La saison 2023-24 des Charlotte Hornets… dans un monde idéal

Le 29 sept. 2023 à 14:03 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? Les Hornets de Charlotte !

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LaMelo Ball joue 78 matchs

A Charlotte l’un des théorèmes les plus importants est aussi l’un des plus simples à comprendre : quand LaMelo Ball joue, les Hornets sont une équipe moyenne, pas mal, “ça passe”. Et quand LaMelo Ball ne joue pas, les Hornets sont une équipe en difficulté, version polie de “claquée au sol”. Aussi simple que ça, et la saison idéale en Caroline du Nord est donc une saison lors de laquelle le meneur ne se blesse pas.

Bingo, en 2023-24, LaMelo LaFrance semble enfin délesté de ses pépins de santé et fait tourner magnifiquement la machine Hornets. A ses côtés Mark Williams devient l’un des pivots les plus efficaces de la Ligue (voir plus bas), les stats du meneur sont les meilleures de sa carrière (24 points et plus de… 10 passes par soir !), tout ça lui permettant à la fois de jouer le deuxième All-Star Game de sa carrière et d’être nommé dans la All-NBA Third Team en fin de saison. LaMelo prouve qu’il est capable de tenir sur la longueur, prouve que dans la famille Ball il n’y pas que des peines perdues, et prouve pour finir qu’il est, tout simplement, l’un des tous meilleurs joueurs de la Ligue. Un futur qui s’éclaire à Charlotte ? Si LaMelo court toujours, l’espoir est permis.

Mark Williams explose, Terry Rozier déménage

On l’avait découvert en saison 1 à partir du cœur de l’hiver, mais pour son exercice sophomore le géant Mark Williams n’a pas le temps. Tel Faf la rage son esprit est ailleurs, notamment dans les étoiles lorsqu’il déroule sur les picks et que LaMelo Ball l’envoie écraser des cercles, quand ce n’est pas pour emplafonner des attaquants trop optimistes. 15 points, 9 rebonds et 2,7 contres de moyenne, une place de titulaire indiscutable et, surtout, enfin un jeune à haut potentiel pour accompagner LaMelo Ball dans le projet. Miles Bridges a semble-t-il perdu beaucoup de crédit à Charlotte, sans blague, Gordon Hayward a accepté de devenir ce vétéran davantage utilisé pour faire découvrir la ville que pour prendre des minutes au jeune, et si la première grosse bonne nouvelle se nomme Mark Williams, la deuxième s’appelle… Terry Rozier. Pourquoi ? Car en février les Hornets se débarrassent du combo guard et récupèrent Bojan Bogdanovic dans un trade à trois équipes… Charlotte devient plus compétitive à l’instant T, Théo Maledon et Frank Ntilikina trouvent un peu de temps de jeu du fait du départ de l’épine, et peu à peu le roster des Hornets commence à ressembler à quelque chose de cohérent.

Fin de saison gérée de main de maître (avec plein de défaites et un gros Brandon Miller)

Comme mentionné un peu partout ci-dessus, les raisons de sourire sont nombreuses à Charlotte en 2024, et la fin de la saison régulière va venir étayer ce constat. Telle une entreprise spécialisée en tanking intelligent, les Hornets se rendent compte que leur bilan en février est un poil trop élevé et que dans l’intérêt du projet l’idée de se mettre à perdre n’est plus une option. Ni une ni deux, Brandon Miller, les deux Français, Kai Jones, JT Thor, Bryce McGowens et toute la clique de coiffeurs de Charlotte se voit confiée la mission divine de tout donner pour ne rien recevoir, et presque innocemment Charlotte se met à empiler les défaites. La cerise sur le gâteau ? Brandon Miller qui tourne à 24 points de moyenne entre mars et avril, lui qui avait plutôt réussi sa saison rookie mais en se fondant dans le moule, sans explosion individuelle mais avec beaucoup de progrès. Le n°2 de la Draft est injouable sur la dernière quinzaine et passe même par deux fois la barre des 40 points, alors que tout tranquillement les Hornets enchainent les pilules pour terminer la saison à la 13è place de l’Est. Impossible d’être aussi nuls que les Wizards ou les Pistons, nuls depuis octobre, mais le bilan de 29-53 est une “réussite” et laisse une belle chance à la franchise d’aller gratter un joli prospect de plus à la Draft. saison réussie, du début à la fin !