Les 10 bonnes raisons de suivre les Philadelphia Sixers sur la saison NBA 2023-24

Le 13 oct. 2023 à 13:58 par Giovanni Marriette

Résumé de la nuit Joel Embiid Sixers 12 mai 2023
Source image : YouTube

La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui les Philadelphia Sixers, avec un roster qui pourrait sensiblement bouger avant même la reprise de la saison.

#1 : Joel Embiid qui fait 125 en TTFL

64 points à 19/24 au tir dont 4/7 du parking et 22/23 aux lancers, 19 rebonds, 5 passes, 4 contres, 2 steals et 3 turnovers. Vous pouvez compter, ça fait 125. Plus sérieusement, le MVP sortant devrait encore nous régaler de quelques soirées de cannibale, avec des quarts d’heure entiers passés sur la ligne des lancers et des pivots adverses en dépression nerveuse. Une petite pièce ici sur Jojo de nouveau meilleur scoreur NBA, et plus si affinités ?

#2 : James Harden qui fait la gueule jusqu’à son transfert

Il fait apparemment l’effort de s’entraîner sans rechigner, mais à la moindre petite contrariété on sait très bien comment ça va tourner. Fast-foods, rooftops et strip-clubs, après 20h Ramesse se transforme mais ne traîne plus à la salle. En espérant qu’un transfert soit rapidement mis sur pied, histoire qu’on parle avant tout de basket ?

#3 : Les fans intransigeants

Lorsque les Sixers gagnent, le Wells Fargo Center est l’une des enceintes les plus bruyantes de la Ligue. Architecture de la salle et fans à l’ancienne, tout est fait pour retrouver à Philly une ambiance lourde pour l’adversaire. Attention néanmoins, car à la moindre petite contrariété les fans de la ville de l’amour fraternel ne portent pas bien leur nom et le font savoir à leurs joueurs. Peut-être bien qu’un Rachid Zéroual local gère les humeurs des différents kops du WF, mais en tout cas les joueurs de Nick Nurse savent qu’ils jouent devant un public qui veut des victoires car il en a été privé trop longtemps, tout simplement.

#4 : Nick Nurse qui fait jouer PJ Tucker 44 minutes

Tiens, en parlant de l’infirmière. Nick Nurse débarque en Pennsylvanie et certains fans arguent déjà qu’il s’agit du meilleur coach vu en ville depuis… depuis longtemps. On surveillera donc les débuts de l’ancien coach des Raptors et notamment la manière avec laquelle il tire sur ses cadres. A Toronto les Pascal Siakam, Fred VanVleet, OG Anunoby et même Scottie Barnes faisaient partie du Top 10 des joueurs les plus utilisés, et on a très hâte de voir P.J. Tucker et Tyrese Maxey jouer 44 et 47 minutes. Deux choses pour finir, Nick : ne fais pas jouer Montrezl Harrell plus de 12 minutes (parce qu’il est nul) et n’hésite pas à tirer sur Joel Embiid, parce qu’on n’en a pas besoin l’été prochain. Le seum, tout ça.

#5 : Le développement de Paul Reed

Si Joel Embiid est le boss et si Montrezl Harrell et Mo Bamba en seront les troubadours, c’est plutôt Paul Reed qui pourrait être l’intérieur à suivre du côté des Sixers. Plutôt poste 4 à la base, Paulo pourrait néanmoins au gré des match-ups s’imposer comme le back-up naturel du MVP 2023. Un peu freaky donc l’air du temps, Paul Reed possède une vraie marge de progression doublé d’un profil intéressant. Et au pire, il sera toujours plus solide que les deux troubadours précédemment cités.

#6 : Tobias Harris qui pète dans la soie

Il sera l’un des titulaires des Sixers cette année encore, il sera free agent l’été prochain, mais il touchera surtout cette saison la bagatelle de… 39 millions de dollars. Quand Tobias pète il pète dans de la soie ou du coton, et quand il fait ses commissions il les fait sur une cuvette de chiottes en marbre. L’un des joueurs les plus grassement payés de la Ligue malgré un niveau loin des autre susperstars, là où l’on se dit que la plus grosse réussite de la carrière NBA de Tobias est peut-être bien le choix de son agent.

#7 : La vitesse de pointe de Tyrese Maxey

A voir la contrepartie que les Sixers récupèreront dans le transfert de James Harden, mais on attend de toute façon une grosse saison de Tyrese Maxey, une vraie progression de la mobylette, définitivement débridée depuis quelques mois déjà. L’arrière des Sixers devrait voir son rôle grandir, et on appréciera cette année peut-être plus encore ses premiers quarts-temps à 20 points et ses pointes de vitesse nous rappelant le John Wall du début des années 2010. Un peu maigrich’, Tyrese peine encore à résister aux impacts mais commence à se rapprocher du niveau des tous meilleurs. Un candidat à une première sélection de All-Stars ?

#8 : Liberty Bell qui sonne avant les matchs

C’est l’une des traditions les plus connues en NBA. Avant chaque match des Sixers, à l’heure des hymnes, une énorme cloche – Liberty Bell – se voit sonnée par une gloire locale, ancien joueur de la franchise ou autre, afin de lancer officiellement la soirée au Wells Fargo Center. La Boule de Fort Boyard aurait adoré, ça donne parfois l’occasion de revoir le flow d’Allen Iverson, et ceci s’appelle une transition de BG vers le paragraphe suivant.

#9 : Allen Iverson au premier rang

En parlant d’ancienne gloire locale, Allen Iverson est plutôt pas mal. 12 saisons à Philadelphie, le statut officieux de Top 2 ou 3 all-time des crosseurs, plus de 20 000 points inscrits sous le jersey des Sixers, un trophée de MVP en 2001 et une finale NBA la même année face aux Lakers. Offcourt ? Une vie à la marge, un mec qui n’a jamais voulu faire comme les autres et dont les fringues sentaient tellement la street qu’il a poussé David Stern à imposer un dress code à toute la NBA. Voilà qui est largement suffisant pour faire de lui une légende la NBA, une légende locale et l’un des chouchous du Wells Fargo Center, bien heureux de le voir se poser au premier rang de temps en temps.

#10 : Pat Beverley qui lâche des too small à LeBron

Ça c’est pour l’entertainment, parce que si Pat Beverley ne serait probablement pas notre premier choix pour les Dicos d’Or, on le choisit volontiers pour ambiancer nos nuits NBA. Célébrations du moindre lay-up, quand ça gagne on dirait qu’il est champion du monde, et alors en défense c’est un show permanent. Tiping, eyes contact avec son attaquant, aboiements intempestifs, Patoche ne se calme jamais, pour notre plus grand bonheur… mais pas toujours pour celui de ses coéquipiers. Ouaf.