Julius Randle poursuit sa rédemption : 46 points sur les Wizards, le mental est en béton armé

Le 25 févr. 2023 à 06:15 par Arthur Baudin

Julius Randle
Source image : NBA League Pass

Quand certains joueurs NBA vendent leur âme au diable pour relancer des carrières au point mort – on ne juge pas le move car une âme peut valoir très cher – d’autres s’extirpent eux-mêmes des sables mouvants dans lesquels ils se sont enlisés. Dernier exemple en date, personne ne croyait Julius Randle capable de se relever de sa saison 2021-22 sans quitter New York. Personne.

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L’une des belles rédemptions de cette saison 2022-23.

Et le symbole de cette rédemption tient en une seule rencontre. Les Knicks sont à -19 à Washington dans le 2e quart-temps, l’adversaire – en bataille pour conserver sa place dans le Top 10 de l’Est – ne lâchera le match que si on l’y oblige. Et devinez quoi ? Julius Randle l’y a obligé : 46 points à 16/29 au tir dont 7/14 du parking, des stats discrètes dans les autres compartiments du jeu, juste un gros coup de marteau au scoring et à 3-points. Devant l’incapacité d’un Bradley Beal à prendre le match à son compte (“seulement” quatorze tirs tentés), la messe est comprise bien avant la fin de rencontre. Victoire 115 à 109 du groupe de Tom Thibodeau, Jalen Brunson n’a pas été bon avec seulement 13 points à 6/20 au tir. C’est assez rassurant de constater que les Knicks peuvent encore gagner un match en dépendant uniquement de leur franchise player. Une seule option offensive, un ou deux gars pour assurer ses arrières – Immanuel Quickley et Mitch Robinson ont joué juste – et un succès construit sur le charisme d’un homme. Très à l’ancienne mais diablement efficace.

C’est la 3e fois que Julius Randle craque la barre des 40 points cette saison. Pour la statistique qui va bien avec la thématique festive de la 6e place à l’Est, l’ailier-fort et Jalen Brunson forment la première paire de l’histoire des Knicks avec trois matchs à 40 points chacun sur la même saison. Cela en dit long sur la culture du franchise player à New York, et les lacunes pour l’entourer. En conférence d’après-match, Julius Randle a paru apaisé. 36 minutes dans les jambes mais la lucidité d’un goret dans une mare de boue. Pas sûr qu’un goret soit très lucide dans une mare de boue, mais vous avez compris l’idée.

« Ce dont je suis le plus fier ? Juste mon mental, mec… Honnêtement, mon mental est tout pour moi. Vous savez… si je garde ça bien, je suis un meilleur fils, mari, père, coéquipier. »

The Knicks were down 19 then Julius Randle happened pic.twitter.com/6jCCtR8wPl

— New York Basketball (@NBA_NewYork) February 25, 2023