Amer, George Karl revient sur son éviction de Denver

Le 14 juin 2013 à 12:38 par Leo

Voici une image que l’on est pas prête de revoir : George Karl se rendant dans le vestiaire des Denver Nuggets, donnant un calin gourmand à JaVale McGee ou J.R Smith après un blow-out contre les Charlotte Bobcats à la maison, un soir brumeux de janvier. En effet, tenu comme responsable à la suite de la déconvenue de ses joueurs, sur le terrain cette fois-ci, l’ancien arrière des Spurs de San Antonio ne mâche pas ses mots lorsqu’on l’interroge sur la façon dont il a avalé la nouvelle indigeste de son licenciement.

“Notre entretien portait sur la décision et je lui ai dit, “Je crois qu’il faut que je te le dise mais cette décision est stupide.” “Et dès lors, je ne l’ai toujours pas comprise”, témoigne, lors du dialogue tenu avec le président des Nuggets, Josh Kroenke, un George Karl froissé et visiblement encore sous le choc quant à son renvoi pour le moins précipité.

Et quand on lui lance qu’il a manqué à son devoir par rapport au développement des jeunes joueurs de l’équipe, Karl reprend de plus belle.

“Je n’ai jamais eu un entretien où cette déception à ce niveau-là m’a été rapportée. Je n’ai jamais eu cet entretien. Je n’ai entendu que des murmures. Je suis désolé que 57 victoires ne soient pas suffisantes. Je pense que cette saison fut particulière du fait du lien que les membres de l’équipe cultivait les uns les autres, avec le staff et la ville également. Les supporters aiment ce groupe. Le staff s’apprécie. Et le fait de rompre cette connexion est, à mon sens, grandement ingrate pour la profession d’entraîneur.”

Rendant cette année un bilan plus qu’honorable de 57 victoires et 24 revers, conférant à Denver le titre de deuxième meilleure équipe de la Ligue à domicile, obtenant par ailleurs la mention d’“entraîneur de l’année”, George Karl n’a toujours pas su briser la malédiction qui le poursuit, ce-dernier ayant toutes les peines du monde à passer le premier tour des Playoffs, hormis une seule fois en 1996 avec Seattle. Bien qu’il ait hissé la franchise du Colorado au rang des équipes les plus excitantes à regarder jouer, la faiblesse statistique d’après-saison en sa défaveur lui a été fatale, celle-ci compostant d’office son tout nouveau et brillant ticket pour le Pôle Emploi. Néanmoins, l’entraîneur aux plus de 1000 succès en carrière ne compte pas en rester là car des propositions ont déjà été formulées de la part des Clippers de Los Angeles et des Memphis Grizzlies. Reste à savoir où le natif de Pittsburgh souhaite continuer son parcours du combattant…

Source: RealGm via Denver Post


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