Coupé par les Dallas Mavericks en octobre dernier pour des raisons disciplinaires, Delonte West aspire aujourd’hui à retrouver les parquets NBA qu’il a déjà fréquentés, huit saisons durant.
On sait le garçon fragile psychologiquement et souvent atteint de dépression, mais à 29 ans, le meneur de profession, formé à Saint Joseph’s pourrait encore rendre bien des services à certaines franchises de la Grande Ligue.
« J’avais les larmes aux yeux en regardant les matches l’année dernière. Non pas parce que je suis bipolaire, mais parce que je suis assis à la maison et que le jeu me manque. Si mon agent m’appelle, je saute dans le prochain avion. Sans vouloir être arrogant, certaines équipes qui tentent de gagner manquent d’un guard, d’un homme capable de jouer quelques belles actions qui permettront de rejoindre les finales. »
Ce que peux vouloir dire Delonte West, c’est qu’avec près de 10 points et 4 passes de moyenne en carrière, il pourrait former une belle doublure pour un meneur de talent. Sans compter l’expérience qu’il a pu acquérir dans des clubs comme Boston, Dallas ou encore Cleveland.
« Mon corps est celui d’un homme de 24, 25 ans et je pense pouvoir encore jouer pendant dix années. Je suis encore aussi excité que si je n’avais encore jamais joué. Donnez moi simplement un maillot ! »
S’il ne prétend pas à un gros salaire, Delonte West pourrait s’avérer être un pari semi-risqué et devrait rapidement rassurer ses employeurs. Mais une franchise NBA aura-t-elle le cran pour prendre ce risque ?
Source : SLAM
