La saison 2023-24 des Phoenix Suns… dans un monde idéal

Le 20 oct. 2023 à 14:33 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? Les Phoenix Suns !

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Le Big Three est en pleine santé, difficile de perdre des matchs quand tu mets 150 points

La principale interrogation concernant ces Suns tournait pas mal autour de la capacité du Big Three (Devin Booker, Bradley Beal, Kevin Durant) à 1) jouer ensemble et 2) rester en bonne santé. Très bonne nouvelle, KD semble avoir retrouvé ses jambes de vingt ans et ne glisse sur aucune peau de banane, alors que le duo d’arrières ne manque pas un match de la saison hors load management. 28 points par soir pour KD, 27 pour Booker et 24 pour Beal, les deux premiers en 50/40/90, et tout autour ça grouille de scoreurs qui tournicotent autour du cercle comme des abeilles autour d’une ruche. Avec 127 points marqués chaque soir en moyenne, les Suns deviennent l’équipe la plus offensive de l’histoire, et malgré quelques soirées portes ouvertes (une cinquantaine quand même) tout devient très dur pour les adversaires de Phoenix lorsque ces derniers scorent plus de 140 points (à 27 reprises). Un All-Star Game, tous les soirs, à ne pas montrer dans les écoles de défense mais à montrer dans les écoles tout court.

Comme par enchantement, les roles players également sont parfaits

On se demandait en juillet dernier comment les Suns allaient réussir à construire leur équipe autour de trois joueurs pompant environ 450% du salary cap de la franchise. La réponse n’a pas trainé, car le recrutement nous semblait judicieux et les arrivants le confirment. Eric Gordon tire dans un couffin, Yuta Watanabe, Chimezie Metu, Nassir Little et même Bol Bol régalent régalent, alors que le duo Jusuf Nurkic / Grayson Allen découpe à la hache toute personne s’approchant un peu trop près des trois fantastiques de l’équipe. Aucune plainte au niveau du temps de jeu, des sourires tous les soirs, Frank Vogel se régale et les Suns tapent même un grand coup en allant chercher Coby White à la deadline de février, histoire d’avoir un vrai poste 1 et ainsi décaler tout le monde à son poste. Un Big Three au All-Star Game, nickel, mais alors un supporting cast aussi bon ? C’était inespéré.

Et comme une évidence, bah les Suns tabassent tout le monde en Playoffs

59 victoires en saison régulière, le sentiment qu’il y aurait pu en avoir dix de plus mais Frank Vogel a pu pianoter en vue des Playoffs. Parfait, tout le monde arrive en pleine bourre pour EXPLOSER les Kings au premier tour, avec un écart moyen de 9 points mais un ressenti à 40. Un sweep violent à plus de 130 points marqués en moyenne, on ne change pas une équipe qui pilonne, et en demi-finale de conférence ce sont les Nuggets qui se pointent pour une revanche de 2023. Cette fois-ci les Suns passent, 4-2, malgré un Nikola Jokic en 40/15/9 de moyenne sur la série. La force de frappe des Suns est folle et les Clippers n’y peuvent pas grand chose en finale de Conf, eux non plus. Des Clippers au complet mais les Suns aussi, et à l’issue d’une série d’une qualité hallucinante les Suns partent en finale (4-2) pour y affronter les Bucks, là encore pour une revanche, décidément. Phoenix est comme Basile, Phoenix a trop pleuré mais cette fois-ci plus de larmes sinon des larmes de joie. Victoire 4-2 des Suns, Devin Booker est phénoménal mais KD est un cyborg et va chercher son troisième MVP des Finales, jumpant un peu plus encore dans les classements all-time. Une saison parfaite, à 300 à l’heure.