Salaires des New York Knicks – saison NBA 2022-23 : beaucoup d’argent et trop peu de victoires, ça commence à bien faire

Le 26 sept. 2022 à 12:16 par Mattis Monier

Salaires New York Knicks
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Une bonne saison en NBA, cela ne se passe pas que sur le terrain. Cela se passe aussi côté finances ! La gestion de la banque est fondamentale pour toute équipe de NBA, il est donc l’heure de se pencher sur les salaires des New York Knicks pour la saison 2022-23.

# Pour tout comprendre sur les salaires NBA :

LES SALAIRES 2022-23 DES NEW YORK KNICKS

salaires Knicks 2022-23

UFA : agent-libre non-restreint RFA : agent-libre restreint

Situation financière par rapport au salary cap

  • Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 150 267 000$ cette année.
  • Le Salary Cap de la NBA est fixé à 123 655 000$ cette année.

Avec 144,370,758 $ engagés contractuellement sur cette saison 2022-23, les Knicks sont pile poil dans les cordes financières pour ne pas payer la taxe à la NBA.

New York a enfin mis la main sur un meneur de jeu et pour ça ils doivent envoyer les biftons. 26 millions à l’année pour Jalen Brunson, c’est légèrement plus que Julius Randle, tandis qu’Evan Fournier et Mitchell Robinson suivent derrière. Les comptes des Knicks pèseront encore plus lourd puisque dès la saison suivante, il y aura la grosse prolongation de contrat de R.J. Barrett avec 24 millions à l’année. Des bons joueurs avec des contrats imposants, des vétérans et des jeunes qui prennent le reste, New York quoi.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison 2023-24 : 6

  • Jalen Brunson
  • Julius Randle
  • Evan Fournier
  • Mitchell Robinson
  • R.J. Barrett
  • Isaiah Hartenstein

Les Knicks ont misé sur un projet pour commencer à gagner dès maintenant ou d’ici 2/3 ans (mdr) en donnant les billets verts à des joueurs dans la fleur de l’âge. Ils ont jeté leur dévolu sur le petit meneur de Dallas qui a fait du sale la saison dernière et mise sur la progression de R.J. Barrett après avoir compris que Donovan Mitchell ne viendrait pas signer à la maison. Julius Randle, Mitchell Robinson, Evan Fournier et Jalen Brunson sont eux sous contrat jusqu’en 2025 minimum. On sait où leur cash va aller sur les quatre prochaines saisons. Reste à voir s’ils réussiront à pêcher d’autres gros/moyens poissons entre-temps pour espérer gagner plus de matchs et retourner en Playoffs.

Trois joueurs à surveiller cette saison :

  • Derrick Rose 

L’ancien MVP 2011 sera libre dans deux ans mais les Knicks possèdent une team option à 15,5 millions pour la saison 2023-24. L’année dernière, D. Rose a eu un rendement plus qu’honnête, tournant à 12 points de moyenne à 40% derrière la ligne en sortie de banc, mais il n’a pas posé un orteil sur le parquet depuis décembre 2021. Le triple All-Star a plutôt intérêt à performer cette année s’il souhaite rester à New York encore un peu, mais la concurrence va être dur avec les jeunots Immanuel Quickley et Quentin Grimes et bien sûr la signature de Jalen Brunson. Dans le cas où il n’est pas conservé l’an prochain, il sera libre et devrait retrouver une équipe en quête d’expérience à la mène.

  • Cam Reddish 

L’ancien ailier des Hawks sera free agent restreint à la fin de l’année et on se demande tous s’il va réussir à s’imposer dans la Ligue tant ses débuts furent irréguliers, bien qu’intéressants par moments. Transféré d’Atlanta à New York en janvier dernier pour trouver un rôle élargi, il a pour l’instant surtout squatté le banc et pas sûr que ça change avec Tom Thibodeau. La question qui se pose surtout, c’est de savoir si Reddish va demander un nouveau trade au cours de l’année…

  • Obi Toppin et Immanuel Quickley 

Désolé, on triche, mais les deux joueurs sont dans une situation similaire cette année à New York. Les deux jeunots issus de la Draft 2020 entrent dans la troisième année de leur contrat rookie et auront – comme Reddish d’ailleurs – une team option pour la quatrième et dernière année. Ils devront faire en sorte de plaire aux dirigeants de la franchise s’ils veulent continuer l’aventure au Madison Square Garden et obtenir un contrat long terme. Ces deux loustics sont autant capables d’enflammer le public du Madison Square Garden comme de le mettre en rogne par leur irrégularité, du coup on ne devrait pas s’ennuyer.