les plus sexys de la NBA, et aussi parce que c’est un sacrée teigne.
Jeff Teague, parce qu’il aura été le patron face aux Pacers, et qu’il aura clairement franchi un palier.
On aurait aimé voir Goran Dragic, mais la très surprenante saison des Suns n’aura pas suffi, next year bro’ !
Et Carmelo Anthony également, mais à notre avis, on peut attendre longtemps… Sinon, y a toujours Toney Douglas.


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