Les notes de Raptors – Celtics : Jayson Tatum a chopé froid à Noël, du coup il a joué avec des moufles

Le 25 déc. 2019 à 21:26 par Clément Hénot

Jayson Tatum Christmas
Source image : NBA League Pass

Qui dit Noël dit dispositif spécial. La Team notes se transforme donc ce soir et cette nuit en jury all-time afin de noter not one, not two, not three, not four but bien les cinq matchs au programme, tout en faisant l’effort de s’en mettre dans le même temps plein l’estomac et le gosier. Treize heures de basket à se farcir mais avec le sourire, et donc cinq résumés de match en mode bulletin scolaire, parce que ça va plus vite d’écrire des phrases courtes quand on est en PLS entre une part de bûche et une onzième coupette de champagne entrée de gamme. Allez, trois, deux, un, partez, et Joyeux Noël.

On commence ce marathon par un gros match entre les Raptors de Pascal Siakam et les Celtics de Kyrie Irving. Un duel de coiffures entre Romeo Langford et Rondae Hollis-Jefferson, un duel de blazes stylés entre Chris Boucher et Brad Wanamaker mais surtout une vraie opposition entre deux grosses équipes de l’Est qui vont très clairement contester la couronne de la conférence, bien que les Raptors étaient amputés de Powell, Gasol et surtout Siakam. C’était le premier match du marathon, parfait pour digérer. Et maintenant c’est l’heure de noter tout ce beau monde tant que vous êtes encore sobres.

Plus d’infos sur le match juste ici, parce qu’on ne pouvait pas tout mettre dans un simple bulletin de notes

Toronto Raptors

Kyle Lowry (4,5) : une cheville qui a tourné et qui a bien fait flipper tout le monde, des stats aussi fournies que son derche mais beaucoup d’imprécision de sa part et au final plus de memes grâce à ses têtes chelou que d’actions d’éclat. On a parfois eu l’impression qu’il avait. .DJ Augustin face à lui ce soir.

Fred VanVleet (6,5) : toujours le combo blaze-dégaine le plus improbable de l’histoire avec son nom de cycliste flamand et sa dégaine de rappeur anglais. Le Drake de Wish a fait le taf avec ses tirs et sa gestion, malheureusement insuffisant. Over.

Patrick McCaw (2,5) : a marqué moins de tirs qu’il n’a eu de bagues sur les trois dernières années. Quelque part c’est tout à son honneur, mais il a la même note que Rotaldo. Les vrais savent.

O.G. Anunoby (3) : malgré un prénom de gangster, il n’a clairement pas existé dans ce match, comme le c cédille de “surf”. OG Anuloby.

Serge Ibaka (4,5) : un gros début de match, un trou d’air au milieu puis un petit retour pour l’autre Pharrell Williams de la NBA. Son style de jeu est comme son visage, il n’a pas pris une ride depuis son arrivée en NBA.

Chris Boucher (7) : croustillant comme du bacon, saignant comme une bonne entrecôte, il a saucé les Celtics comme on sauce une grosse ribs. Bref, on voulait faire comprendre qu’il avait fait un pur match mais on avait la flemme de chercher d’autres vannes que sur son nom.

Terence Davis (5) : on a pensé que c’était un regen sur NBA 2K, mais c’est un vrai joueur de basket, et s’il n’est pas parfait, il mérite ses minutes.

Rondae Hollis-Jefferson (4) : beaucoup de générosité dans l’effort, mais au final peu de réussite. Probablement un mec qui aurait filmé la baston Booba-Kaaris à Orly avec un Nokia 3310.

Malcolm Miller (3) : qui êtes-vous monsieur ?

Stanley Johnson et Oshae Brissett ont trop peu joué pour être notés

Boston Celtics

Kemba Walker (7) : dans l’ombre de la barbe de Jaylen Brown, il a tout de même planté ses shoots et fait le taf. Kemba Walker Texas Ranger, même si on est pas dimanche et que le poulet frites est remplacé par des restes de bûche.

Jaylen Brown (8) : on a vu qu’il avait la même dégaine que Kaaris avec le crâne rasé, mais il a surtout joint les actes à la parole. Se croyant dans un octogone avec Booba, il a brisé les os de RHJ et bu le sang d’à peu près tout le monde dans la salle. -1 pour les chaussures par contre.

Gordon Hayward (5) : pas de grosse bourde mais pas non plus de gros coup d’éclat de la part du mec qui a le plus grand glow up de l’histoire de la NBA. Un match aussi solide que sa mèche Vivelle Dop fixation béton.

Jayson Tatum (3) : des mains crochues comme si c’était des pinces, une coupe dont on dirait qu’elle est clipsée sur son crâne et un short trop court. Jayson Tatum a clairement eu des Playmobil à Noël, il a voulu s’adapter à eux. En avant les histoires (n’oubliez pas qu’il n’a que 21 ans).

Daniel Theis (6) : il ressemble à Michael Scofield, est aussi fidèle que Fernando Sucre, arrache tout sous les panneaux comme Lincoln Burrows. L’allemand est une ode aux Fox River Eight.

Enes Kanter (6,5) : il était incertain au vu des incidents diplomatiques au cœur desquels il est depuis longtemps mais au final, il a pu tenir sa place. Sa présence sous les panneaux et son insouciance n’étaient pas de trop pour ces C’s mordants.

Brad Wanamaker (5) : avec son blaze de méchant dans Expendables on se disait qu’il allait faire du sale. Mais au final, il suffit de regarder le match et de voir que ce type ressemble à Calvin Booth avec une barbe pour comprendre que finalement, on peut faire de belles action sans ressembler à grand chose.

Romeo Langford (4,5) : Tahiti Bob a forcément dû être aveuglé par ses cheveux quand il tirait à 3-points, 0/3 pour lui. Désolé, on n’avait pas plus original comme vanne.

Grant Williams (4,5) : quoi de plus normal pour un sosie de Waly Dia que de passer plus de temps à danser sur le banc qu’à entrer sur le parquet ?

Semi Ojeleye (4) : est rentré juste pour prendre des poses Instagram avec ses bras d’Action-Man. Pour le basket, on repassera.

Carsen Edwards, JaVonte Green et Tremont Waters ont trop peu joué pour être notés

Voilà pour l’ouverture de ce Christmas Day, une domination des Celtics malgré une entame de match un peu foirée. No Kyrie no problem pour Boston, qui attend toujours de pouvoir siffler son ancien meneur. En attendant, ils se paient le scalp du champion NBA en titre. On a connu pire comme vie, et vous aussi, puisqu’on revient tout de suite après pour Bucks-Sixers. A toute la famille.