Les notes de Cavaliers – Spurs : Jarrett Allen sort le grand jeu face à Wemby avant le NBA Paris Game 2024

Le 08 janv. 2024 à 04:42 par Clément Hénot

Jarrett Allen
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On ne change pas une équipe qui gagne, on ne change pas des noteurs qui notent. Cette année encore, la Team Notes de la rédac de TrashTalk tentera de vous partager ses bulletins le plus souvent possible, principalement le dimanche soir pour accompagner le Sunday Night Live des copains de beIN Sports. Hier soir on était donc à Cleveland pour voir les Cavs affronter Wemby. Et ce dernier a gagné ! Nan on déconne.

Outre le fait que Donovan Mitchell a mis à mal la TTFL du rédacteur de cet article, les Cavs ont fait la course en tête pendant quasiment tout le match, premier quart-temps mis à part. Devin Vassell a d’abord mis les siens sur les bons rails avant de voir Cleveland revenir progressivement, notamment grâce à deux tirs primés de Caris LeVert dans les cinq dernières secondes du premier quart-temps. CLV récidivera et plantera un nouveau tir au buzzer du troisième quart-temps, sauf que celui-là accentuera l’avance prise par son équipe plus tôt dans le match. Mais les Eperons ne se laissent pas faire malgré une gestion chaotique de Wemby. Ils auront même l’opportunité d’égaliser mais Jeremy Sochan préfèrera envoyer un cassoulet en direction de Tre Jones qui ne parviendra pas à se saisir du ballon, puis le Polonais tentera l’ultime shoot du milieu de terrain mais il n’en sera rien, Cleveland gagne, San Antonio perd, deux et deux font quatre et la team notes s’occupe du bulletin pour tout le monde.

Les stats maison de ce choc d’entre deux tours,  c’est par là

# Cleveland Cavaliers

Jarrett Allen (8,5) : tout un symbole, Jarrett Allen a sorti le grand jeu face à Victor Wembanyama juste avant le Paris Game. Une telle propreté et une telle combativité sous les panneaux sont tant de signes d’un joueur tout droit sorti des eighties. Style à l’ancienne, jeu à l’ancienne, blaze à l’ancienne. Il a probablement un Nokia 3310 et doit rouler en Renault 5.

Dean Wade (3,5) : pas beaucoup de temps de jeu à se mettre sous la dent, mais au moins, même sans marquer aujourd’hui, il peut se targuer d’être le meilleur D-Wade de l’histoire des Cavaliers. Déjà faite mais on la refera.

Isaac Okoro (4,5) : une carrière match planqué dans les corners. Peut-être que finalement, Isaac Okoro n’était pas bon élève, était souvent envoyé au coin par l’enseignant(e) et a gardé ce réflexe tout au long de sa vie, qui sait ?

Max Strus (5,5) : enfin débarrassé d’Eric et Ramzy, le professeur Strus a canardé, sans jamais crier gare ni se retourner, mais ce soir, ce n’est pas toujours tombé dedans. Au moins, il a réussi à conserver une carrière même après avoir mis la daronne à l’abri en quittant le Heat d’Erik Spoelstra, ce qui n’était pas forcément une mince affaire

Donovan Mitchell (6) : très gestionnaire ce soir, il en a cependant oublié d’en marquer des tirs à 3-points, un seul succès sur dix tentatives. Spida est devenu une mouche à merde vu sa sélection de shoots et a attaqué à l’aide de ses connaissances. On aurait dû se douter du résultat final dès le prénom.

Caris LeVert (7,5) : 6 points en 5 secondes en fin de premier quart-temps, deux buzzer-beaters sur ce match (un au premier quart, l’autre au troisième quart), CLV a sorti un gros match en sortie de banc et ça l’a bien fait marrer. Il a mélangé ses adversaires tour à tour. “Et je mélange je mélange je mélange je mélange…” comme dirait son homonyme de rappeur.

Sam Merrill (6,5) : avec son blaze de pokémon, il a marqué les shoots longue distance que Max Strus n’a pas inscrit. Il devient donc officiellement son évolution au niveau 16.

Tristan Thompson (5,5) : en NBA depuis environ 35 ans, il n’a jamais changé de registre, du rebond et du coup de vicelard distribué dans la raquette. Il doit avoir encore plus de statistiques de ce genre que de demoiselles vues dans le dos de Khloé Kardashian, et ce n’est pas une mince affaire.

Georges Niang (5) : un volume de shoots et de réussites aussi rempli que son maillot après les fêtes. Un Noël rondement mené de la part de Georges.

Craig Porter Jr. (5,5) : le frérot a gagné sa place en NBA à la sueur de son front. Et ce n’était pas gagné pour CPJ et ses initiales de fichier internet.

JB Bickerstaff (4) : à l’école, quand on demande à son enfant “ton papa il fait quoi dans la vie ?” la marmaille doit probablement répondre “il fait ce qu’il peut et c’est déjà pas mal”.

# San Antonio Spurs

Victor Wembanyama (6,5) : il fait en sorte de tenir son rang à San Antonio, comme d’habitude. Des shoots, des contres et tout ce qui va bien, mais il est toujours sorti quand il est en pleine bourre et rentré à froid. Wemby enchaîne les petits temps de jeu tah les séances de fractionné. Pendant ce temps là, Jarrett Allen se faisait un festin dans la raquette façon Obélix.

Jeremy Sochan (3) : le Polonais avait certainement parié sur la victoire de Cleveland ce soir. Alors qu’il avait l’opportunité de remettre les deux équipes à égalité, il a préféré envoyer un cassoulet dans les chevilles de Tre Jones, puis son tir du milieu de terrain pour la rédemption n’a rien donné. Une fin de match à regarder avec la musique d’Intervilles.

Julian Champagnie (4,5) : deux tirs tentés, aucun réussi, la défaite au bout. La bouteille de Champagnie est restée bien sagement au frais.

Devin Vassell (6,5) : un très gros premier quart-temps lors duquel il a porté son équipe qui a pris les devants. Il a ensuite été plus ciblé et a baissé en régime, mais il a tout de même livré son match. Cleveland l’a bien défendu et l’a passé au lave-Vassell.

Tre Jones (6,5) : il est enfin là, le vrai meneur de métier pour jouer avec Wemby. Le petit frère de Tyus a été très propre, au shoot comme à la passe, et apporte cette sérénité pour driver cette équipe qui a tant fait défaut en début de saison. Mais puisqu’il faut tanker et aller chercher Zaccharie Risacher pour la connexion franco-française, alors il ne joue pas énormément.

Dominick Barlow (4,5) : une belle petite entrée mais insuffisante. Comme tous les autres membres du banc ci-après, il a pris l’eau

Cedi Osman (5) : de retour dans sa franchise d’origine, il n’a pas démérité mais c’est trop juste. On l’a toutefois connu bien pire sur certains matchs.

Keldon Johnson (5,5) : beaucoup de déchet au tir mais globalement la seule éclaircie venue du banc texan ce soir. Il a fait les frais de la réorganisation tactique de Pop, et même si le jeu s’en porte bien, le faire démarrer hors du cinq majeur équivaut à prendre le métro ligne 13 après avoir hésité entre une Ferrari et une Lamborghini.

Malaki Branham (3,5) : un match vraiment pas ouf, rempli de déchets. Bien Malaki ne profite jamais.

Blake Wesley (3,5) : Ron Weasley > Blake Wesley

Gregg Popovich (3) : à 127 ans, difficile de prendre les bonnes décisions, et Gregg Popovich n’échappe pas à la règle, avec une utilisation chaotique de Victor Wembanyama, qu’il fait jouer à contre-courant et aux rotations peu cohérentes. Et si Pop était devenu sénile ?