Paul George nous a expliqué que – si les Pacers reste en tête de la conférence Est et bénéficient donc de l’avantage du terrain face au Heat en playoffs – ils ne perdront pas, on peut aussi se dire que, cette année, Indiana va avoir d’autres arguments à faire valoir.
Déjà, l’axe Paul George – Roy Hibbert a beaucoup progressé et puis, les Pacers possèdent désormais dans leurs rangs un ovni. Un joueur spécial, imprévisible et bourré de talent qui peut faire basculer n’importe quelle rencontre. Je veux bien sûr parler ici de Lance Stephenson. Hier encore, “Crazy Lance” a fait étalage de ses qualités. Certes, les Knicks ne représentaient pas non plus un grand danger pour les Pacers qui évoluaient à domicile mais les new yorkais vont mieux depuis quelques temps et avaient, sur le papier, quelques moyens de perturber les jaunes de Franck Vogel.
Ce n’a pas été le cas (victoire 117-89 pour les Pacers) car, sur le terrain, aux côtés d’un très bon Paul George (25 points, 7 rebonds et 3 passes décisives), Lance Stephenson a été étincelant. Il a martyrisé la défense des Knicks par ses pénétrations accompagnées de bons choix soit en finissant près du cercle soit en ressortant la balle pour un tir ouvert. Stephenson est puissant, ses appuis et ses dribbles sont totalement déroutants pour son adversaire direct et comme en plus il aime distribuer et qu’il devient de plus en plus régulier dans le périmètre… Nous avons là un attaquant de tout premier ordre, un fou capable de dynamiter n’importe quelle défense, dans n’importe quelle situation.
Au final, ce sont 28 points à 10/17, 4 rebonds, 4 passes décisives et une interception qui viennent garnir la feuille de l’arrière des Pacers et le tout sans perdre le moindre ballon !
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