Auteur d’un comeback remarqué, à tel point que les Wizards vont le signer jusqu’à la fin de la saison, Drew Gooden ne s’est pas fait un pote, en la personne de DeMarcus Cousins, lors de la rencontre entre les deux Mardi dernier (gagnée 117-111 par les Kings en prolongation).
Alors qu’il avait la main chaude, dans le dernier quart temps (9pts lors des 10 premières minutes de la période), Drew Gooden n’a eu de cesse de célébrer ostensiblement chaque panier qu’il a marqué, ce qui a eu le don d’énerver DeMarcus Cousins.
Spécialement sur un panier à trois points inscrit par le vétéran des Wizards, qui portait le score à 86-77 pour Washington, DeMarcus avouant de vive voix son agacement aux reporters, après le match:
“Ca m’a un peu énervé lorsqu’il a fait son espèce de mimique après avoir mis ce tir. Je veux dire, ok c’était un tir important, mais c’est juste un tir”.
Très mauvais pour masquer sa frustration, Cousins a tout de même été capable d’utiliser sa rage à bon escient, puisque Sacramento réussira, entre autres, grâce à lui, à recoller au score, pour arracher la prolongation, lors de laquelle il contribuera également au succès final des Kings.
Une belle leçon apprise par les Wizards, qui ne pouvaient pas se permettre de laisser filer une victoire qui leur tendait les bras, les victoires se faisant précieuses actuellement, dans la course à la 6ème place, à l’Est.
Marcin Gortat, le pivot de Washington, a avoué avec bonne foi, que les Wizards se l’étaient peut être un peu trop raconté, pensant le job terminé, durant le temps mort qui a suivi ce gros shoot de Gooden:
“On a été punis pour notre suffisance. Pour avoir été trop confiants, et on en a payé le prix. On a commencé à célébrer comme si on avait gagné le match, à lancer des vannes, et on a surement relâché notre concentration”.
Pas d’incident diplomatique donc, mais chaque camp a pu tirer sa propre leçon de ce micro évènement. Les Wizards ont en effet appris qu’il faut finir les matches avant de crier victoire, et le petit DeMarcus Cousins a appris à utiliser sa frustration contre l’adversaire, plutôt que de saborder sa propre équipe.
Source: Washingtonpost.com
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