Après Metta World Peace il y a quelques jours, c’est au tour de Mike Miller d’être victime de l’amnesty clause, notion apparue lors du dernier CBA. L’arrière du Heat, décisif durant les finales 2012 et 2013 par ses 3 points, va être “amnistié” par le Heat. Une décision difficile à prendre pour Pat Riley et son staff mais ô combien rentable. En coupant l’ancien joueur de Memphis, Miami économise 13 millions et évite une “luxury tax” de 17 millions l’année prochaine ! Une opération qu’il leur permettrait de signer un joueur pour le minimum…
Pour faire de la place à un futur renfort (Greg Oden ?), Pat Riley devait prendre une décision importante malgré son envie de garder ce groupe champion intact. La logique financière a donc pris le pas sur la logique sportive en mettant de côté Mike Miller, pas le moins bon joueur du Heat, mais celui qui a le rapport qualité-prix le plus élevé à en croire les dirigeants floridiens.
Il est vrai que la saison du joueur de 33 ans n’a en rien marqué les esprits. Auteur de 4,3 points en 57 matches, Mike Miller ne faisait parler de lui que par sa capacité à enquiller les 3 points (41,7 % dans l’exercice). Seulement, c’est à un moment où on l’attendait le moins que le natif de Mitchell a su sortir la tête de l’eau. Alors que Shane Battier était à la rue, le joueur drafté par le Magic en 2000 a sorti deux gros matches lors des Game 2 et 3 à longue distance.
Des performances notables qui n’ont pas pesé lourd dans la balance lorsque le Heat a pris la décision de le couper via l’amnesty clause. Néanmoins, Mike Miller, malgré ses problèmes de dos, ne devrait pas avoir de mal à retrouver une franchise d’ici les prochains jours.
Source : Twitter officiel du Miami Heat