Les 10 bonnes raisons de suivre les Charlotte Hornets sur la saison NBA 2023-24

Le 29 sept. 2023 à 13:50 par Antoine Demaegdt

Eric Collins Hornets
Source image : Youtube

La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui on s’attaque aux Hornets avec pas mal de casseroles, mais aussi beaucoup de jeunesse.

#1 : Eric Collins aux commentaires H24

Vous ne reconnaissez peut-être pas son visage mais vous avez sûrement déjà entendu sa grande gueule voix. Eric Collins est peut-être le commentateur NBA le plus investi émotionnellement, et si ce n’est pas le cas, il l’est au moins… vocalement. Tout prétexte est bon pour faire péter les décibels : un tir bien clutch, un gros dunk des familles, un caviar de LaMelo, ou bien une simple passe de Terry Rozier. Attention à bien ajuster le volume avant de cliquer sur play.

#2 : La réaction des fans au retour de Miles Bridges

Passé de jeune chouchou de pas mal de fans à l’un des joueurs les plus détestés de la ligue, le retour de Miles Bridges sur un parquet est peut-être l’évènement qui dépasse le plus la sphère NBA. Après avoir purgé ses vingt premiers matchs de suspension pour violences conjugales, Miles devra rester assis sur le banc encore dix rencontres avant de rejoindre ses anciens coéquipiers. Même si le divorce semble inévitable avec la franchise, la réaction des fans présents dans la salle à son retour sera le reflet du niveau de tolérance face à ce genre de violences. Des images fortes à prévoir, dont on a peut-être besoin pour réguler certaines choses.

#3 : Mark Williams des deux côtés du terrain

Incontestablement la belle surprise de la saison passée. Mark Williams a répondu présent dans ce marasme permanent qu’est devenu cette équipe. Seulement une saison NBA et il assure déjà pas mal de promesses intéressantes dans une raquette qui en avait un peu marre de Mason Plumlee. Ce qui fait surtout plaisir avec le M, c’est sa protection de cercle plutôt bonne qui laisse présager un potentiel d’ancre défensive. Même s’il reste encore des progrès à faire en étant moins naïf sur les fautes notamment, Mark Williams peut faire le job grâce à ses qualités athlétiques de grand malade. Et en attaque, on pense forcément à LaMelo Ball pour le servir davantage dans la peinture, notamment dans les airs. Si le meneur des Hornets fait une saison complète, Williams devrait se gaver de la vision de jeu de son franchise player !

#4 : Les progrès de Bryce McGowens et JT Thor

Des projets à Charlotte, on en a à la pelle. Et il faut dire que pas mal sont sur la pente descendante (coucou Kai Jones). Mais on sait aussi à quel point certains joueurs peuvent mettre du temps à se développer. Si on pense à JT Thor, on a tous ce gros dunk en tête qu’il explose sur le museau de… on ne sait plus qui et on s’en fout (Andre Drummond si tu veux vraiment tout savoir). Mais qu’est-ce qu’on a vraiment d’autre ? Va falloir arrêter de prendre des 3-points à gogo (50% de ses tirs) lorsqu’on les rentre à… 30% de réussite. On veut plus de contact JT ! Pour ce qui est de Bryce McGowens, il y a eu quelques flashs sympas mais qui doivent être confirmés sur du plus gros volume et surtout avec une meilleure efficacité au tir. Les jeunes porteurs de balle de ce genre ont toujours besoin de temps pour développer leur jeu. Alors soyons patient, comme toujours avec Charlotte.

#5 : LaMelo Ball, matin midi et soir

Ah LaMelo Ball… Que feraient les Hornets sans lui ? Bah on l’a justement vu la saison passée lorsqu’il squattait l’infirmerie… Une belle ratatouille de basket. Le All-Star 2022 est clairement le cœur même de cette équipe. Tout simplement parce que sans LaMelo Ball, il n’y a aucune création offensive de bon niveau. Sans LaMelo Ball, il n’y a pas de réels décalages, pas d’optimisation offensive de Mark Williams, et surtout pas de tirs ouverts pour Terry Rozier et Gordon Hayward. Normal que sans lui tu finisses 30è en attaque… Les fans risquent clairement de se rattacher à lui matin midi et soir. On lui souhaite juste la santé, parce que si ce n’est pas le cas… non rien.

#6 : La 754è blessure de Gordon Hayward

Qui dit nouvelle saison d’espoir, dit généralement nouvelle blessure de Gordon Hayward. On ne le souhaite pas au spécialiste en la matière évidemment, mais ça reste le nerf de la guerre avec l’ailier de Charlotte. Peut-on vraiment compter sur lui chaque soir ? Pas étonné si le bougre se retourne un ongle en pré-saison ou se coupe en cuisinant deux jours avant le play-in… GORDON POSE CE COUTEAU TOUT DE SUITE !

#7 : La stratégie des nouveaux propriétaires

Eh oui, merci Michael Jordan mais il est de temps de rendre cette équipe compétitive en arrêtant de se remplir les poches. Souvent frileux pour prendre des risques en mettant réellement des dollars sur la table, Jordan n’a jamais vraiment donné son feu vert pour permettre à son management de ramener du bon matos sportif. On espère que les nouveaux proprios auront davantage des ambitions sportives en pariant sur certains joueurs. Sinon une nouvelle décennie calamiteuse s’annonce pour Charlotte. Surtout s’ils continuent de drafter comme des clowns…

#8 : Le moneytime de Terry Rozier

Il fallait bien un truc à se mettre sous la dent l’année dernière ! Heureusement que Terry Rozier était là pour ambiancer Eric Collins et faire vibrer les fans courageux des Hornets. Bon après… les money time de Terry Rozier sont parfois sponsorisés par Brico Dépôt mais peu importe… Il faut faire avec ce qu’on a. En tout cas, si LaMelo Ball repart sur un régime de 60/70 matchs cette saison, pas sûr que Rozier joue les héros en fin de match tous les soirs.

#9 : Les têtes de Steve Clifford en bord de terrain

Pratique d’avoir la 30è attaque de la ligue pour approvisionner Internet de memes. Steve Clifford a passé sa saison dernière à réviser ses voyelles. Entre les briques de James Bouknight, les pertes de balle de Kai Jones et les fautes de Mark Williams, le sosie officiel de Thanos a bien su nous faire plaisir cette saison. En espérant que pour 2023-24 il ne s’arrache pas trop les che… non rien.

#10 : Frank Ntilikina qui joue sa place en NBA

L’épopée NBA de Frank Ntilikina continue cette fois-ci à Charlotte. Celui qu’on appelait le French Prince lors de sa Draft à New-York n’a jamais réellement montré un jeu compatible avec le rythme de la Grande Ligue… Il joue probablement sa place sur le continent américain cette saison. Aura-t-il cette dernière chance pour prouver qu’il peut toujours apporter dans un roster NBA ? Si LaMelo Ball reste plus longtemps que prévu à l’infirmerie, pourquoi pas tenter une percée dans la rotation. Sentiment toutefois d’une last dance pour notre Franky national.