A l’aube de la nouvelle saison approchante, bon nombre de joueurs expriment toute leur excitation, tout comme nous autres, et l’ampleur de leurs ambitions. Ne dérogeant pas à la règle, le franchise player des Wizards, John Wall, a déjà les yeux rivés sur la rencontre du 8 octobre contre Brooklyn en pré-saison, mais surtout sur celle du 30 face à Détroit à l’extérieur, prêt à tout dévaster sur son passage en rappelant, à ceux qui l’auraient oubliée, la prééminence de sa vitesse.
A l’occasion du match commémoratif des anciens élèves de Kentucky, l’UK Alumni Game où l’ancienne gloire des Wildcats a fait ressentir sa présence en inscrivant un triple-double (40 points, 10 passes et 10 rebonds), Wall en a profité pour revenir sur la virulente frustration qui a marqué le vécu de sa saison passée, ce-dernier cloisonné sur le banc de Washington. En homme respectable et fier de l’éducation qui lui a été transmise, venant par ailleurs de fêter ses 23 ans, le meneur-star des Wizards n’en a pas fini de bénir le soutien précieux de ses proches, reçu lors de sa convalescence douloureuse d’une friction au genou gauche.
“Ce fut vital. Je me disais “Je sais que je souffre, mais je dois aller jouer.” Alors rester assis, voyager et me rendre sur le terrain en costume à chaque fois, ce n’était pas agréable. C’était dur, mais je pense que j’ai su être suffisamment fort mentalement et physiquement et j’ai compris ce qu’il fallait que j’endure pour que mon corps se remette, ainsi que les choses les plus sages à faire, pas seulement manger sainement, mais aussi m’assurer que je suivais la bonne voie pour mon traitement et réaliser l’entraînement nécessaire tous les jours .”
Au regard de tout le travail acharné accompli ces derniers mois pour revenir à son meilleur niveau, le temps semble enfin venu pour John Wall d’assumer pleinement son étiquette de numéro 1 de Draft et emmener ses coéquipiers vers des Playoffs trop longtemps convoités pour l’équipe de la capitale américaine.
“ Tout le monde ne s’empêchera pas de parler, ils diront ce qu’ils auront à dire, mais c’est le jeu, c’est ce qui constitue le basketball. Vous allez avoir des hauts et des bas, mais aussi longtemps que vos proches vous soutiendront et vont nourrir votre motivation, c’est tout ce dont vous avez besoin. Je m’en servirais uniquement comme moteur pour me préparer au mieux. Je suis revenu et j’ai profité d’une belle lancée en fin de saison sur laquelle je compte bien m’appuyer cette année.”
Ses détracteurs n’ont qu’à bien se tenir… Plus que jamais, vivement octobre !
Source texte : Washington Post / Source image : kentuckysports.co
