Victor Wembanyama n’a pas de préférence parmi les franchises NBA : « Il n’y a pas de mauvaise organisation »

Le 21 févr. 2023 à 15:55 par Arthur Baudin

wembanyama
CRÉDITS PHOTO : SIG STRASBOURG / PHILIPPE GIGON

À quatre mois de la Draft NBA 2023, Victor Wembanyama n’a pas lâché son statut de n°1. Pas de concurrence directe, un jeune plus grand que les autres, et surtout… mieux préparé à l’exercice médiatique. Question de routine. Bien joué Victor. Faut toujours passer par celle-là.

« Donc tu considères que les Rockets sont une bonne organisation ? ». Pas un seul journaliste pour renvoyer Victor Wembanyama dans ses bottes. L’admiration fait mal à la déontologie du métier. Le 22 juin prochain, 60 jeunes louveteaux grimperont sur l’estrade du Barclays Center (pas tous mais vous avez compris) pour y empoigner Adam Silver ou Mark Tatum. Pour l’instant, l’incertitude demeure. Nul n’est assuré d’être sélectionné à une place fixe, à une exception près : Victor Wembanyama (et Scoot Henderson mais on s’en fout). Annoncé comme le first pick de la Draft 2023, Wemby n’attend plus que de connaître l’équipe qui récoltera le 1er choix à la loterie. Cette équipe sera la sienne. Interrogé par Brian Windhorst et Jonathan Givony de ESPN sur la thématique phare de la « franchise préférée », le pivot des Metropolitans 92 répond sereinement.

« Je ne suis pas inquiet, il n’y a pas de mauvaise organisation. Je ne me dis jamais “je ne veux pas aller là-bas »

On déteste parler de langue de bois. Ça sonne péjoratif. Mais à une époque où la parole d’un sportif est dénigrée sans raison, il est importantissime de maîtriser l’exercice de la langue de bois. Vous le savez : la draft NBA récompense les franchises les plus faibles de la Ligue selon les lois de la loterie. Les équipes avec le pire bilan ont plus de chance de sélectionner en premier, et ainsi de drafter le prodige français (possibilité de simuler la loterie juste ICI). Les bonnets d’âne de cette saison incluent des équipes comme les Rockets ou les Pistons. Ces franchises en reconstruction sont souvent un défi pour les jeunes rookies, qui peinent à intégrer un vestiaire sans leaders ni vétérans. On demande parfois aux nouveaux venus d’être la première option offensive de l’équipe, alors qu’ils n’ont parfois pas les armes pour dominer face à des pères de famille accomplis. Victor sera probablement différent. L’élu qui change la dynamique de toute une organisation. S’il n’a pas de préférence, c’est qu’il croit pouvoir performer à tous les râteliers. Alors il est dans la bonne direction.