Les notes de Mavericks – Jazz, Game 1 : quelqu’un peut dire à Donovan Mitchell que Rudy Gobert joue dans son équipe ?

Le 16 avr. 2022 à 23:21 par Clément Hénot

Rudy Gobert
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Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravit donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket, même en Playoffs.

Les Playoffs peuvent enfin commencer, les Mavs sans Luka Doncic accueillent le Jazz sans Rudy Gobert, enfin si, il a joué, mais ses coéquipiers ont oublié qu’il jouait avec eux. Mitchell et Brunson ont fait un concours pour savoir lequel des deux croquerait le plus, Dinwiddie et Clarkson pour savoir lequel des deux avait le plus de flow, mais malheureusement pour Dallas l’absence du génie slovène a pesé lourd, alors qu’ils semblaient avoir le contrôle du match. Le Jazz l’emporte 99-93, et maintenant place aux notes.

# Dallas Mavericks

Dwight Powell (4,5) : il a l’air d’être le seul type de plus de 2m10 que les Mavericks aient trouvé dans la ville de Dallas. Mais il a posé un pur chantier dans la raquette, pas pour rien si Rudy s’est retrouvé muselé. Powell Rangers.

Dorian Finney-Smith (5,5) : du hustle, de la bonne faute, et même du shoot de temps à autre. Et un blaze d’avocat américain aussi, comme ça, même si ça n’a rien à voir. On a l’impression d’avoir déjà lu ça quelque part, pas vous ?

Reggie Bullock (5,5) : il a mis ses quelques gros shoots de loin. Il faut dire que quand on s’appelle Reggie, c’est la moindre des choses.

Spencer Dinwiddie (6) : il a le blaze et la dégaine à poser un featuring avec Grandmaster Flash au beau milieu des années 80 avec un ghetto blaster, mais au final, il a peu à peu disparu des radars au fil du match et on l’a cherché dans le money time comme le prochain album de Kendrick Lamar ou GTA 6.

Jalen Brunson (6,5) : en l’absence de Luka Doncic c’est bien lui qui a tenté de prendre les choses en mains, malheureusement beaucoup de déchets dans son pourcentage aux tirs. On peut dire que sa sélection de shoots avait mauvaise Jalen.

Maxi Kleber (5,5) : capable de mettre des tirs à 3 importants comme de balancer des sous-marins fenêtres ouvertes, le Maxi Clébard a surtout été utile à Dallas par ses coups de vice et sa roublardise. Sûr que le mec doit flopper aussi dans la file d’attente du McDo.

Davis Bertans (4) : s’il est chaud à 3-points, il a sa place dans n’importe quel roster NBA. Sauf que quand il balance tout à côté, comme depuis bientôt deux ans, c’est juste le mec qu’on appelle pour faire la table le dimanche matin.

Josh Green (4) : contrairement à ce que son nom peut laisser penser, il est resté bloqué au feu rouge sur absolument tous ses tirs. Une bien longue partie de Mille Bornes pour Josh, qui a effectivement été bien vert.

# Utah Jazz

Rudy Gobert (???) : en défense, il a fait son travail, comme d’habitude, mais alors en attaque, il a semblé totalement snobé par ses coéquipiers, et pour le coup, c’est totalement abusé. Un seul shoot pris en 34 minutes, pourtant il est facilement reconnaissable car le roi DaGobert n’avait pas mis son maillot à l’envers.

Royce O’Neale (3 puis 7 dans la dernière minute) : n’a rien rentré de tout le match avant d’inscrire le dagger dans le corner, alors qu’il ne restait même pas une minute. Dans son prochain titre, Ninho chantera “3-points swish comme Royce O’Neale”.

Bojan Bogdanovic (7) : sur leurs claviers de téléphones, vos darons n’ont que la lettre “O” la lettre “K” et l’emoji pouce levé. Et sur sa manette de PS5, Bojan Bogdanovic n’a que la touche carré. C’est au final dans ces moments là qu’il est le meilleur.

Donovan Mitchell (7,5) : certes, son volume de shoot est considérable, certes, ses œillères quand il s’agit de servir Rudy Gobert dans la peinture sont omniprésentes, mais on parle quand même de l’une des valeurs les plus sûres au scoring en Playoffs. Pourtant, il a un prénom à porter la coupe mulet et à s’habiller en salopette.

Mike Conley (7) : la propreté de son jeu ainsi que sa coiffure nous laissent penser que Monsieur Propre a fait une collab avec Swiffer. Conley est vraiment le métronome de cette équipe.

Danuel House Jr. (6) : très utile en attaque et toujours performant en défense, Danuel House a été chaud, mais toujours moins chaud que dans une chambre d’hôtel de la bulle d’Orlando visiblement.

Hassan Whiteside (absent) : ne s’est pas présenté au cours lorsqu’il a vu le traitement réservé à Rudy Gobert.

Jordan Clarkson (5,5) : sans être flamboyant, monsieur Jenner a fait son taf avec quelques tirs importants, et il a même réalisé une bonne action défensive. On se retrouve en 2025 pour la suivante.

Juancho Hernangomez (5) : un nom de limonade mexicaine, autant de temps passé sur le parquet qu’il faut pour la boire. Ou se faire boire, c’est selon.

Une belle ouverture de Playoffs avec du hustle, de la défense, des belles actions et du suspense, on laisse maintenant Wolves et Grizzlies s’occuper du plat de résistance, envoyez la suite !