La saison 2023-24 des Charlotte Hornets… dans leur pire cauchemar
Le 29 sept. 2023 à 14:15 par Giovanni Marriette
C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… cauchemar pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une masterclass cette saison et que vous n’avez pas envie d’être heureux, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est mal passé. Aujourd’hui ? Les Charlotte Hornets !
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LaMelo Ball et les blessures, épisode 532
Cheville droite, cheville gauche, poignet, ischios, te*b, LaMelo Ball a toujours mal quelque part. Une phrase sponsorisée par Jean-Marie Bigard mais malheureusement bien vraie. 75 matchs manqués lors de ses trois premières saison et… 75 en 2023-24, oh la catastrophe. En effet, lors du septième match de la saison des Hornets face à Washington, le meneur de Charlotte envoie le pire quadruple-double de l’histoire. 31 points, 10 rebonds, 12 passes et 10 heures sur la table d’opération, ceci consécutif à une réception terrible à laquelle le genou droit du gamin ne résiste pas. La sentence tombe 48h plus tard, saison terminée, et alors que la Lamelle va encore passer des mois à se les bouffer, Steve Clifford se voit donc contraint de pianoter entre Théo Maledon, Frank Ntilikina, le rookie Nick Smith, les jeunes McGowens et James Bouknight pour décider des rotations au relais du meneur titulaire préféré de ton meneur préféré : Monsieur Terry Rozier. Scary Terry mais surtout Scary Scénar, on a rarement vu un backcourt aussi éclaté en NBA.
Les Hornets font parler… mais pas sur le terrain
Bien souvent les Hornets sont en haut de l’affiche cette saison, mais malheureusement ce n’est pas vraiment pour des raisons sportives. Brandon Miller multiplie les déclarations à l’automne mais prend une pilule à chaque fois qu’il affronte l’un de ses camarades de cuvée, Miles Bridges est de retour mais aucun effort n’est fait et un sentiment de gêne gravite autour de l’ailier à chacune de ses perfs, mais le pire reste à venir car la nouvelle génération à Charlotte a semble-t-il été biberonnée à la vodka. Pêle-mêle ? James Bouknight est de nouveau arrêté torché comme jamais au volant d’un SUV volé, Kai Jones claque un live pharaonique sur Insta dans lequel il traite Adam Silver de merguez et LaMelo Ball de flûte à bec et, pire encore, Théo Maledon et Frank Ntilikina sont arrêtées à la sortie de la FNAC après avoir dérobé dix albums de Juliette Armanet au rayon “musique du monde”. La seule bonne nouvelle dans tout ça étant que si Steve Clifford veut s’arracher les cheveux il ne pourra pas, on se réconforte comme on peut.
La place du con, ni trop bons ni trop mauvais
Le pire dans tout ça ? C’est que malgré la blessure de LaMelo et les turpitudes de certains, les vétérans de Charlotte (Terry Rozier en tête) ont longtemps tenu les Hornets hors de l’eau. Du talent entrevu par bribes chez les plus jeunes, deux ou trois projets tanking très bien ficelés à l’Est (Wizards, Pacers, Magic, Pistons, Raptors), et voilà comment le bilan bien trop élevé de 37-45 envoie les Frelons… au play-in tournament. Oh la ca-ta-strophe. Charlotte prend une branlée monumentale face aux Hawks (119-81), ne récupère aucun pick de draft intéressant et passe donc la moitié de son budget à payer des cautions pour sortir ses jeunes de GAV. Disasterclass totale d’un point de vue offcourt mais c’est peut-être encore pire sur le terrain, avec zéro perspective et un LaMelo Ball qui a pris dix kilos pendant sa rééduc. On peut radier les Hornets de la carte et mettre une franchise à Baltimore ou Tampa ?