NBA Free Agency 2023 : quels sont les meilleurs arrières à aller chercher cette année sur le marché ?
Le 27 juin 2023 à 18:36 par Loan Rayer
Ça y est, la grande semaine de la Free Agency est lancée. Et pour bien se préparer, rien de mieux qu’une série de papiers qui vous présente les meilleurs agents libres disponibles cette année, poste par poste. Comme le veut la logique, on continue avec les arrières, où il y a de beaux poissons à aller pêcher !
# Austin Reaves – Los Angeles Lakers
Stats 2022-23 : 13 points à 52,9% au tir dont 39,8% de loin, 3 rebonds et 3,4 passes décisives
Statut : Restricted agent
Ce qu’on peut dire, c’est que le garçon a assuré pour sa seconde saison NBA aux côtés du King. Le nouveau Jordan Poole, un garçon qui explose d’un coup et qui met presque tout le monde d’accord. De quoi se faire courtiser par de nombreuses équipes à l’intersaison pour un montant conséquent. Il l’a bien mérité son chèque, et ce sera une belle paie par rapport à celle à 2,5 millions qu’il avait signé en 2021 chez les Lakers. Pour Monsieur Reaves, on a donc une Early Bird Exception, permettant à la Cité des Anges de proposer des offres à son arrière sans regarder le salary cap, tout en s’alignant à n’importe quelle offre proposée ailleurs dû au statut d’agent libre restreint. Toutes les cartes sont donc du côté des Lakers et peu de franchises seraient actives dans le recrutement vu que le sort est déjà jeté à 90%. Attention tout de même aux équipes qui possèdent le plus de cap space, comme le Magic ou les Spurs, et qui pourraient rejoindre subtilement la bagarre juste pour voir. Si les Lakers gardaient leur garçon, cela leur ferait une belle paie maximum de 98 millions de dollars sur quatre ans selon le CBA. De quoi acheter une villa pour la mama, pas vrai Famacito ?
# Jordan Clarkson – Utah Jazz
Stats 2022-23 : 20,8 points à 44,4% au tir, 4 rebonds et 4,4 passes décisives
Statut : player option (12,6 millions de $)
Le Sixième Homme de la saison 2020-21 a réalisé une très bonne saison dans une équipe de Jazz partie en reconstruction la saison passée. Avec ce statut et tous les trades qu’elle a pu réaliser à l’intersaison précédente et à la trade deadline, la franchise de l’Utah est l’une des franchises possédant le plus de cap space à utiliser lors de cette Free Agency 2023. L’une des premières missions des Musiciens est donc de prolonger l’un des joueurs majeurs, si ce dernier décide de décliner sa player option à 12,6 millions de dollars. Bien sûr, il peut décliner cette option pour négocier un meilleur contrat, ce qui est logique au vu de son nouveau statut dans cette team où il vient de réaliser la meilleure moyenne au scoring de sa carrière. Si JC vient à refuser son option, des équipes intéressées par son profil seront aussi sur le coup, comme les Rockets, suffisamment à fond sur la fenêtre de transferts pour recruter un joueur d’expérience. De quoi créer du combat entre les franchises qui ne feront qu’augmenter les offres pour signer un lieutenant de talent, profil essentiel dans une franchise cherchant à évoluer.
# Donte DiVincenzo – Golden State Warriors
Stats 2022-23 : 9,5 points à 39,7% de loin, 4,5 rebonds, 3,5 passes décisives et 1,3 interception
Statut : player option (4,7 millions de $)
C’était l’une des bonnes pioches des Warriors pour défendre leur titre cette année après les départs des lieutenants Payton et Toscano-Anderson. Le garçon titré en 2021 avec les Bucks a été d’un grand apport cette saison, qu’il fut titulaire ou remplaçant, mais chez les Warriors, on pense que ça sent le roussi pour le garder. En effet, les exécutifs pensent que Donte va dire non à sa player option, alors qu’il avait signé son contrat l’année passée, pour tester sa nouvelle valeur sur le marché. Et s’il fait ça, le garçon pourrait devenir hors des moyens de Golden State pour le garder à bord. Près de 5 millions de dollars, cela fait déjà un beau pécule, mais il peut valoir bien plus dans d’autres franchises et pourrait avoir un meilleur rôle moins balancier. Sur le dossier DiVincenzo, il y aurait donc… les Rockets et leur cap space aussi grand qu’un manoir, comme d’hab. Mais aussi les Knicks, cherchant à remplacer Evan Fournier, lui qui aimerait bien se faire échanger dans une team où on ne lui apprend pas à cirer le banc.
# Caris LeVert – Cleveland Cavaliers
Stats 2022-23 : 12,1 points à 39,2% de loin, 3,8 rebonds et 3,9 passes décisives
Statut : agent libre non-restreint
Il y trois ans en sortie de COVID, Caris avait pris un beau pactole. 52,5 millions sur trois ans, de quoi mettre la famille à l’abri mais pas dans les coins les plus funky des USA. Après Indianapolis, le voilà tradé à Cleveland où il a été très utile cette année aux côtés de Garland et Mitchell. Les Cavs cherchent donc à le garder vu son apport en sortie de banc. Et l’arrière drafté à Brooklyn voudrait aussi rester dans l’Ohio, donc toute cette histoire devra donc se concilier autour du montant du nouveau contrat. Le même ? On augmente ? On verra bien, mais mieux vaut ne pas trop tarder. D’autres équipes sont intéressées par Monsieur LeVert, comme les Wizards ou les Grizzlies qui ont tout de même des affaires internes à gérer avant de penser à recruter un garçon comme Caris. En tout cas, si vous êtes fan des Cavs (ce qui n’est pas la tâche la plus facile), vous n’avez pas trop de souci à vous faire : votre rappeur est sûr de rester à 95% lors de cette Free Agency 2023.
# Bruce Brown – Denver Nuggets
Stats 2022-23 : 11,5 points à 48,3% au tir, 4,1 rebonds et 3,4 passes décisives
Statut : agent libre non-restreint
Mike Malone l’a déclaré à la parade de champions, même s’il avait plus d’éthanol que d’eau dans le sang : Bruce Brown reste pour défendre le titre l’année prochaine. Sauf que Monsieur a décidé de décliner sa player option à 6,8 millions de dollars pour tester le marché de cette Free Agency. Le voici donc agent libre non-restreint, avec la belle paie comme seul moyen de le retenir pour les Nuggets. Ce serait bête de quitter les champions en titre, et pour Denver cela serait une belle perte vu son rôle sur la saison régulière et sur les Playoffs passés. S’il décide de rester, Mile High City ne pourra pas lui offrir plus de 7,8 millions, mais BB sera ensuite éligible à un beau deal sur 4 ans avec une première paie à 15 millions annuels environ. Les équipes les plus menaçantes pour des joueurs pareils restent celles qui ont le plus de cap space, un peu pour ça que les Rockets sont sur le dossier de tous les arrières du pays pour former leurs minots avec un gars expérimenté.
# Malik Beasley – Los Angeles Lakers
Stats 2022-23 : 12,7 points, 3,5 rebonds et 1,5 passe décisive
Statut : team option (16,5 millions)
Pour la première fois dans ce Top, la décision de rester ou non ne revient pas au joueur mais à la franchise. Ce sont donc les Lakers qui vont déterminer s’ils ont besoin de garder Beasley et sa grosse option dans leurs pattes. Et bon… 16,5 millions pour le garçon… pas sûr que ce soit le plan de L.A. à cette Free Agency. La Cité des Anges a d’autres priorités, comme prolonger Austin Reaves, Rui Hachimura voire D’Angelo Russell. Trois hommes dans les premières lignes du plan, avant de retrouver bien bas celui du sniper arrivé du Jazz à la dernière trade deadline. À 26 ans, Malik a déjà un contrat qui ressemble à un fardeau, et ne devrait pas forcément pouvoir retrouver le même montant sur la fiche de paie s’il venait à prolonger avec les Lakers après qu’ils aient décliné son option. La meilleure option pour lui reste donc de s’en aller vers d’autres terres avant que Los Angeles le garde en monnaie de trade contre un autre role player. Ce dernier aurait d’ailleurs été dans les discussions d’échanges avec le pick n°17 de la dernière Draft.
Mais aussi : Alec Burks, Max Strus, Josh Richardson, Seth Curry, Talen Horton-Tucker, Matisse Thybulle, Victor Oladipo, Josh Okogie, Lonnie Walker IV, Shake Milton, Hamidou Diallo, Troy Brown Jr., Will Barton, Jalen Nowell, Javonte Green…
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Sources texte : NBA, Bleacher Report, ESPN, USA Today