Le conseil de classe des Houston Rockets pour la saison 2022-23 : un joueur, une évaluation !

Le 24 mai 2023 à 14:09 par Nicolas Vrignaud

Jalen Green Rockets 16 septembre 2022
Source : YouTube

En cette fin de saison, la majorité des joueurs NBA sont en vacances et les évaluations peuvent donc commencer. Chez TrashTalk, on donc a décidé de faire un conseil de classe pour chaque franchise, avec une évaluation pour chaque joueur : 30 équipes, 450 joueurs diagnostiqués ! Côté Rockets, le bilan collectif est dégueulasse, et laisse place à peu de satisfactions individuelles… même si dans les statistiques, ça envoie parfois du lourd. 

Jalen Green : Bah voilà, une saison à 22,1 points de moyenne, un vrai leader statistique en puissance. Mais comme à chaque fois dans ce papier, on pourrait ajouter la vidéo d’Omar Sy… “Pourquoi faire ?”. L’arrière a véritablement cartonné individuellement, un vrai régal et on sent qu’il y a un talent monstrueux, prouvé une saison de plus. Maintenant, le problème du talent, c’est quand on ne lui apporte pas de cadre. On note et l’on se délecte des quelques associations avec Alperen Sengun, mais il faudra un vrai coach pour convertir ces 22 points de points pour le kiff à points utiles. Sans doute une transition difficile. 

Kevin Porter Jr : Ça passe de 16 à 19 points entre 2021/22 et 2022/23. Une belle réussite individuelle pour sa quatrième saison en NBA. Le jeu reste le même mais se perfectionne encore. Du handle, du tir, ça performe et ça offre même une pointe à 36 points cette saison, face aux Bulls. Comme pour Jalen, et sans doute comme une majorité des jeunes de ce groupe, il faudra adapter ces jolies chiffres aux besoins de l’équipe et surtout les faire entrer dans un cadre de jeu défini. Avec le plafond de KP, nul doute que ces dernières sont amenées à grimper encore. 

Alperen Sengun : LA grosse satisfaction de cette saison à H-Town. Du vrai bon jeu, alors même que son coach n’en proposait pas. Dur au mal, capable de passer la balle comme de tirer avec des volumes et une précision en hausse notable d’une saison sur l’autre. L’avenir de Houston, c’est assurément autour de lui qu’il doit s’écrire. Un énorme merdier l’entoure actuellement, mais Ime Udoka devrait faire en sorte que ça aille mieux. 

Jabari Smith Jr : Frustration. Comment parler autrement de la saison de ce cher Jabari ? Encore une fois, un gros talent. Et malheureusement, gâché par une alchimie collective absente, où ceux qui veulent apporter doivent se créer eux-mêmes leurs propres opportunités. On ne dira pas que Jabari a été sacrifié, mais sa première année en NBA, assurément. Pour un joueur qu’on aurait du voir dans la course au Rookie de l’Année partout ailleurs en NBA, c’est franchement dommage. 

Eric Gordon : Merci pour les travaux, merci pour les déclarations qui nous ont franchement fait rire. Et surtout, merci d’avoir quitté le fond de la cuvette pour couler des jours plus heureux à Los Angeles. Bloqué dans une situation naze de chez naze, Eric aura eu besoin d’aller critiquer publiquement son équipe pour se barrer. C’est dire le bazar. 

Tari Eason : Arrivé en même temps que Jabari, son sort aura été plus heureux, sans doute parce qu’on en attendait un peu moins que pour son collègue de cuvée. Les stats sont de 9,1 points à 44,8% au tir, toujours fourré dans les bons coups pour planter des shoots. Encore un beau profil appelé à se développer son l’égide d’un connaisseur du basket. 

Kenyon Martin Jr : Comme pour son ami Tari, 82 matchs joués cette saison, une assiduité assez remarquable pour qu’on la signale. Ce qu’on retient de la saison ? Des statistiques pas dégueulasses, et surtout deux trois dunks sympas à la moitié du mois de février. Son statut implique qu’il devra continuer d’être responsabilité par Udoka l’an prochain. 

Usman Garuba : 12 minutes de jeu, mais des apports encore très fragiles. Ce que l’Espagne voit comme l’un de ses plus grands espoirs doit solidifier ses apports pour rester dans la rotation la saison prochaine. La Coupe du Monde cet été pourrait être un moyen de se montrer aux yeux de tous. 

Jae’Sean Tate : Une vilaine blessure, puis un retour en janvier qui a fait du bien aux Rockets malgré des apports en baisse par rapport à ses deux dernières saisons. Son statut de meilleur pote d’Alperen Sengun pourrait lui sauver les miches en cas de transfert potentiel cet été, enfin peut-être pas. Ça dépendra surtout des plans d’Ime Udoka. 

TyTy Washington : Snobé par Stephen Silas du côté des Rockets, TyTy s’est amusé avec Grosminet (fallait bien la faire hein), mais surtout en G League, avec notamment un carton  à 53 points contre les Kings de Stockton. Il ne jouera que 31 matchs en NBA, alors que la doublure de Kevin Porter Jr, Daishen Nix, n’a pas forcément de meilleurs apports. Chelou. 

Josh Christopher : Un nom d’inspecteur dans un télé crochet petit budget filmé au cœur de l’Iowa. Pour ce qui est de sa saison, il a d’abord été en mal de temps de jeu et envoyé en G League, mais ses quelques cartons dans l’antichambre de la NBA l’ont vite fait réintégrer le groupe des Rockets. Pour une saison pas franchement naze, pas franchement énorme. Le genre de profil qui va malheureusement être un habitué de ces aller-retours réguliers avec la réserve. 

Garrison Mathews : Le gars qui a poussé Malik Monk pour provoquer l’une des bastons de la saison entre Rockets et Kings. Voilà en gros. 

Daishen Nix : joueur préféré à TyTy Washington par Stephen Silas pour doubler Kevin Porter Jr. Personne ne sait trop pourquoi d’ailleurs. 

Boban Marjanovic : 31 matchs, quelques minutes seulement et pas beaucoup plus de points. Les rumeurs disent que c’est parce qu’il mangeait les ballons de basket à l’entraînement. 

Frank Kaminsky, Darius Days, Trevon Hudgins : comme pour San Antonio, les Avengers. Sauf qu’à Houston, on n’avait visiblement pas les droits d’utilisation du nom.