Les 10 bonnes raisons de suivre les Detroit Pistons sur la saison NBA 2024-25
Le 22 sept. 2024 à 13:12 par Robin Wolff
Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des désormais célèbres 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année et on va vous le prouver ! Voici par exemple les 10 raisons de regarder des matchs des Detroit Pistons en 2024-25, promis, on en a trouvé 10.
#1 : l’arrivée de J.B Bickerstaff
On vous voit rigoler honteusement derrières vos ordinateurs et téléphones, mais on vous le jure, on est (un petit peu) sérieux. D’accord, l’ami Jean-Baptiste a montré de nombreuses limites au cours de sa carrière d’entraîneur, a frustré à de nombreuses reprises et semble ne pas être de la trempe de ceux capables d’aller remporter un titre NBA. MAIS, un peu à l’image d’un Doc Rivers ces dernières années, c’est lorsqu’il s’est retrouvé à la tête d’équipes “moyennes” sur le papier qu’il a le plus surpris positivement. Capable de choix forts (comme son tall-ball avec Lauri Markkanen en 3 à Cleveland), il a la poigne pour redonner une identité aux Pistons, et… ce serait déjà pas mal. De toute manière, ça ne pourra pas être pire que la saison réalisée par Monty Williams qui, on le rappelle, a réalisé le braquage du siècle en empochant 78,5 millions de dollars pour 14 victoires dans le Michigan !
#2 : l’espoir chez les fans après deux victoires consécutives fin octobre
Derrière ce titre moqueur se cache un réel espoir, celui de le voir survivre à la mi-novembre. Chaque année, on a envie d’y croire, Cade Cunningham sort un match à 38 points d’entrée, Jalen Duren envoie un 20-20 sur la raquette des Bulls et les esprits s’échauffent. Les Detroit Pistons sont-ils enfin de retour ? Cette bande de jeunes a t-elle vraiment du potentiel ? On espère pouvoir se poser cette question le plus longtemps possible. Les six premiers matchs de régulière de la bande de Jaden Ivey auront lieu contre Indiana, Cleveland, Boston, Miami, Philadelphie et New York, autant dire que des belles victoires seraient des signes extrêmement positifs et qu’il faudra absolument éviter de commencer de manière déprimante avec un 0-6 ; comme le début d’un appel à l’aide.
#3 : la série de 20 défaites consécutives entre novembre et décembre
Parce que dans toute tragédie, il y a un fond de comique et qu’il faut savoir voir la lumière dans les endroits où l’obscurité règne. Les 28 défaites consécutives de l’équipe la saison dernière étaient dramatiques et ont mis fin aux espoirs des fans de manière extrêmement précoce. Mais, quand même… c’était assez fou. Toutes les équipes adverses qui jouent avec une intensité de Playoffs pour ne pas être celle qui s’inclinera, les fins de matchs haletantes qui semblaient toujours tourner à l’avantage des autres équipes, les articles récapitulatifs où il était difficile de trouver de nouveaux superlatifs : si on ne s’est pas ennuyé en début de saison, c’est en grande partie grâce aux Pistons. Alors, on ne souhaite pas que ça se reproduise… mais si ça arrive, on sera là !
#4 : l’évolution de Cade Cunningham dans les quatrièmes quarts-temps
Ça n’a peut-être pas sauté aux yeux de tous les observateurs du fait des résultats collectifs ou des tirs ouverts manqués par ses coéquipiers, mais Cade Cunningham a passé un cap la saison dernière. Des performances complètes et régulières qui ont donné le sourire aux fans de MoTown. Seule ombre au tableau, sa gestion des quatrièmes quarts-temps. Si les Pistons se sont inclinés autant de fois dans des matchs serrés, il en est en grande partie responsable (même si sans lui les matchs n’auraient même pas été serrés). Beaucoup de pertes de balles et de mauvais choix qui sont autant d’éléments à gommer pour devenir l’un des meilleurs meneurs de jeu de toute la NBA. En est-il capable dès cette saison ? On a envie de dire oui, et de toute manière, on le suivra avec une immense attention !
#5 : le Français qui rejoindra le banc de touche au cours de la saison
C’est une tradition récente, assez horrible, mais nous ne sommes pas prêts à la voir s’arrêter. Depuis quelques saisons, un tricolore squatte le banc de touche de la franchise et “nous oblige” à regarder Detroit jouer au cas où il prendrait feu et inscrirait une quinzaine de points. Killian Hayes a été là le plus longtemps, mais aussi Malcolm Cazalon et Evan Fournier plus récemment. Alors on en est persuadés, ce n’est pas encore terminé et cette saison, un Tricolore testera le confort des sièges de la Little Caesars Arena. Un buy-out foireux à la trade deadline, une opportunité de fin de saison après trois matchs réussis en G League, une pièce rapportée pour permettre le transfert de deux autres équipes. Quel Français nous fera cliquer sur les Pistons cette saison ? N’hésitez pas à donner vos paris en commentaires !
#6 : la saison rookie de Ron Holland
Peu de monde annonçait Ron Holland aussi haut lors de la Draft NBA et pourtant personne n’a été surpris. Oui, sa saison en G League avec la Ignite Team a été très compliquée, mais il était peut-être le joueur avec le plus de potentiel encore disponible à ce moment-là de la soirée. Il était même, un temps, le lycéen le plus en vue du pays. Des qualités athlétiques exceptionnelles, un potentiel défensif très élevé et des capacités en transition au-dessus de la moyenne qui peuvent faire beaucoup de bien dans le jeu rapide que doivent imposer les Detroit Pistons au vu de leur personnel. Il ne règle pas, à court terme, les soucis de spacing ou de deuxième playmaker derrière Cade Cunningham, mais il a prouvé être capable de tout et pourrait potentiellement devenir le meilleur joueur de sa cuvée ! Les débuts d’un tel crack en NBA, lorsqu’on est fan de MoTown, ça ne se loupe sous aucun prétexte !
#7 : tous les soirs à 15 points à 6/12 au tir de Tobias Harris
Il est la recrue majeure de l’intersaison des Detrois Pistons. Un ancien de la maison qui avait laissé de bons souvenirs lors de son premier passage entre 2016 et 2018. Depuis, l’ailier-fort a décroché un énorme contrat du côté de Philadelphie qu’il n’a jamais réellement réussi à assumer. Libéré de ce dernier, il aura à cœur de montrer, dans une équipe dans laquelle il aura des responsabilités, qu’il est encore un très bon joueur de basket-ball et qu’il peut élever ses coéquipiers, aider à leur développement. Son manque d’agressivité est parfois décrié et ce ne sera pas possible à Detroit. Pour revenir proche de la zone du play-in, la franchise du Michigan aura besoin des 20 points de moyenne de Tobi et qu’il soit un exemple inspirant pour les jeunes. Il est un vétéran référencé et doit faire taire les critiques et les moqueries… un peu comme celle du titre de ce paragraphe.
#8 : les places vendues à 8 dollars en fin de saison
Le plus triste dans l’histoire récente des Detroit Pistons, ce n’est pas les résultats, ou le coaching staff, c’est l’ambiance à la Little Caesars Arena. Après 35 défaites en 43 matchs, il est plus difficile de motiver un public à venir supporter l’équipe, mais la ville du Michigan est une terre historique de basket-ball et d’atmosphères irrespirables. Pour essayer de faire revenir du monde dans la salle depuis quelques saisons, les prix des places sont parfois très peu élevés en fin de saison. Il faut dire que souvent, à partir de la mi-mars les cinq majeurs sont… surprenants et la course au tanking à peine dissimulée. Cette époque doit s’arrêter, seuls des résultats feront revenir les fans dans l’arène et permettront aux dirigeants de ne pas finir avec une billetterie aux bénéfices à peine visibles. Le Palace d’Auburn Hills ne renaitra pas de ses cendres, mais le public si… du moins, on l’espère.
#9 : les dunks d’Ausar Thompson
Sa saison rookie a été plutôt très convaincante malgré ses grosses difficultés au tir extérieur. Ausar Thompson a peut-être les capacités athlétiques les plus hallucinantes de NBA, sa détente est unique et lui permet déjà d’être un des meilleurs rebondeurs à son poste dans la Grande Ligue (si ce n’est le meilleur). Pourtant, sa compilation de dunks n’est pas encore à la hauteur de ce que l’on peut imaginer en le voyant jouer, et ça va changer. Il faudra être là, lorsque peu après le début de saison, il va arracher un cercle en envoyant ses valseuses dans la tête d’un baobab de 2m15. Il faudra être là lorsqu’il interceptera un ballon et filera seul vers le panier adverse. Il faudra être là lorsqu’il s’élèvera pour un putback après l’un des 8 857 tirs à 3-points ratés par la bande de J.B. Bickerstaff… il faudra être là !
#10 : la cinquième place à la loterie
Dans la vie, il y a quatre certitudes : la naissance, la mort, Mariah Careh dans les enceintes d’un centre commercial le 23 décembre, et la cinquième place des Detroit Pistons à la loterie. Chaque année passe et se ressemble, la franchise de MoTown passe au travers, tanke avec brio, imagine tenir le nouveau phénomène de NBA dans son effectif… et se prend une climatisation de la taille d’un coup-franc d’Edinson Cavani au Vélodrome. With the fifth pick in the 2025 NBA Draft, the Detroit Pistons Select …. not Cooper Flagg or Nolan Traoré ! Et c’est quand même bien dommage. La routourne va t-elle enfin tourner cette saison pour l’équipe du Michigan ? On leur souhaite, mais on ne va pas se mentir, c’est quand même assez drôle comme running gag.