James Harden au bon souvenir de 2018 : 35 points, 8 rebonds, 7 passes, du show et des lancers, le début d’une seconde jeunesse ?

Le 19 oct. 2022 à 05:47 par Giovanni Marriette

James Harden wine 19 octobre 2022
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On attendait côté Sixers un Joel Embiid dominateur, pourquoi pas un Tyrese Maxey qui prend encore plus de place dans la hiérarchie offensive de l’équipe de Doc Rivers, mais le retour de James 2018 Harden, ça on ne l’avait pas vu venir. L’occasion pour lui, au pire, de rappeler quel attaquant all-time il est et, au mieux, de nous teaser une saison 2022-23 en mode revival

Le recap maison de ce match c’est juste ici

C’était il n’y a pas si longtemps que ça, même si ça parait être une éternité. James Harden terminait sa saison 2018-19 avec la moyenne faramineuse de 36,1 points par match, du jamais vu depuis Michael Jordan, le pire dans tout ça étant que cette perf intervenait alors au cœur d’environ quatre saisons de domination (individuelle) ultime. Plus globalement ? Depuis dix saison le meneur des Sixers est systématiquement le meilleur scoreur ou le meilleur passeur de la Ligue, le genre de mec qui posait jadis des 50/15/15 sans pour autant nous étonner, téma la folie de cette phrase. Un peu en dedans depuis deux saisons (un Ramesse en dedans signifie 22/8/10 de moyenne), le barbu a en tout cas envoyé un message clair cette nuit, et ce malgré la défaite des siens face aux Celtics : 2022-23 pourrait bien être la saison de la barbe, la saison de la renaissance. Est-ce qu’on est en train de vous dire que James Harden va être MVP après seulement 35 minutes passées sur le terrain ? Bien sûr que non. Est-ce qu’on va pour autant éviter de s’enflammer ? Bien sûr que non.

On était tout près d’une dinguerie.pic.twitter.com/0murHqbjnJ

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22 points pour James Harden qui, à l’image de ce shoot, est sur un nuage ce soir.pic.twitter.com/trwMaXqNVW

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22 pions en première mi-temps ce soir pour James Harden, qui a donc cuisiné sa meilleure recette aux défenseurs des Celtics. Une cuillère de shoots du parking (5/9), une louche de lancers (12/12), une saupoudrée de drives chaloupés et, évidemment, le petit ingrédient magique avec un cross déjà dantesque bien que non-validé par la street. En forme, c’est à signaler, en confiance, on ne s’en fait que rarement pour lui de ce côté-là, Ramesse a fait cette nuit ce qu’il sait faire le mieux : être à la base de toutes les attaques de son équipe et convertir les trois quarts de ses tentatives. De beaux souvenirs de la décennie dernière nous reviennent forcément en tête, des ces soirées ou le seul débat était de savoir si ce maboule allait en claquer 50 ou 60, et si Philly s’est incliné pour sa première sortie, le niveau affiché par le génial gaucher est une fantastique nouvelle dans l’optique où le coquin enchainerait de manière régulière ce genre de perf.

Du bon et du moins bon cette nuit pour les Sixers, notamment un Joel Embiid en mode diesel, mais en ce qui concerne James Harden les chose sont claires, le garçon est affûté, motivé et déjà plein de bonnes idées. Vivement la suite comme dirait l’autre, même si l’on ne sait toujours pas qui est ce fameux “autre”.