Des Wolves très solides se farcissent les Lakers d’un LeBron James aux trop grands pieds

Le 31 déc. 2023 à 05:21 par Giovanni Marriette

LeBron James 31 décembre 2023
Source image : NBA League Pass

En prenant un peu de recul sur la situation et après avoir relativisé concernant la victoire des Pistons, aussi plasante soit-elle, il faut ce matin nous rendre à l’évidence : ce Wolves – Lakers fut le plus beau match de la nuit. Et ces Wolves ? Tout simplement la meilleure équipe de NBA au moment de passer d’une année à l’autre.

Les stats maison de l’affiche de la nuit c’est juste ici !

Il fallait le faire hein.

Mater les Lakers d’un Anthony Davis sensationnel et d’un LeBron James en mode anniversaire, il fallait le faire.

Mais au moment des comptes, on peut revenir cent fois sur la fin de match (on va le faire) mais le constat est net : les Wolves méritent tout ce qui leur arrive. Et on ne parle pas ici d’une équipe qui propose un “bon début de saison”, on parle carrément d’un squad qui roule sur tout le monde ou quasi, avec autant d’aisance et de folie en attaque que de rigueur et d’application en défense.

L’un des symboles de l’efficacité de cette équipe ? Rudy Gobert messieurs dames. Si vous regardez les stats d’Anthony Davis et les siennes, probablement que vous rirez en coin. Mais si vous avez vu le match, c’est un sentiment de fierté qui se dégage, fierté pour la bravoure du type qui a bataillé comme un dingue face à l’une des meilleures versions de la carrière d’AD, des deux côtés du terrain. Son acolyte de la raquette Naz Reid ? Catralyseur de l’extrême en sortie de banc, monstrueux. Karl-Anthony Towns ? Il a paru en galère physiquement mais n’a jamais rechigné pour quoique ce soit. Mike Conley ? Quel délice de pouvoir compter sur un grognard du genre, qui plus est quand il vous rentre le tir de la gagne dans le money time. Last but not the least Anthony Edwards, dont on a au moins aussi peur de voir la violence de ses drives que d’amour pour sa manière de gérer les momentums de son équipe. Puisqu’on ne va quand même pas finir un papier sans égratigner personne on notera tout de même l’abandon de cerveau – un de plus – de Jaden McDaniels, dont la technique prise en toute fin de match aurait pu tout foutre en l’air.

Mais ce match les Wolves l’ont gagné, malgré la forme exceptionnelle d’Anthony Davis, et ce malgré un LeBron James qui, le soir de ses 39 ans, est passé à un ongle limé de repartir avec la feuille. Une fin de match controversée, un ralenti qui – apparemment – n’a pas rassasié les Lakers, et du grain à moudre dans le moulin de ceux qui n’auront rien à dire aujourd’hui.

LeBron est FURIEUX, pour lui et les Lakers c’est clairement un tir à trois points : pic.twitter.com/9Jld2mp3wS

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) December 31, 2023

Après la pointure de trop de Kevin Durant en 2021, voici le poil d’orteil de trop de LeBron, qui n’en a pas assez sur le caillou mais donc un peu trop sur le coup-de-pied. La NBA qu’on aime, qui nous offre sans arrêt de belles histoires à raconter, mais la seule qui veuille vraiment dire quelque chose cette nuit, c’est celle qui nous raconte à quel point les Wolves sont costauds cette saison, et à quel point ils auront bien mérité une bonne cuite ce soir. Avec modération bien sûr, avec ou sans la VAR.