Le pivot des Pacers d’Indiana Roy Hibbert, magnifique sur cette série face au Heat (22,8 points, 10,8 rebonds) a craqué en conférence de presse à l’issue du game 6 avant-hier. Alors qu’un journaliste lui demandait s’il n’était pas surpris d’avoir terminé seulement 10ème au classement des meilleurs défenseurs de l’année, Hibbert n’a pu tenir sa langue. Comme toujours, la NBA n’a pas laissé passée l’occasion de renflouer ses caisses.
« Ces « motherfuckers » de journalistes ne nous ont pas regardé de l’année… Je vais être franc avec vous, et je m’en fous de prendre une amende. On joue, et on nous voit pas à la télé, et ce sont pourtant les journalistes qui votent. C’est tout. »
Une saillie qui n’est bien sûr pas passée inaperçue au sein des hautes instances de la NBA, malgré les excuses du joueur via un communiqué de presse sur le site officiel de la franchise.
«Nous ne doutons pas que ses excuses soient sincères, mais une amende était nécessaire pour souligner que ce genre de commentaires n’est pas toléré par la NBA», indiquait David Stern, hier.
Peu importe les excuses, la sanction est tombée : 75000 $. Dans le pays de Stern, une telle sortie serait 15 fois plus grave qu’un flopping délibéré. On a vraiment du mal avec la barème du futur ex-commissionner de la NBA.
