Pierce a foi en Rondo : les Celtics sont entre de bonnes mains
Le 19 août 2013 à 00:26 par Nathan
C’est bien peu de dire que la saison des Celtics est placée sous le sceau de l’interrogative. Avec Paul Pierce et Kevin Garnett partis aux Nets, Doc Rivers aux Clippers – avec l’embauche d’un jeune coach complétement rookie en NBA et un franchise player (Rajon Rondo) en pleine phase de rééducation, pas besoin de s’appeler Descartes pour douter de la saison de Rondo et des C’s.
Mais il y en a un qui ne doute pas : Paul Pierce. Relatant un entretien qu’ils ont eu tous les deux, en prenant bien soin, vous le noterez, de lever chacune des interrogations, voilà comment il s’exprime :
“Sans aucun doute [qu’il est prêt à être le leader](…). Il peut être le visage d’une franchise. Il a gagné une bague, il est All-Star. D’ailleurs il sait déjà que c’est son équipe et qu’il devra être le leader. (…) Je lui ai parlé, et il est prêt pour le défi”.
Ce n’est pas dur à croire. Pierce, à partir de l’explosion de Rondo en 2010 et 2011 (10,6 pts et 11,2 passes en 2011), a doucement vu son meneur prendre le monopole du ballon. Les stats de Rondo en attaque ont augmenté sensiblement pour finir à plus de 13 points la saison dernière, alors que celle de Pierce ont chuté de 20,5 en 2009 à 18,6 en 2012. Et oui, les chiffres ne mentent pas. Les matchs non plus, d’ailleurs : il fallait voir, ces deux dernières saisons, Rondo faire son numéro de chef d’orchestre tout le match et Pierce sauver la maison dans le money-time, pour se convaincre que si « The Truth » était encore le visage des C’s sur le parquet, Rondo en était le cerveau.
Mais attention, Pierce et son expérience mettent en garde l’ex Lieutenant Rondo : s’il aura beaucoup plus de responsabilités, il faudra qu’il décentralise. Un leader ne l’est pas sans soldats.
“Rondo doit comprendre qu’il va devoir donner les responsabilités sur certains des autres joueurs. Peut-être des gars comme Brandon Bass, ou d’autres anciens.”, conseille Paul Pierce.
N’oublions pas que les moins anciens seront aussi, à n’en pas douter, d’une aide précieuse. Jeff Green a apporté une énergie folle, des buzzer-beaters, un style old-school et quelques dunks monstrueux à toute la Maison Verte (oui, c’est toi qui est visé, Al Jefferson). Avery Bradley a montré qu’il pouvait shooter, et qu’il se rapprochait plus du bulldog que de l’être humain quand il s’agissait de défendre.
Ajoutez à cela, une rencontre et du temps passé ensemble entre le nouveau coach Brad Stevens et Rondo à l’occasion de son camp de basket à Louisville : quoi, vous aussi, Pierce vous a convaincu ?
Source : The Boston Globe