Avec un Mike Miller reparti jouer les amants impromptus sur les lieux de ses premiers amours dans le Tennessee, c’est l’artificier James Jones qui devrait profiter largement de ce départ. Un temps oublié, voire abandonné au sein de la rotation floridienne, le natif de Miami de 32 ans voit s’entrouvrir là une lucarne qui présagerait un sursaut dans la suite de sa carrière. Car voilà une éternité qu’on ne l’a pas vu dégainer depuis le corner à trois points, et lui non plus d’ailleurs…
Après s’être bien préparé cet été à un éventuel appel au devoir, Jones, tout comme son comparse Chalmers, se sent en pleine forme et se tient prêt à y répondre de façon concluante.
“C’est grâce à tout le travail réalisé entre nous, shooteurs, pendant l’intersaison. Ray (Allen) et moi, on a beaucoup tiré. La routine, ça paie toujours. Et notre constance nous apporte énormément, surtout lorsqu’on obtient de précieuses minutes.”
Des minutes ? Voilà l’objet des convoitises de Jones que l’entraîneur, Erik Spoelstra, semble être prêt à lui confier progressivement.
“Voici un autre élément qui a beaucoup travaillé cet été. Il a été très discipliné et a fait attention à garder une bonne hygiène de vie en parallèle de son entraînement, donc il s’est vraiment tenu prêt. C’est un pro. Lorsque son numéro est appelé, il répond présent.”
En somme, après plusieurs saisons passées au placard, à attendre compulsivement son heure de nouveau, 2014 marque sans aucun doute l’année du réveil tant attendu pour James Jones.Un retour au plus haut niveau qui apporterait, par séquences, une profondeur certaine au banc de Miami, en quête d’un premier “Three Peat”. Encore une énième raison d’y croire dur comme fer du côté des fans de la Floride…
Source texte : South Florida Sun Sentinel / Source image : blogs.thescore.com
