Heat

Le Heat n’a joué qu’avec… deux joueurs draftés face au Thunder mardi !

Udonis Haslem 11 janvier 2023

Le boss des joueurs non-draftés.

Source : YouTube

Cette nuit, le Miami Heat a affronté – et vaincu – le Thunder en utilisant seulement deux joueurs draftés. Ces dernières années, la franchise floridienne s’est faite une spécialité de récupérer des jeunes non-draftés, les développer et en faire des contributeurs fiables en NBA. Douze refus sur Parcoursup, la fac de South Beach vous ouvre ses portes.


*Erratum, Udonis Haslem n’est pas entré en jeu face au Thunder

Alors bien sûr, il convient de mentionner que cette anomalie est due à l’avalanche de pépins physiques qui a touché ces derniers jours le groupe d’Erik Spoelstra. Évidemment, avec tout le monde en forme, des joueurs comme Tyler Herro, Bam Adebayo ou Kyle Lowry, qui ont eu la chance d’entendre leur nom appelé par Adam Silver pour les deux premiers nommés, et par David Stern pour l’ancien Raptor, ont évidemment leur place incontestable et incontestée dans le cinq majeur du Heat.

Mais quand tout le monde n’est pas là, il faut composer, et ça, en Floride, on sait le faire mieux que personne. Quel plus beau symbole de cette politique que le parrain de South Beach, non-drafté, qui fait les beaux jours de Miami depuis quasiment deux décennies ? On parle bien sûr d’Udonis Haslem, et non de Rick Ross (même si Rosey n’a pas été drafté non plus et aurait pu répondre à la description). Monsieur Haslem a depuis fait des émules dans le royaume de Pat Riley, notamment ces dernières années.

Gabe Vincent, Duncan Robinson et Max Strus ont appris le métier au pays des alligators et sont désormais des références dans la rotation du Heat. Caleb Martin faisait partie des nombreux absents cette nuit, mais s’est installé comme un titulaire au poste 4 cette saison. Haywood Highsmith prend une place grandissante au sein de l’effectif floridien, et on n’oubliera pas Ömer Yurtseven qui n’a pas encore foulé les parquets cette saison à cause d’une opération de la cheville gauche, mais qui avait montré de belles choses en 2021-22. Pour ne rien gâcher, un “petit” Dewayne Dedmon qui n’est pas vraiment issu du sérail, vient tout de même agrandir le nombre de non-draftés dans l’effectif.

En 2022-23, ce mélange sang-mêlé/sorcier donne 22 victoires pour 20 défaites, et une équipe toujours à la bataille pour le Top 6 de l’Est. Bon, ça a surtout envoyé le Heat disputer les Finales NBA en 2020, et retrouver la finale de conférence la saison passée. Voilà qui récompense la réussite de la formation made in Miami, et valide le travail du tandem Pat Riley – Erik Spoelstra.

Source texte : Ira Winderman

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