Paul George dans le Top 100 des meilleurs scoreurs de l’histoire : 17 151 points de smoothitude, ça se fête

Le 09 janv. 2024 à 14:46 par Nathan Maguer

Paul George, 9 janvier 2024
Source image : NBA League Pass

Paul George est un des joueurs les plus beaux à voir jouer. C’est assez subjectif mais le concernant c’est quasi scientifique. Son shoot, son footwork, sa fluidité, son dégradé toujours soigné… bref il a tout. Alors quand un mec comme ça entre dans le Top 100 des meilleurs scoreurs all-time, on se dit que ça a une saveur particulière.

Face aux Suns – dans une nouvelle victoire des Clippers – PG-13 a scoré son 17 138e point et a ainsi dépassé Grant Hill pour intégrer le Top 100 all-time. Il a désormais dans le viseur une autre légende : Chris Webber.

Top 💯

Congrats to PG for cracking the top 100 all-time NBA scoring list! pic.twitter.com/dQLT6CHXRy

— Podcast P with Paul George (@PodcastPShow) January 9, 2024

Pas tout mal pour un joueur drafté à la 10e place en 2010. Pour rappel, le natif de Californie était considéré à la base comme un 3 and D avec des qualités athlétiques très au-dessus de la moyenne. Avant la draft, NBADraft.net avait dit à son propos :

“La plus grande faiblesse de Paul George est son incapacité à créer pour lui-même, et son faible pourcentage au shoot en sortie de dribble.”

On peut dire qu’il a bien travaillé sur cet aspect… Actuellement, il est l’un des joueurs les plus capables de se créer son propre shoot et de pull-up.

Mais les reports disaient aussi qu’il faudrait un bon cadre pour qu’il puisse progresser. Un cadre qui le pousse à être concentré. Par chance, il a atterri aux Pacers du début des années 2010 : une équipe rigoureuse et dure défensivement avec Roy Hibbert, David West et Danny Granger en leaders. La blessure de ce dernier a poussé le jeune ailier sur le devant de la scène jusqu’à devenir MIP en 2012-13, regardant même Prime LeBron James dans les yeux lors de grosses batailles de Playoffs contre Miami.

Sa progression a été stoppée net en 2014 par une terrible blessure à la jambe avec Team USA (conseil, n’allez pas voir…). Une blessure potentiellement career ending mais pas pour Playoffs P, qui est revenu dès la saison 2015-16 en tant qu’All-Star.

Vraiment pas tout mal.

Depuis, PG enchaîne les grosses saisons individuelles, même s’il a connu d’autres pépins physiques et quelques trous d’air en Playoffs. D’Indiana à Los Angeles en passant par Oklahoma City, Paul George score partout où il passe et est justement récompensé par cette entrée dans le Top 100 des scoreurs les plus prolifiques.

Allez, pour vous régaler, une petite mixtape de sa carrière.


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