NBA Christmas Day, les notes de Celtics – Bucks : Jayson Tatum fume tout le Wisconsin, Giannis Antetokounmpo en est vert de honte

Le 26 déc. 2022 à 04:48 par Avana Rakotoson

Giannis Antetokounmpo 26 décembre 2018
Source : YouTube

Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravira donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket, même à Noël. Chiche ?

On attendait un duel de superstars, mais finalement le seul duel aura été la joute verbale entre Marcus Smart et le banc des Bucks dans le quatrième quart-temps. La seule superstar digne de son rang sur le parquet du TD Garden ? Un Jayson Tatum tellement impérial qu’il n’a même pas eu besoin d’être clutch. Pourtant annoncé disponible, Giannis Antetokounmpo était finalement absent et avait envoyé son frère jumeau dégueu au tir et dépassé en défense à la place.

Boston Celtics

Jayson Tatum (9) : Imaginez le match de Mbappé contre l’Argentine, sauf que cette fois les Bleus ont joué 90 minutes au lieu de 10, ce qui a permis à la superstar d’inscrire un quadruplé pour l’emporter, et éviter des regrets éternels à Randal Kolo Muani. Pour ce qui est de Tatum on ne met pas la note parfaite parce que c’est seulement de la régulière, mais vous avez l’idée.

Jaylen Brown (7) : 10 pour avoir pris avec brio le relais de l’autre Jay Brother dans le quatrième quart, 8 pour l’échange d’amabilités avec Giannis, mais 2 pour l’adresse aux lancers digne de Nick Anderson. Y a plus qu’à calculer la moyenne maintenant.

Marcus Smart (6) : a davantage parlé au banc adverse que certains joueurs n’ont communiqué  avec leurs coéquipiers dans le jeu (ceux qui jouent au playground du quartier et qui n’annoncent pas les écrans quand on est en défense, on vous voit). C’est ni bien, ni mal en soi, mais c’est Marcus Smart quoi.

Robert Williams III (7) : donc lui il a raté le début de saison parce qu’il avait mal au genou c’est ça ? Bah vu l’énergie qu’il apporte ça ne saute clairement pas aux yeux. Qu’est-ce que ce sera quand il repassera titulaire ?

Al Horford (6) : toujours al (lol) avec son expérience, sa propreté, son intelligence de jeu, un bon boulot pour limiter Giannis malgré ses qualités athlétiques en baisse, on va s’arrêter là sur son cas parcequ’on est à deux doigts de dire que le DPOY de Marcus Smart est un vol et que c’est Horford qui aurait dû être récompensé.

Derrick White (5) : c’est toujours pratique un garbage time pour gonfler ses stats. Par contre, ça le fout tout de suite un peu moins bien quand on se rend compte qu’on parle d’un joueur censé être ton meneur titulaire.

Grant Williams (6) : le repas de Noël s’est fait ressentir au niveau des poignées d’amour. En revanche, au niveau des poignets tout est OK. Un solide 3/5 derrière l’arc pour apporter sa contribution.

Malcolm Brogdon (5) : cet homme était élu ROY il y a un peu plus de cinq ans. Cet homme vient de fêter ses 30 ans. On dirait ton petit cousin que tu as vu quand il mangeait du sable et que tu retrouves à écrire des lettre de motivation pour son stage de troisième (et à qui tu diras “Je t’ai vu quand tu était comme ça” en mimant le too small bien sûr). Voilà, on vous laisse faire ce que vous voulez de cette info maintenant.

Luke Kornet (5) : il est venu, il a vu, il a réalisé son move signature face à Sandro Mamukelashvili dans le garbage time, ça a marché (brique du Géorgien), il est reparti.

Sam Hauser (6) : un buzzer-beater pour conclure le premier quart, ça vaut bien la moyenne. Et on peut rajouter un point pour avoir marqué son nom, son prénom et la date sur la copie.

Milwaukee Bucks

Giannis Antetokounmpo (5) : ce n’est pas souvent que l’on voit le Grec se faire dominer de la sorte dans un duel direct face à une autre superstar de la Ligue. À la place des Bulls, prochains adversaires des Bucks, on tremblerait sévère.

Jrue Holiday (6) : a tenu la baraque comme il a pu, a assumé son rôle de lieutenant (23 points). Autour, ça a eu du mal à suivre.

Khris Middleton (non-noté) : le sosie de Colonel Reyel est toujours en délicatesse avec son genou, forcément avoir un élément aussi important qui manque à l’appel ça n’aide pas à performer.

Brook Lopez (5) : c’est cool un physique de baobab pour protéger le cercle avec des moves et du toucher pour scorer près du panier. Par contre, danser la salsa dès qu’on se fait driver en défense, c’est ma foi un tout petit peu problématique.

Grayson Allen (5) : juste pour la phrase “Grayson Allen est monté au tomar sur Robert Williams III”, il mérite la moyenne, mais bon, vu la défaite, difficile de monter plus haut.

Bobby Portis (4) : même quand Marcus Smart se frite avec le banc des Daims, Bobby se contente de regarder Thanasis Antetokounmpo et George Hill lui tenir tête. Ou est passé le vrai Bobby Portis ? Comme dirait Drake, So far, gone.

Pat Connaughton (4) : cela peut paraître dur au regard de sa prestation globalement assez solide, mais la comparaison en l’absence de Middleton fait trop mal. C’était comment avec le triple All-Star ? Comme dirait Drake, Nothing was the same.

Joe Ingles (5) : l’avantage quand t’es genre pas athlétique du tout, c’est que quand tu te fais les croisés, finalement ça n’impacte pratiquement pas ton jeu vu que ça n’a jamais été ta force. Joe fait du Joe pour son retour, y a moyen qu’il soit utile pour la suite.