La saison 2023-24 de G League démarre ce soir : tout ce qu’il faut savoir avant l’opening !

Le 10 nov. 2023 à 07:32 par Benoît Carlier

NBA G League logo
Source image : YouTube/NBAGLeague

La saison de G League commence ce soir, enfin si on a réussi à déchiffrer correctement le site officiel. Bienvenue dans le monde merveilleux de l’antichambre de la NBA, le laboratoire d’expérimentation préféré de Tonton Adam. TrashTalk s’est sacrifié pour démêler ce grand méli-mélo afin de dégager les grands enjeux de la saison et les raisons pour lesquelles il faudra absolument suivre la petite soeur de la Grande Ligue cette année !

Une G League new look à 31 équipes

Veuillez vous levez s’il vous plaît pour accueillir chaleureusement le Rip City Remix, le petit nouveau de la classe. Un blaze bien hipster et bien stylé, à l’image des Portland Trail Blazers. Et vu le niveau de l’équipe première de l’Oregon, il y aura peut-être autant de spectacle en G League qu’en NBA à Rose City cette année. Autant de victoires en tout cas, c’est probable. Mais l’information principale, c’est peut-être que cette équipe sera menée par Kevin Knox.

En plus de cette expansion, le Magic de Lakeland (la terre natale de Killian Hayes) a profité de l’intersaison pour déménager à Osceola. On reste dans un cadre idyllique avec la plage de sable fin et le royaume de Mickey à deux coups de pédale ou de trottinette électrique. Les Mad Ants ont eux quitté Fort Wayne pour rejoindre la capitale de l’Indiana, ça rigole plus du tout. C’est moins paradisiaque que la Floride, mais ça permet de se concentrer sur le basket.

Enfin, tous ces petits engrenages ont provoqué un changement de Conférence pour le Squadron de Birmingham. Peut-être un spoiler de la futur migration des Pelicans vers la Conférence Est en cas d’expanson de la NBA à Las Vegas et Seattle dans les prochaines années. On vous a dit qu’Adam Silver aimait bien tester des trucs avec son petit joujou.

Des visages familiers et des Frenchies

Petite nouveauté en NBA cette année, le nombre de two-way contracts est passé de deux à trois par franchise. Concrètement ? On donne plus d’opportunités aux joueurs de se faire une place dans la Grande Ligue, le tout avec des contrats garantis et moins précaires qui permettent aux équipes NBA de piocher dans la réserve 45 jours durant la saison. Alors si vous voulez connaître le futur Luguentz Dort, Duncan Robinson, Kenneth Lofton Jr. ou Alex Caruso avant tout le monde, c’est aussi par la G League que ça se passe.

Cette saison, ils sont quatre Français à bénéficier de ce système pour essayer de se montrer en NBA : Théo Maledon (Charlotte Hornets et Greensboro Swarm), Malcolm Cazalon (Detroit Pistons et Motor City Cruise), Olivier Sarr (Oklahoma City Thunder et OKC Blue) et Moussa Diabaté (Los Angeles Clippers et Ontario Clippers). À l’exception du rookie des Pistons, ils ont tous déjà vécu au moins une saison à alterner entre la G League et la NBA. On sera évidemment derrière eux et on suivra tous leurs résultats dans notre rubrique hebdomadaire dédiée au Français de la Ligue. A noter que Sidy Cissoko (Spurs) et Rayan Rupert (Blazers) sont également pressentis pour se faire la main à l’étage inférieur en ce début de saison.

La Ignite Team est bourrée de talents

En parlant de jeunes talents, une équipe de G League n’en manquera pas. La Ignite Team a déjà trois années d’existence et formé 10 joueurs draftés en NBA, mais elle n’a probablement jamais été aussi forte que cette saison. Depuis 2020, elle offre une alternative aux jeunes prospects américains et internationaux qui veulent se faire les dents face à des adultes et dans un environnement professionnel similaire à celui de la NBA, le tout en touchant leur premiers cachets.

G League Ignite just keeps on making history! With 4 players selected in tonight’s #NBADraft presented by State Farm, 10 different Ignite alumni have been drafted since the program’s
inception ahead of the 2021 NBA Draft. This is the most of any program over that time frame. pic.twitter.com/1oeMrySTpL

— NBA G League Ignite (@gleagueignite) June 23, 2023

De plus en plus de joueurs privilégient cette opportunité à l’instar de Ron Holland (rien à voir avec Tom ou François) annoncé favori pour devenir first pick à la Draft NBA 2024 devant Alexandre Sarr. Ce n’est pas le seul à avoir fait ce choix. Dans le Top 10 des meilleurs prospects de cette génération édité par le célèbre scout d’ESPN, Jonathan Givony, ils sont trois représentants de l’Ignite Team. Ron Holland donc, mais aussi le crack lituanien de 19 ans, Matas Buzelis, ainsi qu’Izan Almansa qui vient d’être désigné MVP de la Coupe du Monde U19 cet été. Suivre la G League, c’est donc aussi observer les futures stars de la NBA, avant que les autres n’aient entendu leur nom. À noter que l’on pourrait retrouver ces trois graines de star contre les meilleurs rookies de NBA lors du Rising Stars Challenge en février prochain. Là aussi, vous aurez votre succès en disant que vous les avez déjà vu jouer.

Vive la Showcase Cup !

La Show quoi ? On a déjà du mal à suivre le In-Season Tournament alors là c’est carrément du chinois. En gros ? Chaque équipe commencera sa saison avec 16 matchs qui ne seront pas comptabilisés pour la saison régulière. Le premier de chacun des quatre groupes et les quatre meilleurs bilans se retrouveront à Orlando pour le Winter Showcase. C’est pas le trophée de l’année, mais ni Michael Jordan ni LeBron James ne peuvent se vanter de l’avoir dans leur CV.

Après la Showcase Cup, on remet tous les compteurs à zéro et c’est parti pour une saison régulière de 34 matchs à partir du 27 décembre. On retrouve alors un fonctionnement beaucoup plus classique, avec des Playoffs entre les six meilleures équipes de chaque Conférence et un champion désigné en avril pour succéder aux Delaware Blue Coats. Ouf, on a eu peur de devoir choisir entre regarder les finales de G League et les Playoffs NBA.

Si vous ne voyez toujours pas l’intérêt de suivre cette compétition entre deux temps-morts NBA, peut-être que les explications de Sébastiano Gi-Ligo sauront terminer de vous convaincre. Et sinon sans rancune. Promis, on vous préviendra en cas de grosse dinguerie. On en profite aussi pour placer un big-up au compte NBA G League France sur Twitter / X qui fait du très bon boulot pour couvrir cette ligue atypique toute l’année. Vous êtes peut-être à un clic sur le bouton “Follow” d’une longue histoire d’amour avec la G League.