Salaires du Utah Jazz – saison NBA 2022-23 : les compteurs sont encore très haut mais ça devrait vite changer
Le 24 sept. 2022 à 12:15 par Mattis Monier
Une bonne saison en NBA, cela ne se passe pas que sur le terrain. Cela se passe aussi côté finances ! La gestion de la banque est fondamentale pour toute équipe de NBA, il est donc l’heure de se pencher sur les salaires du Utah Jazz pour la saison 2022-23.
# Pour tout comprendre sur les salaires NBA :
- Salary Cap
- Exceptions
- Qualifying Offer
- Player Option
- Team Option
- Non-Garanties
- Absent de l’équipe
- Early Termination Option
Les salaires 2022-23 du Utah Jazz
Situation financière par rapport au salary cap
- Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 150 267 000$ cette année.
- Le Salary Cap de la NBA est fixé à 123 655 000$ cette année.
Avec 143,320,105 $ engagés contractuellement cette année, le Jazz explose encore les compteurs, pile poil avant de payer la dîme à la Grande Ligue.
Les derniers des mohicans (Mike Conley, Jordan Clarkson et Rudy Gay) du projet Quin Snyder sont encore très chers (surtout Mike) et c’est une des raisons pour lesquelles Utah cherche à s’en débarrasser, en plus du plan sportif qui ne leur correspond plus le moins du monde. Une fois ces transferts opérés, le Jazz pourra voir sur le long terme et envisager des prolongations et/ou des signatures de joueurs avec qui ça matche mieux. Collin Sexton vient de prolonger via un sign-and-trade pour 4 ans et 70 patates et Lauri Markannen prend ses 16 millions à l’année tout comme son ancien coéquipier des Cavaliers. Malik Beasley prend son chèque de 15 millions, un peu abusé pour un gars aussi irrégulier mais qui peut faire changer le cours d’un match. L’ancien Laker Talen Horton-Tucker ramasse 10 millions bien mérités, lui qui pourrait s’installer pour de bon à Utah, loin des strass et paillettes d’Hollywood et des dramas quotidiens des Angelinos. Derrière, une flopée de jeunes Jazzmen sont payés des “broutilles” et vont grandir avec la franchise et tenter de s’y faire une place durable.
Joueurs sous contrats garantis pour la saison 2023-24 :
- Collin Sexton
- Lauri Markannen
- Jarred Vanderbilt
- Ochai Agbaji
- Simone Fontecchio
- Walker Kessler
Les principaux jeunes joueurs sur qui le Jazz veut compter (sans compter leurs 671 choix de Draft) sont donc engagés sur les deux prochaines saisons. Leur tandem principal Sexton – Markannen apparait comme celui de l’avenir pour Utah et il est engagé jusqu’en 2025 minimum (Markannen sera libre dans 3 ans et Sexton dans 4). On sait de Danny Ainge et de la franchise que les objectifs sont à long voir très long terme et que leurs décisions lors des prochaines drafts vont être déterminantes. Reste à savoir si d’ici là le Jazz va vouloir rester un tant soit peu compétitif avec les atouts qu’il pourrait recevoir en échange des Conley et autres Jordan Clarkson.
Trois joueurs à surveiller cette saison :
- Malik Beasley
L’arrière de 26 ans a une team option à la fin de cette saison, et le club pourra donc décider si oui ou non il le garde pour la dernière année de son contrat. Une dernière année de contrat dont le montant s’élève à plus de 16 millions de dollars. Un prix fort pour un joueur pas toujours régulier et souvent blessé. On imagine que si le choix lui revenait, il n’hésiterait pas une seconde, faute de trouver un plus gros montant ailleurs. Il va falloir qu’il soit très performant cette année s’il veut que le Jazz le garde dans ses rangs pour ce prix. Une grosse saison est donc à attendre pour Malik cette année. Ça tombe bien, Mitchell est parti et il aura de nombreuses responsabilités et un temps de jeu conséquent pour se montrer.
- Mike Conley
Le vétéran ne fait plus partie du projet Jazz et il a un gros chèque à encaisser cette saison. Attendons-nous à recevoir la petite notif’ de Woj comme quoi Conley a trouvé preneur, ça ne saurait tarder, et un départ serait dans l’intérêt mutuel de la franchise et du joueur. Surtout que le meneur de jeu doit se refaire une santé après une saison mi-figue mi-galère.
- Nickeil Alexander-Walker
Le très talentueux arrière a un peu sombré en déboulant dans la ville du Lac Salé, passant de 12,8 à 3,5 points par match entre New Orleans et Utah. Nul doute que l’adaptation dans un nouveau milieu est difficile et qu’avec 10 minutes de temps de jeu au lieu de 27, les excuses sont légitimes, mais il ne faudrait pas que cette situation continue persiste s’il veut espérer créer sa place dans la Grande Ligue. N.A.W avait montré de supers débuts à la Nouvelle Orléans et il arrivera à la fin de son contrat à l’été 2023. Le Jazz pourra matcher n’importe quelle offre qu’on lui fait, il sera donc primordial pour lui d’assurer cette saison. Et comme son nouveau collègue cité plus tôt, il devrait avoir pas mal de responsabilités et de temps de jeu après le départ des patrons.