NBA Christmas Day : les 5 performances individuelles les plus marquantes à Noël
Le 25 déc. 2024 à 11:53 par Robin Wolff
À la manière du Boxing Day de Premier League, les NBA Christmas Games sont une institution sportive, intimement liés à la plus belle des fêtes hivernales. Entre la bûche et les cadeaux, il y a des matchs de basket-ball et ce depuis la première saison de l’histoire de la Ligue. Avant une cuvée 2024 que l’on espère savoureuse, devant la télé ou directement sur place grâce à notre partenaire Hellotickets, voici cinq joueurs qui se sont particulièrement distingués lors de ces matchs de Noël !
Les Christmas Games sont encore plus vieux que la NBA telle qu’on la connaît. En 1947, trois matchs de Basketball Association of America (BAA) ont lieu le 25 décembre. Le premier ? C’était au Madison Square Garden entre les New York Knicks et les Providence Steamrollers (victoire des locaux 89 à 75).
Comme la NFL s’était déjà “appropriée” la fête de Thanksgiving aux États-Unis depuis les années 1920, il fallait que la NBA – dès sa création – marque rapidement de son empreinte une des plus grandes célébrations de l’année. Alors, en 1949 (quand la BAA est officiellement devenue la NBA), la Ligue fait les choses en grand avec sept matchs disputés. 14 des 17 équipes sont alors présentes sur les parquets.
Mis à part lors de l’exercice 1998-99, victime d’un lock-out, la tradition a toujours été entretenue et les fans de basket-ball ont toujours pu se régaler les mirettes en même temps que les papilles ! Cette année ne fera pas exception à la règle avec un très joli menu au programme à partir de 18h.
Jingle Hoops is back and the guys still got it 🎄
Get ready for the NBA on Christmas Day with games beginning at noon ET on ESPN, ABC, ESPN+, and Disney+. #NBAXmas pic.twitter.com/y6ZSF32qjy
— NBA (@NBA) December 10, 2024
Un repas de fête, la famille et du basketball de qualité, c’est tout ce qu’on vous souhaite pour ce 25 décembre. Et pour les chanceuses et les chanceux qui auraient prévu de passer la fin d’année de l’autre côté de l’Atlantique, les Christmas Games vous font peut-être de l’oeil. Bonne nouvelle, la plateforme Hellotickets vous permet d’acheter des billets pour aller voir Knicks – Spurs lors des Christmas Games sur un site 100% sécurisé et entièrement en français. La vue du siège est même proposée pour bien choisir son emplacement au Madison Square Garden et les billets sont digitalisés pour éviter les galères au moment de l’envoi. Si vous être dans la ville qui ne dort jamais pour Noël, c’est le type de cadeau dont on se souvient pendant 50 ans.
Les 5 performances marquantes :
Bernard King, 1984
Stats : 60 points, 7 rebonds, 4 passes, 19/30 au tir, 22/26 aux lancers-francs
Ce n’est pas pour rien que son surnom est le “Roi de New York”. Déjà parce que son nom de famille permet assez facilement l’analogie, mais aussi parce que le natif de la Grosse Pomme a eu une carrière extrêmement marquée par sa ville, qui ne dort jamais. Et en ce 25 décembre 1984, l’ailier a participé à l’insomnie des fans du New Jersey. Après avoir commencé sa carrière aux Nets, c’est au Madison Square Garden qu’il écrit sa légende et lorsqu’il recroise son ancienne franchise, son réflexe – presque naturel – est de leur montrer pourquoi Manhattan est le meilleur quartier de la cité reine des gratte-ciel.
Lorsque cette opportunité lui est offerte le soir de Noël, Bernard King l’embrasse pleinement. Pas de repas lourd avant la rencontre, le but est de commencer tambour battant. L’ailier réalise, selon ses propres termes “la meilleure première mi-temps” de sa carrière. 40 points avant la pause, il y a de quoi sourire dans les vestiaires.
Le meilleur scoreur de la Ligue est en feu, et “grâce” à des absences de marque dans son équipe, l’ailier a encore plus de responsabilités que d’habitude. Malgré sa masterclass, les Nets font mieux que résister et King doit maintenir le pied sur la pédale d’accélérateur. Une agression constante de la peinture adverse qui lui vaudra 26 lancers francs au cours de la rencontre et 20 nouveaux points après la pause. 60 points au total donc. 60 !
Le plus fou, c’est que ces 60 unités ne suffiront pas. Défaite 120 à 114 des Knicks, mais la performance individuelle reste historique. Personne n’a jamais marqué plus de points lors d’un match de Noël.
Wilt Chamberlain, 1961
Stats : 59 points, 36 rebonds, 23/44 au tir, 13/22 aux lancers-francs
Est-ce qu’une performance de Wilt Chamberlain en 1961-62 ressort particulièrement ? Peut-être celle de ses 100 points, tout de même. Mais lorsqu’un homme tourne à 50,4 points et 25,7 rebonds de moyenne, un 59-36 reste certes impressionnant mais n’est pas surprenant.
En venant à Philadelphie le jour de Noël, les intérieurs des New York Knicks savaient qu’ils allaient servir de bûche pour le monstre de Pennsylvanie. Alors bien sûr, il va les terroriser, Wilt s’offre un festin des rois, son meilleur Christmas Game en carrière, mais son équipe s’incline d’un petit point, de quoi repartir frustré. Et la frustration, il la gère mal… peut-être la raison de ses 100 unités contre la même équipe trois mois plus tard.
Il n’empêche que Chamberlain détient encore le record du plus grand nombre de rebonds lors d’un match de Noël, une autre de ses marques statistiques qui semble intouchable. Le 25 décembre 1961, c’était un lundi et pour The Big Dipper, 59 points et 36 rebonds, c’est un lundi au boulot.
Tracy McGrady, 2003
Stats : 41 points, 8 rebonds, 11 passes, 3 interceptions, 15/29 au tir, 5/9 à 3-points
Si la ligne statistique est exceptionnelle, c’est surtout le duel face à LeBron James qui rend cette performance historique. En 2003, Tracy McGrady est le meilleur scoreur de toute la Ligue et David Stern ne se trompe pas en l’offrant en adversaire direct au Chosen One pour son premier match à Noël.
Le rookie de Cleveland impressionne depuis ses débuts et est déjà le meilleur joueur de son équipe. Pour preuve, ce soir-là, LeBron est utilisé par son coach pendant 47 minutes et compile 34 points et 6 passes décisives. Une performance exceptionnelle pour un nouveau venu dans la Grande Ligue. Mais si ce n’est pas suffisant pour offrir la victoire à la franchise de l’Ohio, c’est pour une raison et une seule : Tracy McGrady.
Le joueur du Magic joue un de ses plus beaux tours en ce 25 décembre. Sa franchise patine fort en début de saison et pour décrocher un rare succès, T-Mac doit se démultiplier. Le cousin de Vince Carter est exceptionnel tout au long de la rencontre et pourtant, ce n’est qu’après cinq minutes de prolongation qu’Orlando parvient à s’imposer.
Un quasi triple-double à plus de 40 points, un an jour pour jour après ses 46 unités face aux Pistons. Au début du millénaire, Noël, c’est synonyme de Tracy McGrady.
Kyrie Irving, 2016
Stats : 25 points, 6 rebonds, 10 passes, 7 interceptions, 11/27 au tir
De loin, la “moins bonne” performance statistique de cette liste, mais difficile de ne pas l’évoquer au vu du contexte et de la fin de la rencontre. Quelques mois à peine après avoir fait pleurer toute la Baie de San Francisco, avec un tir exceptionnel dans le money-time du Game 7 des Finales face aux Warriors, Kyrie Irving remet le couvert en ce soir de Noël.
Le match est, de loin, le plus attendu de la soirée. Des retrouvailles après une série historique entre deux équipes qui n’en finissent plus de construire leur rivalité. La rencontre est équilibrée et de très bonne facture, grâce surtout à LeBron James (31 points) et Kevin Durant (36) qui se rendent coup pour coup.
À 13 secondes de la fin de la rencontre, les Warriors mènent d’un point et Kyrie Irving se retrouve la balle dans les mains après une remise en jeu. Cette fois ce n’est pas Stephen Curry en face de lui (contrairement au Game 7 des Finales), mais Klay Thompson. Plus de taille et d’allonge… mais ça ne suffira pas. Uncle Drew tente un drive, bien défendu, mais parvient à réussir un turnaround fadeaway d’une difficulté incroyable, presque impossible à rentrer. Mais ça, c’est justement la spécialité du magicien de Cleveland.
Le tir fait ficelle, à moins de 3,5 secondes de la sirène et les Guerriers californiens ne reviendront pas. Un traumatisme vient parfois seul, mais pas cette fois. Kyrie Irving ne laisse jamais une cicatrice sans remuer dedans quelque temps plus tard. Un des plus beaux matchs de Noël de ces dernières années !
Luka Doncic, 2023
Stats : 50 points, 6 rebonds, 15 passes, 4 interceptions, 3 contres, 15/25 au tir, 8/16 à 3-points, 12/12 aux lancers-francs
Parfois, l’histoire ne remonte pas à très longtemps. L’année dernière, un Slovène a fait sa place parmi les plus belles performances des Christmas Games. Contre des Phoenix Suns qu’il prend régulièrement plaisir à humilier depuis le début de sa carrière, Luka Doncic a écrit une nouvelle page dans son livre de paternité face à Devin Booker.
17 points à 5/6 au tir dès les 12 premières minutes histoire de donner le ton, puis une deuxième mi-temps magnifique qui permettra aux siens de prendre le large. Attiré par le panier, Luka n’oublie pas ses partenaires et multiplie les caviars. Avec plus de réussite de ses coéquipiers, la colonne des passes décisives aurait pu être encore plus fournie qu’elle ne l’est déjà.
Surtout, c’est par l’adresse qu’il se distingue avec huit banderilles derrière l’arc. Les Suns tenteront tout pour le ralentir… sans jamais y parvenir. Victoire des Mavericks, performance à plus de 50 points. La définition exacte de la cerise sur la bûche.
Quelques mentions honorables :
Rick Barry, 1966 : 50 points, 6 rebonds, 4 passes, 19/35 au tir, 12/13 aux lancers-francs
Michael Jordan, 1992 : 42 points, 8 rebonds, 5 passes, 3 interceptions, 15/34 au tir, 12/16 aux lancers-francs
Nikola Jokic, 2022 : 41 points, 15 rebonds, 15 passes, 16/25 au tir, 2/4 à 3-points, 7-9 aux lancers-francs
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